En 2012, l’énergie provenant de sources renouvelables** a contribué, selon les estimations, à hauteur de 14,1% à la consommation finale brute d’énergie de l’UE28, contre 8,3% en 2004, première année pour laquelle cette donnée est disponible.
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie constitue l’un des indicateurs clés de la stratégie Europe 2020. L’objectif de l’UE28 est que cette part atteigne 20% d’ici 2020.
Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des différences dans les situations de départ ainsi que du potentiel d’énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre. Ces données, publiées par Eurostat, l’office statistique de l’union européenne, soulignent le développement des sources d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique de l’UE28 et des États membres.
Plus fortes hausses de la part des énergies renouvelables entre 2004 et 2012 en Suède, au Danemark et en Autriche
Depuis 2004, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie s’est accrue dans tous les États membres.
Au cours de cette période, les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Suède (de 38,7% en 2004 à 51,0% en 2012), au Danemark (de 14,5% à 26,0%), en Autriche (de 22,7% à 32,1%), en Grèce (de 7,2% à 15,1%) et en Italie (de 5,7% à 13,5%).
Les plus fortes proportions d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie ont été observées en 2012 en Suède (51,0% de la consommation énergétique provenait d’énergies renouvelables), en Lettonie (35,8%), en Finlande (34,3%) ainsi qu’en Autriche (32,1%), et les plus faibles à Malte (1,4%), au Luxembourg (3,1%), au Royaume-Uni (4,2%) et aux Pays-Bas (4,5%).
En 2011, l’Estonie avait été le premier État membre à parvenir à son objectif national Europe 2020 et, en 2012, la Bulgarie, l’Estonie et la Suède ont chacun déjà atteint leur objectif 2020 (respectivement fixé à 16%, 25% et 49%).
** Les sources d’énergies renouvelables comprennent l’énergie solaire thermique et photovoltaïque, l’énergie hydraulique (incluant l’énergie provenant des marées, des vagues et des océans), l’énergie éolienne, l’énergie géothermique et la biomasse (incluant les déchets biologiques et les biocarburants liquides). La contribution de l’énergie renouvelable provenant des pompes à chaleur a également été prise en compte pour les États membres disposant de cette information.
L’énergie renouvelable délivrée aux consommateurs finaux (industrie, transport, ménages, services y compris services publics, agriculture, sylviculture et pêche) correspond au numérateur du ratio de l’objectif Europe 2020. Le dénominateur, c’est-à-dire la consommation finale brute de toutes les sources d’énergie, couvre l’énergie totale délivrée aux consommateurs finaux à des fins énergétiques ainsi que la déperdition d’énergie dans la transmission et la distribution d’électricité et de chaleur.
Bravo, 14% en 2012, ça reste en ligne pour atteindre 20% en 2020 !!! Sinon, le cas français (passage de 12,7% en 2010, à 11,3% en 2011, puis 13,4% en 2012) conduit à s’interroger sur la méthodologie de calcul de ces statistiques. Pourquoi cette baisse en 2011 ? Les Pompes à Chaleur en particulier sont-elles prises en compte depuis 2012? Est-ce uniquement en France? Avis bienvenus.
Une année historiquement faible pour la production hydroélectrique. (déficit de précipitations) Egalement une année baisse en consommation de bois énergie plus difficile à comprendre. La France est plus un boulet qu’une locomotive pour atteindre les objectifs EnR dans l’UE, mais reste au top du top pour donner des leçons à ses partenaires.
la Suède, qui grâce à son excellent rapport surface/habitants a su exploiter ses ressources forestières. Et ne parlons pas de la Norvège, hors EU, la me^me chose en mieux et avec l’hydroélectricité. En revanche, passer de la production d’enr électrique pourarriver à la pconsommation brute du total énergie, j’avoue ne pas m’expliquer les chiffres. Pas de chauffage (hors bois et électricité), pas de transports (sauf gazogènes, avions solaires et VE) pas d’énergie autres que biomasse et électricité dans l’industrie ?
pour pas grand chose: Avant 2004: * La Suède faisait 50% de son courant par hydaulique * La Norvège 99% * L’Autriche (je n’ai pas le chifffre) mais beaucoup de barrages Ce qui est curieux est l’norme absence de l’Allemagne qui est considéré comme l’exemple même de la vertu écologique… Il est vrai que lorsqu’on a une énergie qui piétine (Allemagne; Angleterre avec 7 GW éoliens annulés en 2 mois..), voire régresse (Espagne), la seule chose qui reste est de se consoler en sonnant du clairon!
