Energie en 2030 : les objectifs français hors de portée ?

A la demande de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), la Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières (DGEMP) a réalisé un scénario énergétique de référence pour la période 2020-2030. Où il apparaît que dans la continuité de la situation actuelle, les objectifs énergétiques du pays sont loin d’être acquis.

Cette étude doit être réalisée tous les 4 ans afin d’actualiser les scénarios mondiaux ("World Energy Outlook"). Elle vise à "représenter ce que deviendrait la situation énergétique  de la France si aucune politique ou mesure nouvelle (…) n’était prise affectant cette situation."

Et "Il est clair que le scénario de référence proposé dans le présent exercice n’est pas celui qui permettrait de satisfaire les objectifs de la politique énergétique française" prévient d’emblée la DGEMP.

Qu’il s’agisse de la présence de sources d’énergies renouvelables au sein du mix énergétique ou du niveau d’émissions de CO2, les objectifs fixés dans le cadre de l’UE ne peuvent être atteints en l’état actuel des choses.

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale « élargie », au sens du Paquet énergie – climat, s’élèverait ainsi à 13,4% en 2020 (contre 23% dans le projet de partage des efforts de la Commission) et 13,7% en 2030, contre 10,3% constaté en 2006.

Energie en 2030: les objectifs français hors de portée ?

En revanche, les projections mettent en évidence un doublement des importations de gaz sur la période :

Energie en 2030: les objectifs français hors de portée ?

"Les importations de gaz qu’engendrerait la réalisation de ce scénario s’élèveraient à 66 milliards de m3 en 2020 (59 Mtep) et 78 milliards de m3 en 2030 (70 Mtep), contre 44 milliards de m3 aujourd’hui, pronostique la DGEMP.

"Outre les émissions de CO2 qui en découleraient, ce quasi doublement des importations poserait un double problème", souligne-t-elle : sur l’origine géographique du gaz ainsi importé (avec des contrats d’approvisionnement appropriés) et sur les infrastructures (terminaux GNL, gazoducs) qui permettraient de l’acheminer."

Energie en 2030: les objectifs français hors de portée ?

Difficile, dans ces conditions, de compter sur une réduction des émissions des gaz à effet de serre. La DGEMP table au contraire sur leur augmentation, avec une accélération  de cette croissance jusqu’en 2030. Les causes : les émissions dûes au transport et celles du secteur de l’énergie.

Energie en 2030: les objectifs français hors de portée ?

 

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Dan

Il n’y a rien de surprenant là dedans et quand les allemands referont le bilan ce sera pire ! Ce qui est vicieux, c’est qu’on veut obtenir des résultats de réduction CO2 en fixant des objectifs calendaires en pourcentage d’EnR dite propres. On y arrivera pas. Pour la production d’électricité en France, il est évident que ce n’est pas en réduisant le nucléaire et en augmentant l’éolien qu’on y arrivera. Partager les efforts au sein de l’Europe en imposant à la France 23 % d’EnR concentrées dans la production d’électricité est une pure aberration. Maintenant, on découvre que l’on devient dépendant du gaz. Finalement, dans certains cas, le chauffage électrique c’est peut être pas si mal ! Maintenant, il va falloir sortir des dogmes et choisir : voulons nous, oui ou non, limiter le réchauffement climatique et l’émission de GES ? L’Allemagne a mis des quotas de production à ses centrales nucléaires. Ce faisant elle aura encore les inconvénients pendant 20 ans sans maximiser les avantages… va comprendre !

Bb

Je pense pour ma part qu’il faut voir plus grand au niveau de nos politiques afin de prendre toutes les mesures nécessaires et utile à la réduction de gaz à effet de serre et prendre ce problème à bras le corps! Un mot sur l’éolien, jusqu’à preuve du contraire, un kwh produit à partir d’éolien n’est pas produit par autre chose. Oui, nous voulons “sortir des dogmes et limiter le réchauffement climatique”!

