Eolien en mer : EDF EN et WPD offshore déposent 2 nouvelles offres

Dans le cadre du 2ème appel d’offres éolien en mer français, le consortium européen comprenant EDF EN et WPD offshore a annoncé avoir déposé 2 offres, pour les projets du Tréport et des îles d’Yeu et de Noirmoutier.

Pour un total de 1.000 MW de nouvelles capacités à installer d’ici 2023, ces deux offres soumises renforceraient le plan industriel déjà engagé avec Alstom, partenaire des turbines.

En mars 2013, l’Etat a lancé un appel d’offres portant sur la construction et l’exploitation de deux parcs éoliens d’ampleur à implanter en mer :

1. Une zone située au large du Tréport en Haute Normandie ;
2. Une zone entre les Iles d’Yeu et de Noirmoutier dans le Pays de la Loire.

Chaque zone offre une capacité de 480 à 500 MW à mettre en service entre 2021 et 2023.

Cet appel d’offres national de 1.000 MW vient s’ajouter au premier appel d’offres de 2.500 MW, lancé en 2011 qui comprenait cinq projets éoliens au large des côtes françaises (Manche et Atlantique). Parmi les quatre lots attribués par le Gouvernement, trois ont été remportés par le consortium EMF animé par EDF Energies Nouvelles : les projets de Fécamp (498 MW), de Courseulles-sur-Mer (450 MW) et de Saint-Nazaire (480 MW). Les mises en services de ces projets pourraient débuter à partir de 2018.

La candidature pour ces 2 projets supplémentaires, confirme l’ambition du consortium, avec Alstom comme fournisseur des éoliennes, de bâtir et de consolider un plan industriel ambitieux et de contribuer de significativement au plan de charge des usines créées par Alstom. Ces nouvelles capacités pourraient favoriser le déploiement à l’export.

La mise en œuvre de ce plan industriel a été amorcée avec 4 usines Alstom destinées à la fabrication des différents composants clés des éoliennes, qui créeront à terme 5.000 emplois dont 1.000 directs. Les deux usines de Saint-Nazaire, qui produiront les nacelles et les génératrices, sont en cours de construction depuis le printemps 2013 et devraient être achevées en 2014. La demande de permis de construire pour les deux usines à Cherbourg pour les pales et nacelles sera déposée très prochainement.

En incluant les activités de construction et d’exploitation-maintenance environ 8.500 emplois directs et indirects qui seraient ainsi créés à l’échelle des cinq projets offshore français, créant ainsi une véritable filière dédiée à l’éolien en mer. De plus Alstom et EDF Energies Nouvelles ont réalisé un travail en amont en renforçant les échanges avec les partenaires locaux telsque Neopolia et Vendée Expansion afin d’identifier et de qualifier les sous-traitants de la filière.

Parallèlement, Alstom a finalisé l’installation en mer de son éolienne offshore de nouvelle génération Haliade™ 150 – 6 MW, l’une des plus puissantes du marché, au large des côtes d’Ostende sur le site de Belwind en Belgique. Il s’agit également de l’une des éoliennes en mer les plus efficaces avec un rendement de 15% supérieur à celui des éoliennes de génération actuelle.

Après l’obtention de la certification IEC1 de la courbe de puissance délivrée en mai 2013 sur le premier modèle installé à terre au Carnet dans la région pays de la Loire, l’Haliade 150 continuera de faire ses preuves avec l’obtention de la certification complète de la machine courant 2014. L’installation en mer permettra quant à elle de tester le comportement de l’éolienne dans un environnement marin pour lequel elle a été spécifiquement conçue et développée.

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s4m

EDF sera en concurrence avec GDF/AREVA sur ces sites : Par ailleurs, pour ces sites, AREVA propose une éolienne de 8MW ! On peut s’attendre à ce que chaque consortium obtienne un site.