« L’énorme absence » de l’Allemagne, c’est une blague ? A elle seule elle produit pas loin de 20% des EnR de l’UE. La part de ces énergies progresse en moyenne de 14% par an depuis 2010. Et pourquoi faudrait-il regretter que des pays qui ont un fort potentiel hydraulique l’utilisent ? Vouloir s’appuyer sur le solaire en Norvège c’est un peu comme miser sur l’hydroélectricité au Sahel…
Ca fait moins de 1% par an en moyenne, alors que les premiers % sont quand même les plus faciles et que certaines ressources ( biomasse) ne sont pas infinies ni « gratuites » ( je parle bien de la ressource, je ne dis pas que PV ou éolien sont gratuits….) atteindront leur limites. Y’a du boulot….
Bonjour, Le tableau d’ENR par pays laisse songeur. En effet, la France avait un taux d’énergies carbonnée faible grâce au nucléaire. Au lieu d’valuer les améliorations possibles et « aisées » de fermeture de centrales caarbonées (fuel, charbon, gaz) qui ont des productionsunitaires faibles pour les remplacer par des ENR, on pénalise la France qui partait avec un parc nucléaire important (75 à 90 % de la production selon les sources) en lui imposant un seuil à atteindre supérieur à celui des autres pays sans nucléaire. Notre capacité de production hydroélectrique est bien exploitée, difficile à amplifier, la fermeture de tranches de centrales nucléaires impose une capacité de production en ENR massive (une tranche de nucléaire représente de 600 à 1000 MW contre 200 à 600 MW pour des centrales carbonées). Un autre point à prendre en compte est la consommation d’énergies carbonées importées dans le total. L’allemagne a fermé ses centrales carbonées et ses centrales nucléaires, mais achète à vil prix de l’énergie carbonée des pays de l’Est. Les chiffres sont automatiquement faussés. Une bonne solution serait en France de cesser de vendre de l’énergie nucléaire à vil prix pour pouvoir enfin fermer des centrales. Comparez la production française et ses exportations et il apparait automatiquement la possibilité de fermer plusieurs réacteurs. Mais les allemands, anglais, italiens, suisses ne vont pas être contents…
Les pourcentages sont par rapport à l’énergie finale, pas par rapport à l’électricité seule. Si vous voulez mieux comprendre, regardez le premier lien fourni par Zoziau (fichier Shares2012). Pour la suite, ( à partir de « un autre point ») votre discours est un peu confus….
Si on se réfère à Observ’ER que nous citions souvent il y a quelques années, les résultats des deux grands pays amis européen : la France et l’Allemagne, nous avons les résultats suivants fin 2012 (en énergie brute finale) : France = 13,7 % d’EnR donc 86,3% de FOSSILE + FISSILE Allemagne = 12,3 % d’EnR donc 87,7 % de FOSSILE + FISSILE Donc rien de bien nouveau sous le soleil. Pour l’immense majorité des grands pays industrialisés, l’économie et la vie carbure à plus de 80 % aux énergies non renouvelables.
Analyser la situation de manière statique n’a aucun sens. Il faut raisonner en dynamique et en potentiel de croissance. Gagner de manière régulière un point de pourcentage chaque année, sur le plan de l’énergie finale cela représente des quantités énorme d’énergie. Et cela reste une moyenne, car en Europe, il y a beaucoup de pays qui ne joue pas le jeu (dont la France). Si on regarde uniquement la production d’électricité, il faut quand même reconnaître que l’on assiste à une mutation très rapide de la structure d’électricité européenne en faveur des ENR. Rien qu’en 2013, l’UE a installée 35 GW de puissance électrique supplémentaire, 32 % d’éolien (11,2 GW), 31 % de solaire (11 GW), 21 % de gaz (7,5 GW), 5 % de charbon (1,9 GW) 4 % de biomasse (1,4 GW), ….., et 0,3 % de nucléaire (120 MW). Mais dans le même temps, l’UE a mis hors servive 10,1 GW de centrale gaz et 7,7 GW de centrale charbon. Même en prenant en compte les facteurs charges plus faibles pour les ENR, la structure de la production électrique évolue très rapidement en faveur des ENR. Dans les prochaines années, le rythme de progression des ENR sera moindre mais la fermeture de nombreuses centrales charbon, gaz et nucléaire obsolètes devrait faciliter l’accroissement de la part ENR. Le plus énorme, dans tout ça c’est que l’on observe la même évolution au niveau mondial. De 2002 à 2012, la part des ENR dans la production d’électricité est passé de 18,3 % à 20,8 % en 2012, alors que la part de l’hydro, première filière renouvelable, a nettement diminué. Et qui est responsable de tous ça? La Chine, en grande partie, qui ne cesse d’installer des barrages, des parcs éoliens et photovoltaïques à coups de dizaines de GW. L’Europe contribue également comme je viens de le montrer un peu plus haut. Mais on observe également ce même phénomène de mondialisation des ENR dans toutes les régions du monde. Auriez-vous cru, il y a quelques années qu’on installerait en 2013, en une seule année, 37 000 MW de centrales PV et 36 000 MW d’éoliennes. Quelle dommage que les industriels français ne soient pas présents sur ces marchés! Cela aurait pu créer tellement d’emplois. Heureusement les compagnies énergétiques comme EDF et GDF/Suez qui répondent à des logique de marché sont très présentes sur ces marchés, au niveau mondial j’entends bien.