Guydegif(91)

”Au vu de l’état des lieux en France des EnR au sein du mix énergétique ou du niveau d’émissions de CO2, les objectifs fixés dans le cadre de l’UE ne peuvent être atteints…” L’Impératif 1er, comme le rappelle Dan, est de ”limiter le réchauffement climatique et les GES” ! il faut donc favoriser le ”BOUQUET de toutes les solutions”, n’en rejeter aucun par principe ou par dogme, sans avoir vérifié, mais rechercher constructivement toutes les pistes cohérentes et prometteuses. Dans le 1er tableau ci-dessus on peut se poser qq sérieuses questions sur qq évolutions indiquées trop plates voire défaitistes entre 2006 et 2030: – Hydraulique: fixe à 70 de 2006 à 2030 ! pour des technos qui ont 40 ans et plus, ne devrait-on pas se poser la question de savoir s’il n’y a pas 10% au moins à gagner voire plus (donc 7 TWh !) par qq revamping judicicieux sur mécanique + électronique + rendement ( turbine, cinématique, roulements/paliers, matériaux, génératrice, électronique,…)…+ qq installations judicieuses bi-réservoirs pompage/turbinage en heures_creuses/heures_pleines…? – Energies Marines (vagues & houle): vu le potentiel sur nos côtes et les technos sondées (GB et autres..) ne compter que sur 20 MW en 2030 dénote très peu d’ambition et d’inventivité pour nos ingénieurs pour une nation qui a fait l’usine MM de la Rance il y a 40 ans ! – Solaire: (PV + thermo: toutes les technos exploitant l’énergie du Soleil): grosse frilosité avec 600 malheureux MW à l’horizon de 2030 ! C’est sans compter sur les équipes engagées et les progrès escomptables dans les prochaines années: utilisation optimisées du spectre, matériaux, rendements optimisés,…, mentalités) – Biogaz de Biomasse (terrestre & marine) / Bois énergie / Déchets…: en cumullant toutes ces matières premières, -en particulier en convertissant le bois (RWE) en question au lieu de le brûler!-, etc…on devrait arriver à meiux qu’annoncé ! – autres pistes non explorées à ce jour…. …et dans le ”bouquet” il y a évidemment nos centrales nucléaires qui produisent ”propre sans CO2 et GES”, le GAZ tel que constaté dans l’article ci-dessus,… en attendant d’avoir trouvé les relèves en ”quantité, efficacité & propreté” suffisantes ! La France ne sera pas seule à devoir faire ce constat et ce bilan, mais ce qu’il faudrait et faudra c’est investir au niveau des pays de l’UE, du G8 et du Monde, en toute objectivité et transparence(!) le temps et les moyens, càd les équipes et les sous ad hoc pour explorer en R & D (fondamentales et appliquées) les pistes pressenties prometteuses ! Pas de fixation, dogmatisme ou lobbying sur LA piste unique et exclusive comme LA seule solution…le concept de ”Bouquet de solutions” est un MUST à retenir ! A+ Salutations Guydegif(91)

Dan

Il est évident qu’en phase de production, le kWh éolien est relativement propre. Le bémol, c’est que nous sommes en phase de construction du parc et que là ça produit tout de suite du CO 2 qui sera récupéré plus tard (comme l’EPR de Flamanville d’ailleurs). A ce sujet voir les ACV des éoliennes et les hypothèses de remboursement de l’énergie grise. C’est exactement la même problématique que la combustion du bois. Si vous avez lu attentivement le document original (20 pages), vous noterez une très nette inflexion pour le nucléaire : on augmenterait, en 2020 la puissance installée à 65,4 GW (dans le document de 2004, elle diminuait). L’éolien augmenterait à 17,1 GW. En production annuelle, cela donnerait respectivement 478 TWh et 37,6 TWh (estimation pour 2200 heures annuelles). L’éolien ferait donc 5,9 % de la production globale et le nucléaire 75 %. Cela semble jouable.

Filvert

Il est plus facile d’économiser l’énergie que de mettre en place de nouveaux modes de production énergétique.Avec une meilleure isolation de tous les bâtiments il est possible de diminuer leur consommation de 50% en 20ans.Obligation des habitations passives sans chauffage pour les nouvelles constructions (chauffage = 0kw/h).Pour les transport avec des voiture à moins de 4 litres au cent, les transports en commun et le développement du ferroutage on peut réduire de 50% la consommation en 20 ans.Les réductions de consommation de l’habitat réduira l’émission de CO2 des centrales électriques.Avec ce genre de politique c’est réalisable. Il faut seulement une volonté politique très forte !

