Le consortium mené par Iberdrola et EOLE-RES a débuté deux campagnes d’étude géotechnique et géophysique sur le site du projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc.
Ces études conduites par la société Ailes Marines** doivent parfaire le dimensionnement et le design des fondations et confirmer les modes d’installation en mer des éléments du futur parc éolien. Ces campagnes se déroulent sur le site du projet du futur parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc.
Ailes Marines a mandaté la société GeoSea, filiale du groupe DEME, pour la réalisation de ces deux campagnes qui portent sur :
• Une étude géophysique engagée depuis le 26 août 2012 pour une durée de 45 jours. Cette étude réalisée à l’aide de sondages par sonar à partir du navire Ixplorer affrété par GeoSea, déterminera précisément la topographie et la composition des fonds marins du site.
• L’étude géotechnique engagée depuis le 16 septembre 2012 pour une durée de 35 jours. Cette étude réalisée à partir du navire plate-forme Goliath affrété par la société GeoSea, repose sur une série de carottages d’une profondeur de 30 mètres, qui sont réalisés à partir du navire plate-forme Goliath. Les informations recueillies à l’issue de cette campagne et des analyses qui suivront, permettront de mieux caractériser le sous-sol du site.
Ces deux campagnes d’études, géotechnique et géophysique, permettront de parfaire le dimensionnement et le design des futures fondations des éoliennes (treillis métallique nommés « jackets ») et de confirmer les modes d’installation en mer des éléments du futur parc tels que les fondations, les câbles, la sous-station électrique et les éoliennes.
"Avec le démarrage de ces deux études, Ailes Marines vient de franchir une première étape déterminante dans le développement du projet éolien de la Baie de Saint Brieuc. Ces études et les informations recueillies doivent nous permettre de parfaire notre connaissance des fonds marins et sous-marins du futur site du champ éolien, afin de réaliser un projet en parfaite adéquation avec les caractéristiques du milieu" a déclaré Emmanuel Rollin, Directeur du projet Ailes Marines.
Ces deux campagnes d’études s’inscrivent dans la période dite de « levée des risques » du projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc, telle que définie dans les conditions de l’appel d’offres du gouvernement. En effet, les conditions du processus d’appel d’offres exigent, entre autres, la réalisation par la société Ailes Marines d’études d’ingénierie dans les 18 mois suivant la nomination du lauréat, en avril 2012.
** Société créée par Iberdrola et EOLE RES.
* Conformément aux dispositions du code de l’environnement, Ailes Marines a saisi la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) le 20 juillet 2012, pour le projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc. Le 5 septembre 2012, la CNDP a décidé l’organisation d’un Débat Public. La Commission a nommé M. Antoine Dubout Président de la Commission Particulière du Débat Public, en cours de mise en place pour le projet. Le Débat Public est actuellement en phase de préparation. Ce communiqué de presse ne préjuge en rien l’issue du Débat Public et les sujets qu’il contient pourront y être débattus.
ces projets « offshore » sont bien près des côtes, avec un gros génie civil carotage betonnage, les pêcheurs de la Baie de Saint Brieuc vont adorer, eux qui sont exemplaires d’une gestion durable de la ressource. Quid de la réversibilité qu’on invoque à tous bouts de champ pour tous les projets ENR terrestres? Vivement les éoliennes flottantes!
sans chercher à convaincre les pro-éo, je recommande aux associations locales de se préparer à une action en Justice contre la société privée qui va réaliser / exploiter ce site pour préparer une action en dommages et intérêts pôur « dévalorisation du parc immobilier et touristique » et faire payer ces profiteurs qui se foutent du plus beau site d’Europe. Des milliards de dommage-intérêts. Autant aussi attaquer l’administration qui va décerner le OK administratif. L’audace du lobby venté n’a pas de limite: demain ils demanderont d’en construire sur la butte Montmartre et Tour Eiffel.
Bah on en reparlera avec les centaines d’emplois permanents, les zones de reproduction de pêche crées et qui vont permettre de reconstituer les stock et donc de recréer plus de valeur pêche… Quand au tourisme et à l’immobilier il est clair que la bretagne, le languedoc roussillion qui ont beaucoup d’éoliennes terrestre sont sinistrées : plus aucun touriste, des maisons bradées à l’euro symbolique à cuase des ignobles et abominables éoliennes. D’ailleurs l’ONU est en train de créerun statut de réfugié éolien, pour accueillir les millions de personnes qui fuient lesterritoires condamnés à tout jamais par la presence des monstres. Et je ne parle pas des vers de terre et autre pigeons voyageurs, chevaux et moustiques qui ont déserté ces régions. Exigeons des billions de billiards de dommages et interet ! Pendons les en place publique ! démantelons EDF AREVA et Alstom responsable de ces affreux projets ! Tous au bagne et vive le nucléaire et les énergies fossiles !
Mais ne vous inquiétez pas, tous les grincheux, les fana du tribunal et autre casse-c… de chque commune concernée de près ou de loin (pas dur d’en trouver dans chaque comune, vous savez, le voisin atroce et à moitié fêlé qui porte plainte contre tout le monde) vont farcir ces projets de recours, les rendre encore plus couteux pour la CSPE et les retarder de 6/7ans pour au final se faire débouter, mais quel plaisir ils auront eu à faire ch… les géants français de l’énergie ! 🙂 Pour des machines à 15/30km des côtes, qui seront visibles au pirequelques heures 1 jour sur 3 ou 4 et pour un angle dans notre vision d’à peine quelques degrés…
je suis un peu perplexe sur la création de valeur pêche avec l’implantation de gros génie civil au milieu d’un banc de coquilles Saint Jacques.
Ne vous en faites pas, les coquilles (et les poissons) reviendront après quelques mois de désagrément….Et ils et elles seront bien tranquilles pour se reproduire car il n’y aura pas de pêche dans ces espaces. SSur le long terme, tout le monde y gagnera.
Elles ne seront plus péchées dans la zone du parc, et la coquille st jacque comme beaucoup d’espèce se reproduit en essaimant. Aujourd’hui on ne peut pêcher la C ST jaques que quelques heures par an tant la ressource est limitée. En créant un sanctuaire ça permet d’avoir une zone qui essaime sur le reste de manière permanente.
je suis bien au courant de la rareté de la ressource, raison de ma perplexité! j’imagine que l’Ifremer adhère au raisonnement et sera consultée comme les pêcheurs concernés au 1er chef. merci de votre réponse et celle convergente de sicetaitsimple
En plus de la zone mise en sanctuaire, l’exploitant devra au titre des mesures complémentaires financer des campagnes de reproduction et de lâchages de millions de larves. Je vous conseille aussi la lecture de ce rapport : {94DA444B-77BC-42FB-9277-A6183D0A0E82}