@ Sunny « Si on regarde uniquement la production d’électricité, il faut quand même reconnaître que l’on assiste à une mutation très rapide de la structure d’électricité européenne en faveur des ENR. » Le PV et l’éolien sont intermittents. Quand il n’y a pas ou peu de soleil, càd à dire le matin, le soir et la nuit, le PV ne produit quasiment rien. Son facteur de charge est ainsi de l’ordre de 11-12%. Quand il n’y a pas/peu/trop de vent, l’éolien ne produit lui aussi quasiment rien. Son facteur de charge est ainsi de l’ordre de 25-26% pour l’on-shore, 30-35% pour l’offshore. L’intermittence n’est pas un problème, me direz vous, si on peut stocker cette électricité. Or le stockage de l’électricité est un sujet sur lequel l’humanité travaille depuis maintenant la fin du 19ième siècle, sans grand succès. Raison pour laquelle on dit exagérément aujourd’hui que « l’électricité ne se stocke pas ». Les STEP ne peuvent pas être construites partout, et aucune technologie – air comprimé, volant d’inertie, électrolyse puis combustion – ne semble avoir un potentiel de rentabilité suffisant pour changer la donne à court ou moyen terme. Il font donc s’attendre à moyen-long terme à ce que les ENR intermittentes ne reste qu’une source d’énergie électrique d’appoint. Le PV et l’éolien c’est très bien, mais c’est du détail. Et c’est très bien de s’extasier devant quelques petits pays montagneux affichant de gros scores d’ENR dans leur mix, mais leur cas n’est pas transposable au nôtre. La vraie question est donc : Sans même parler de vouloir toucher au quart nucléaire, qu’est-ce qu’on fait pour les deux tiers fossiles de notre consommation d’énergie ? Ces deux tiers qui vont se tarir d’ici le siècle à venir ?
Et pour continuer sur le reste de l’Europe : Tout un tas de pays se sont lancés dans un programme très ambitieux de PV et d’éolien : Danemark, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, etc. Or ces pays commencent à atteindre la limite de ce qui est possible techniquement et économiquement : Ils saturent leur réseau et celui de leurs voisins, et ils tirent la langue pour payer les factures. Autrement dit, ils atteignent le bout de leur modèle de décarbonnement électrique. Pourtant il leur reste encore les deux tiers du chemin à parcourir… Que vont ils faire maintenant ? Alors qu’ils émettent encore deux, trois, dix fois plus de GES que nous pour produire leur électricité ?