Geo

Comment peut-on faire de telles prévisions à 12 ans et même à 22 ans ! Les techniques évoluent tous les jours ……en hydraulique qui va certainement plus que doubler…… en éolien qui va exploser……en photovoltaïque qui pourrait même être rentable à moins de 10 ans……en maritime qui ne fait que démarrer…… pour ne citer que ceux-là. Comment peut-on faire de telles prévisions alors que pour se convaincre il suffit de surveiller les B.E. de notre Ministère des Affaires Etrangères ou de s’incrire à des services de veilles internet de type Goo…Yah…Ora… etc… Par contre, et c’est cela le plus inquiétant, ce sont ces mêmes “projecteurs dans le futur” qui sont censés conseiller et informer nos décideurs politiques …! Tout cela devient inquiétant, et expliquerait partiellement la médiocrité de notre hexagone en certains domaines !

Jerome

Si il y avait une volonté politique de relever le défi visant à réduire les émissions de CO2 : – Il y aurait un gel de projet de nouvelles infrastructures routières “rapides” au profit des transports en commun (pour cela il faut se mettre d’accord sur un moyen de financement). – Les lignes aériennes intérieures dont les villes sont desservies par le TGV à vitesse TGV, ne seraient plus autorisées. – La cogénération serait incitée pour toutes les structures pouvant répondre aux critères gros besoins d’électricité et de chaleur. – L’installation de solaire thermique et de PV serait devrait être intégrée à toutes construction sauf exception technique (mauvaise orientation, ombre portée…) …/… Il n’y aurait pas eu de défilé de la flamme olympique car cette mascarade soit disant pour la paix, à nécessité de déployer moults énergies fortement consommatrices d’énergie… Agravant ainsi le changement climatique et l’instabilisation politico-économique et donc d’une semblante situation de paix…

Pasnaif

Dan a très bien vu le double langage du “réduisons les GES en faisant du renouvelable” : Voyez Danemark et Allemagne: Ils n’arrêtent pas d’augmenter leur production de CO² makgré les investissements éoliens massifs – ils ouvriront les yeux en 2009. Le dogme européen à abattre est celui qui dit qu’il faut réduire le nucléaire (appremment il doit faire beaucoup de CO² ??) et le remplacer par du renouvelable (qui n’a jamais encore dépassé 8% de l’électricité produite par les grands pays n’ayant pas à disposition des montagnes à gogo comme les scandinaves).Mais il est vrai que peu de gens veulent accepter les chiffres quand ceux-ci invitent à revoir le dogme tandis que planète comptabilise impitoyablement tout gramme de CO² produit.

Dan

Il ne doit pas y avoir que des idiots à la DGEMP et ils se sont entourés de conseiller dont l’ADEME et le MEDAD. Je pense qu’ils doivent avoir acquis, comme beaucoup de gens rationnels, la certitude que ce qui va exploser, c’est les émissions de CO2 pas (tellement en France d’ailleurs). Pour se convaincre de ce phénomène, il suffit effectivement de lire attentivement toutes les publications chiffrées et argumentées et accessoirement de lire les commentaires d’Enerzine, calculette à la main. L’optimisme n’y changera rien, nous avons déjà largement débattu du recours aux EnR pour savoir que ce n’est pas l’éolien ni le photovoltaïque qui vont nous sauver en 2020 ou 2030 (ni nous, ni le Danemark ou l’Allemagne). D’ailleurs, s’agissant du total de l’énergie dépensée et notamment des transports, on peut s’interroger sur la contribution de ces deux modes qui ne propulsent pas les véhicules… à moins qu’ils soit électriques… encore eut-il fallut en faire une priorité du Grenelle de l’environnement ! Je préfère que nos politiques partent de ce rapport plutôt que de la lecture béate des communiqués de presse des entreprises “innovantes”.

