Documentaire : “Copenhague, la guerre du climat”

A Copenhague, 192 Etats étaient réunis pour sauver la planète du réchauffement climatique… ce fut un échec. A cet effet, un documentaire inédit de 52 minutes réalisé par Sergio Ghizzardi sera diffusé sur la chaîne Public-Sénat le lundi 22 mars à 18h30 et suivi d’un débat.

"Copenhague, la guerre du climat" est un voyage rétrospectif, sur ce qui aura été un des évènements clés de la fin de l’année 2009. Arpentant, les couloirs de la conférence de Copenhague et de ses réunions préparatoires, Sergio Ghizzardi tente de comprendre les raisons qui ont poussé les acteurs à l’échec alors qu’ils n’avaient pas d’autres choix que réussir.

Pour les Européens, Copenhague aura sonné comme un échec cinglant. Eux, les élèves vertueux de la classe mondiale qui portait l’étendard de la lutte contre le réchauffement climatique ont été écarté de la décision finale. Les égoismes nationaux des pays émergents et des Etats-Unis ont eu raison des mesures nécessaires pour contenir le réchauffement de la température.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Une seule raison. Parce que l’environnement est devenu un des principaux enjeux de l’émergence d’un nouvel ordre mondial. Les Européens paralysés par leurs divisions internes, incapables d’être uni sur une seule position, ont perdu leur leadership sur les questions climatiques. Les Américains prisonniers de leurs contraintes intérieures et de leur méfance vis-à-vis des accords internationaux, les Chinois trop avides d’occuper une place prépondérante dans le nouvel ordre mondial ont bloqué le jeu… tous sont responsables de l’échec final.

Par ailleurs, un débat sur les coulisses des négociations internationales sur le climat à Copenhague sera diffusé et animé par Benoît duquesne.

Parmi les invités à ce débat, on trouvera :

  • Serge Galam, « les scientifques ont perdu le Nord » chez Plon
  • Sylvie Joussaume, GIEC laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
  • Laurent Cabrol, journaliste auteur de «Et si la Terre s’en sortait toute seule ?»
  • Denis Delbecq, Journaliste

Le documentaire sera également rediffusé : le 27/03 à 22h et le 28/03 à 9h & 18h

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Pastilleverte

au fait que dans les réunions internationales fussent-elles “pour sauver la planète du RC” (rien qu’avec ces objectifs on partait vers l’échec), la conforntation limitée entre europe et USA (+ éventuellement Japon), c’est fini; Les pays émergents BRIC et autres en ont assez du néo colonialisme donneur de leçons de “l’Occident” (chrétien) Copenhague n’a pas été vraiment un échec pour la Chine ni pour l’Inde, ni pour le Brésil (et pourtant Lula…), et arrêtons de faire semblant d’apprendre que le président des Us aussi tribuno-charismatique fût-il, est soumis à la pression de son opinion publique interne. Et pendant ce temps là (Copenhague) , combien d’humains sont-ils morts de faim, de soif ou de maladies lièes à la qualité de l’eau ou de l’air (on parle de-vraie-pollution, pas du CO2)? PS mais il comprend rien çui là, puisqu’on dit qu’on va sauver la planète !

irisyak

Le sommet du même nom n’avait aucune chance de réussir. Il était basé sur des considérations négatives. Quelles propositions positives pouvions nous faire: Tout simplement de faire en sorte que dans un délai de 5 ans maxi les nouveaux moyens de production d’énergies viennent de sources renouvelables à hauteur chaque année de 3% de l’ensemble des énergies consommées. Ainsi, implicitement les gaz (GES) diminuent durablement et l’effort est soutenable. En prime, l’Afrique devient “l’Arabie Saoudite ” du monde. Les effets induits sont considérables. J’ai fait cette déclaration dans la compétition de blogging mondiale organisée par l’EJC (Centre Européen du Journalisme) “Th!nk2 Climate Change”. Je n’ai pas eu d’award pour avoir eu les meilleurs résultats en terme d’activité mais mes idées ont été reprises par les indiens, du coup c’est plus durable …