Les moyens de stockage que vous citez sont ceux qu’on enseigne en France dans les universités très conservatrices comme Polytechnique ou les Mines. En 2014 on peut déjà dire que le stockage d’énergie est un énorme succès de R&D … On observe de nombreuses techniques que vous ne citez pas entrent en production Les supercapacités sont déjà déployées dans les transports en communs : bus en Chine, trains en Corée – freinage récupératif sur trains et tamways en France, automobiles (Toyota Yaris RT), bateau bus en Bretagne (Bolloré) Nouvelles technologies de batteries notamment au sodium entrent en production à grande échelle aux états unis Hybrides batteries+capacités (Volvo) Le lithium aussi : Usine géante Tesla + Panasonic , Subvention au stockage PV par batteries en Allemagne.. L’hydrogène progresse dans le B2B mais souffre d’un parc installé = zéro dans le grand public. La première auto grande série sort l’année prochaine (Toyota), une série de 1000 est actuellement déployée (Hyundai), GM, Daimler, Nissan, WV , Mercedes, …… En fait tous les autres acheteront des licenses pour leurs propres modèles quand il y aura des infrastructures de recharge. Les pays déjà équipés sont l’Allemagne, Japon, Californie et Norvège Dans le secteur public on a GRHYD dns le nord de la France qui exploite l’Hytane dans des moteurs à CI de transports publics. Tout cela sera enseigné dans les vénérables universités françaises lorsque ceux qui les utiliseront en deviendront les enseignants (et siègeront à l’académie) soit une petite soixantaine d’années. Sur le terrain , ces techniques deviendront courantes dans les 5 ans
On peut ajouter à la panoplie présentée les possibilités de liens entre les réseaux électriques et gaziers via la méthanation. Et surtout du négaWatt indispensable quel que soit nos orientations futures pour tout scénario crédible et responsable.
J’ai oublié de citer le smart grid.. C’est un autre vaste dossier mais dans l’absolu, des solutions de stockages sont installées chaque jour en europe , en quantités Mais voilà elles stockent ce qui les arrange compte tenu de la tarification de l’électricité qui ne tient aucun compte des coûts de production réels. Si les opérateurs veulent vraiment profiter de ce stockage et bien plus encore, il faut des tarifs modulés avec un système d’information robuste. Non seulement les stckages-déstockages lisseront les courbes de production/consommation , mais en plus , de très nombreuses installation grandes consommatrices trouveront le moyen d’optimiser leurs coûts électriques en évitant les « heures pleines » Cette question n’a rien de technique , c’est un problème de ronds de cuir, comptables et autres tarzans du secteur tertiaire.. (politiciens notamment) Un député a demandé la détaxe de l’électricité heure creuse utilisée pour l’electrolyse. C’est un bon début. En attendant , le profil du stockage en 2014 s’oriente vers de nombreuses installations de petite taille et rien ne fonctionnera correctement tant que les tarifs de 19:00 en décembre seront les mêmes qu’en juin à 14:00 Bachou, vous nous avez monté l’étendue de votre ignorance en matière de stockage , essayez de faire mieux sur cette question qui vous concerne beaucoup plus : création d’un contrat de fourniture électrique avec barème indexé sur le prix spot !
@Sunny En fait tout dépends des surcapacitées ENR que vous placez. Si vous surdosez et diversifiez beaucoup les ENR, associées à beaucoup de capacité stockages (en puissance et en capacité), ça peut le faire avec peu, voire pas du tout de backup fossiles. Le problème c’est que la pluspart du temps ça fait doublon, et qu’il faut quand même payer le cout de construction, de maintenance et d’entretient qui devient alors exorbitant. A l’opposé, si votre mix est faiblement ENR et fortement Fossile, vous êtes plutôt sur un optimum économique car chacun des moyens est exploité plus correctement. Il faudra une sacré augmentation du cout des fossiles pour forcer economiquement les pays a aller vers une forte pénétration des ENR. Sinon ça restera un appoint, comme le dit bachou. Vous avez raison sur le fait qu’il arrive que les ENR intermittantes soient en phase avec le besoin, et de nous l’illustrer par un cas particulier qui doit représenter moins de 1% du temps en moyenne. Mais pour EDF qui doit fournir 100% du temps ils ont une approche différente dans leur analyse. Lionnel nous dresse une lithanie des « nouveaux » modes de stockage (j’ai mis entre guillemets car pour la pluspart connus depuis des décenies). Par contre il est assez rare de voir des données chiffrées sur les cout « tout compris » de ces dispositifs (construction, amortissement, entretien pour un usage de stokage des volumes nécessaires au réseau, et non dans un cas d’exploitation idéal). Ces couts ne sont pas connus car bien souvent ces technos n’en sont encore qu’au stade expérimental ou prohibitifs. La smartgrid va se développer, c’est sur car elle est profitable à toutes les options de mix. Par contre ce moyen a une « capacité limité » si on veut qu’elle soit sans sans forte gène pour les usagers. Son potentiel est bon pour un mix répétitif à l’echelle de la journée, mais pour les besoins erratiques de la plupart des ENR, c’est assez limité.