Momo

NON , il n’est pas ” plus facile d’economiser l’energie que d’en produire + “, car il faut enormement INVESTIR pour avoir ce resultat d’une diminution notable et massive de la consommation ( c’est meme une des definitions du progres technologique , l’augmentation des rendements , de la productivite …. et de la rentabilite a la fin ! … mais a la fin seulement ! ) Les maisons et les bagnoles consommeront moins DANS 20 ans , pas ” EN ” 20 ans , et le parc d’habitation ne se renouvelle qu’ a hauteur de 1 % / an ! Si on devait isoler tout le parc d’un seul coup , on ne devrait travailler et produire QUE POUR CELA … Et nos bagnoles actuelles mettront statistiquement 10 / 12 ans voire + a disparaitre , tt. en continuant a consommer …. comme maintenant ! Et les reductions de la demande ” habitat pur ” seront ( helas ! ) largement compensees par les autres demandes ” industrielles et autres tertiaires ” . Comment peut-on affirmer que les transports en commun + le ferroutage ( qui sont a mes yeux des solutions de grd. bon sens , mais ne vont pas pouvoir TOUT resoudre ! )vont diminuer de 50 % les besoins en energie futurs ? C’est quoi ce chiffre magique ? Par contre TOUT progres est bien venu ,TOUTE amelioration de rendement(s) et de productivite(s)aussi , sachant que cela a lieu ts. les jours et a deja eu lieu , et depuis des decennies ( mais transformes en tjrs. + de confort , de loisirs et de longevite …. en tt. cas pour ns. les Europeens depuis 60 ans env. ) Ne pas oublier non plus qu’une ( trop )” forte volonte politique ” peut s’apparenter a une dictature ! Pourvu qu’on s’en sorte sans en arriver la , ce serait trop bete( a mes yeux a moi )

Dan

Pour rebondir sur ce qu’à exposé Momo, oui le progrès amène régulièrement une amélioration des rendements, c’est un processus continu avec quelques belles ruptures. D’ailleurs, je vous invite à lire attentivement le document de la DGEMP car à la page 20 (la dernière) on a l’indicateur d’intensité énergétique. En effet, en France ça s’améliore. En 2030 nous serions à 62,7 au lieu de 100 en 1990. cela veut dire que nous dépenserions 37 % d’énergie en moins pour obtenir la même quantité de PIB (richesse). Seulement pendant ce temps le PIB augmente et annule en valeur absolue les gains réalisés. Oui, il faut investir pour dépenser moins, mais le retour sur investisement sera lent, car il faudra d’abord consommer de l’argent et de l’énergie pour construire les nouvelles technologies.

Filvert

Oui il faut investir pour améliorer les rendements, mais c’est plus facile d’investir lorsque l’énergie et les matériaux ne sont pas inabordables.Dans cinq ans le pétrole aura doublé en prix, triplé dans dix ans… de même que les matières premières.Une maison des années 1970 avec 2% d’augmentation du prix de l’énergie sur un siècle vous aller payer 14 fois son prix de construction pour la chauffer en un siècle. En investissant 30% du prix de la maison pour très bien l’isoler vous aller économiser autour de 10 fois (1000%) de son prix en chauffage sur un siècle. Et sans doute beaucoup plus si l’énergie continue à monter de 10 à 20% par an comme depuis 2003. La rentabilité qui était de 10 ans passera vite à 5 ans si l’énergie progresse toujours autant.Une maison est comme une voiture, on la repaye entièrement par sa consommation énergétique. Tous les 50 ans lorsque le pillage de la terre était facile, mais si il faut produire entièrement l’énergie se sera tous les 20, 10 ou 5 ans selon l’isolation.Avec un plan d’isolation obligatoire comme il est prévu bientôt cela créera énormément d’emplois (80% pour la main d’œuvre, 20% pour les matériaux).Le remplacement des ampoules à incandescences pour les ampoules économiques, puis par les Leds va réduire notre consommation.Les ordinateurs consomment de moins en moins…Pour les transports le litre de l’essence à 2, 3 ou même 4 euros va résoudre le problème. La SNCF est en train de se placer pour le ferroutage.Les investissements dans les économies d’énergie crées des emplois locaux alors que l’importation d’énergie (pétrole, gaz, charbon, uranium…) fait partir l’argent qui ne servira pas à notre économie.

Sicetaitsimple

et beaucoup de bon sens en rêgle général…Un petit rappel quand même, la “commande” de l’étude DGEMP est l’évolution dans un scénario “business as usual”. Il ne faut effectivement pas réver, mais un certain nombre de choses peuvent évoluer au delà de l’amélioration effectivement continue des rendements et de l’efficacité energétique si de reelles politiques et les moyens associés sont décidés.Soyons optimistes! Ca reste la première piste (l’efficacité energétique), mais effectivement ça prend du temps car on ne remplace pas un parc automobile et encore moins un parc de logements en quelques années. C’est pourtant bien là que tout se joue vraiment. Le reste ( renouvelables notamment) contribue, mais ne résoudra certainement pas le problème tout seul.