Le catalogue est effectivement relativement exhaustif, mais il y manque comme vous le faites remarquer ce que ça coute, et j’ajouterais ce que ça rapporte…. La techno c’est bien, mais ce n’est pas suffisant pour faire un « business case ». Pour préciser tout de suite, je ne parle pas de zones non interconnectées dont la référence de prix de l’électricité est généraement une production à base de gazole.
de Bachoubouzouc… Vous feriez bien de ne pas donner trop vite de leçons, car je lis ensuite: « Que fait alors EDF? Il achète à un prix très élevé sur le marché spot de grande quantité d’électricité photovoltaïque produit par les allemands. » Pas de chance, quand les allemands produisent « de grande quantité d’électricité PV », bah les prix sont très bas…. Vous pouvez vérifier, même en ce moment (il fait très beau en Allemagne), les prix en milieu de journée sont plutôt plus faibles que le matin ou le soir.
Vous nous dites un peu plus haut: « Analyser la situation de manière statique n’a aucun sens. Il faut raisonner en dynamique ». Je vous confirme que dynamiquement, le phénomène ci-dessus va s’accentuer!
Si je résume vos réponses, ça donne ceci : 1) Les facteurs de charge : vous me dites que les chiffres sont de quelques pourcents plus élevés que ceux que je donne ==> Ces quelques pourcents ne changent rien au problème. 2) Le stockage : Je vous disais qu’il n’existe aujourd’hui aucune technique avec des perspectives de rentabilité suffisante, sauf les STEP dont le potentiel est limité. ==> Vous me répondez que si, si, il existe plein de techniques, sans préciser leur rentabilité. Bref vous répondez à côté de la plaque. 3) Les smartgrids ==> Là aussi, vous pouvez agiter ce chiffon. Mais les smartgrids ont pour but d’optimiser le système, pas de faire des miracles.
Vous nous dites: « création d’un contrat de fourniture électrique avec barème indexé sur le prix spot ! ». Est-ce que vous rendez bien compte qu’en exigeant ça vous demandez aux « ronds de cuir » de détruire le « business model » de l’autoconsommation PV (si bien sûr on a une vision un peu « dynamique » comme précisé ci-dessus)? C’est vraiment pas simple de faire plaisir à tout le monde!
Encore une fois, vous pouvez très bien continuer à vous berser d’illusions, mais les faits sont là, et l’échec patent de tous les pays que j’ai cité est là pour l’attester : Qu’est qu’on fait pour les deux tiers restants de notre consommation d’énergie ? Comment font les pays européens que j’ai cité pour déjà notre niveau de décarbonnement à nous ?
@ Hervé « Si vous surdosez et diversifiez beaucoup les ENR, associées à beaucoup de capacité stockages (en puissance et en capacité), ça peut le faire avec peu, voire pas du tout de backup fossiles. » Hervé tu as raison sur un point. La situation est aujourd’hui loin d’être optimum d’un point de vue économique pour les ENR, pas encore. Pas dans les conditions actuelles du marché, moins à cause des coûts de production que du problème du stockage qui n’est pas réglé. Mais c’est techniquement possible et cela donne un horizon, une alternative. Ça fait au moins un choix. Un choix politique, un choix citoyen, un choix d’avenir pour les prochaines générations. L’EPR c’est un choix, un choix radical pour les soixante prochaines années (3 générations). C’est peut-être le bon choix, j’en suis de moins en moins sûr. Les allemands, on fait un choix avec l' »Energiewende », leur transition énergétique. Siemens a fait le choix d’arrêter le nucléaire et je peux te dire qu’ils y croient très fermement à l’offshore, à la méthanation, au nouveau système de stockage. Ils croient également aux perspectives de croissance de ces marchés au niveau mondial, bcp plus qu’à un déploiement massif des centrales nucléaires de part le monde. Les allemands ont appris des erreurs passées. Dans la prochaine EEG (loi énergie renouvelable), ils vont en mettre en place des « corridors » restrictifs pour les ENR. Ils savent qu’ils ne faut pas y aller trop vite, ne pas renouveler les erreurs que le pays à fait avec le photovoltaïque. Ils vont y aller plus progressivement, plus inteligemment pour limiter le coût sur la facture, mais il vont y aller. Ils vont adapter leur réseaux, investir dans les solutions de stockage, developper l’autoconsommation et le net-metering pour les particuliers. Ils savent que cela va leur coûter cher en terme d’investissement, mais la population