Sicetaitsimple

C’est vrai, même si l’efficacité energetique s’améliore, les emissions augmentent parce que le PIB augmente. Très clairement, si on raisonne “france”, n’allons pas nous auto-flageller et conservons nos emplois industriels. On n’en a pas parlé alors que ça participe à la réduction globale des émissions. Si les emissions de CO2 diminuent en france parce que toute l’industrie s’est barrée en Inde ou en Chine, on aura tout gagné! Moins d’emplois, et plus d’émissions de CO2 au niveau mondial….Je ne souhaite pas être citoyen d’un pays modêle ( à court terme, en regardant les chiffres) en matière d’émissions de CO2 parce qu’il a renoncé à être une acteur innovant de l’industrie lourde et qu’il a externalisé les émissions de CO2 necessaires à sa consommation. Les lendemains MacDo, assurances et services, j’ai quelques doutes…Il y a un endroit où doit quand meme se créer vraiment les richesses.

Fx26150

   De quel plan d’isolation obligatoire parlez-vous Filvert ? Si nous en sommes-là encore une fois, c’est à cause de ce foutu dogme qui veut que l’on peut CON-sommer toujours plus d’énergie.

Sicetaitsiple

Il n’y a pas de miracle. Le monde (moderne, pas celui de la chasse et de la cueillette) tourne parce qu’il transforme des matières premières mais aussi de la matière grise et de la “force de travail” en plus-value. Mais la matière grise ne suffit pas..C’est tout l’avenir des renouvelables, une matière première gratuite et “eternellement” renouvelée.Mais ce n’est que l’avenir, en attendant on est quand même majoritairement (un peu moins en france) sur le fossile…qui coute aujourd’hui beaucoup moins cher à l’utilisateur que nous sommes tous.Bon courage, au moins ce site nous permet de partager et d’avancer. Cordialement.

Meilleursolutio

La meilleur solution est de recycler le CO2  !!!charbon -> CO2 air -> plante -> stockage  en souterrain -> charbon Et oui le charbon est une énergie renouvelable !!A condition de n’en consommer que 1 Kg par an.

Dan

La boucle est bouclée, le charbon est devenu vert. Il faut le dire aux allemands et aux chinois. Si on se place à l’échelle des milliards d’années et du cosmos, toutes la matières radioactives sont naturellement recyclables !

Dan

pour revenir à des choses plus immédiates : Afin de décoder le rapport DGEMP : le PIB en 1990 était de 1029 milliards d’Euros, en 2000, il était de 1441 G€ (+ 40,1 %) et en 2006 de 1792 G€ (+ 74,2 %). Si on prend l’hypothèse 2030 à 2606 G€ cela fait une augmentation de 1577 G€ ou + 153 % de richesses en 40 ans. Comme le PIB pourrait être multiplié par 2,5 en 40 ans, il faudrait que l’intensité énergétique diminue dans les mêmes proportions pour que l’on reste au niveau de consommation de 1990. Cela veut dire que l’indice en 2030 ne devrait pas être de 62,7 mais 39,5 ! Seulement, la pauvreté et la régression ne sont pas des solutions viables aux problèmes de l’énergie en France. Car chaque fois que l’on paupérise un peu plus la société, les gens diffèrent les achats de matériels énergétiquement performants. Comment expliquez vous qu’il y ait encore des français qui utilisent des petites voitures qui consomment plus de 6 litres au cent et des réfrigérateurs qui consomment plus de 200 kWh par an ? Je suis d’accord avec sicétaitsimple, la France obtient aussi de bonnes performances en CO2 à cause des délocalisations de l’industrie lourde (reste à délocaliser l’aciérie de Dunkerque !). Notre richesse se crée donc largement ailleurs (même dans les EnR, par exemple certains panneaux photovoltaïques et chauffe-eau solaires viennent de Chine). Nous, nous faisons dans le tertiaire qui consomment essentiellement de l’électricité… nucléaire ! On peut jouer contre les asiatiques jusqu’à un certain point, en étant conscient qu’ils sont de plus en plus les garants de notre PIB. En conclusion : relire l’histoire de Fernand Raynaud “le douanier”

Filvert

Comme pour le contrôle technique des voitures au début était informatif, il a fait place à une obligation de réparation.Pour l’habitat le diagnostique thermique est informatif mais dans 10 ans il y aura obligation de remise aux normes pour toutes les ventes puis pour toutes les maisons 5 ans plus tard.

Fx26150

Merci, cela confirme bien ce que j’avais compris.

Olivier

Electricité thermosolaire : qu’attend la France ? http://www.trec-france.org