est d’accord pour payer. Je travaille avec des allemands. Je peux te dire que ce ne sont pas des utopistes mais des gens responsables, pragmatiques, qui ont une vision de long terme. Les français n’ont pas encore de vision claire, ils ne savent pas, ils suivent, ils débattent. Pour la petite histoire, il y a trois ans j’ai fait une présentation à la SFEN (Société française de l’énergie nucléaire), juste après Fukishima. Je travaillais à l’époque pour association de promotion des ENR et ils m’ont demandé de faire une présentation sur la situation des énergies renouvelables en Europe. Je n’avais aucun a priori, je n’étais même pas anti-nucléaire. Quand j’étais jeune pdt mes vacances j’allais même à la pêche derrière la centrale de Gravelines (la mer était très poisonneuse à cause de l’eau chaude et des remous de la centrale). Les flics relevaient nos pièces d’identité de temps en temps. Lors de la conférence de la SFEN, j’ai réellement eu l’impression de me trouver devant des gens fermés (des ingénieurs pourtant). C’était surréaliste, impossible de discuter ou d’échanger. Il cherchait juste à gérer l’après Fukushima sur le plan de la communication, comme le ferait un parti politique. Ils prevenaient leur adhérent que cela être difficile mais qu’il allait y arriver. Après ma présentation très objective (juste l’évolution du marché), certains m’ont même demandé si j’aimais mon pays et m’ont demandé pourquoi je soutenais l’industrie allemande contre l’industrie française (Surréaliste!). Après au déjeuner, on a mangé du homard, pour peut-être deux cent convives ….. C’était pas mauvais. Je sais au moins qu’ils ont les moyens financier pour la communication.
Votre post ci-dessus est assez cohérent, sauf sur un argument, celui du revirement de Siemens. A partir du moment ou votre gouvernement à fait le choix de sortir du nucléaire, un constructeur, même si il y croit, ne peut plus continuer. Si on n’en fait pas « à la maison », c’est simplement mort. Et à partir de ce moment là, un constructeur est bien obligé de déployer une autre stratégie et une autre communication, parce qu’il vit de vente de solutions technologiques et de leur maintenance ensuite.
Non bachoubouzouk Le smart grid « optimise » certes.. mais il transferre, il efface, il substitue, au final il remplace le stockage Si un gars dans mon genre chauffe son eau avec du gaz et que la production solaire est en excedent, il n’est pas compliqué de mettre un thermoplongeur dans le ballon. Encore faut-il qu’on lui signale si l’electricité est rare ou au contraire hyper-abondante au moment de chauffer son eau. C’est encore plus évident en période de conflit avec la Russie et alors que l’Algérie préfèrerait vendre son gaz au Japon qu’à l’europe. C’est complètement idiot de bruler du gaz durant lés périodes de surproduction électrique. C’est encore plus idiot d’électrolyser de l’eau et d’injecter de l’hydrogène très cher ou de l’e-gas encore plus cher dans le réseau alors qu’il suffit d’un système d’information et une résistance à 30euros pour passer du gaz à l’électricité avec un rendement de 100% ! C’est plus que de l’optimisation : ça rend le stockage complètement inutile. Ne mélangeons pas tout, lorsque vous parlez de moyens de production « pilotable » , je réponds , système de consommation « pilotable » et même hybridation. Ca coute moins cher , les techniques sont parfaitement maitrisées et on peut aussi piloter la charge des réseaux Tout ce que proposent les pronukes , c’est des réseaux en étoile surdimensionnés pour éviter de gérer la disponibilité des ressources et l’intermittence de la demande.
mais pourtant Lionel a bien écrit: « C’est complètement idiot de bruler du gaz durant lés périodes de surproduction électrique. C’est encore plus idiot d’électrolyser de l’eau et d’injecter de l’hydrogène très cher ou de l’e-gas encore plus cher dans le réseau alors qu’il suffit d’un système d’information et une résistance à 30euros pour passer du gaz à l’électricité avec un rendement de 100% ! C’est plus que de l’optimisation : ça rend le stockage complètement inutile. » Tout fout le camp…
@Bachoubouzouc Tu dis « Quand il n’y a pas ou peu de soleil, c à d à dire le matin, le soir et la nuit, le PV ne produit quasiment rien. Son facteur de charge est ainsi de l’ordre de 11-12%. » Cela tombe bien, la demande d’électricité se situe dans la journée et pas la nuit. En revanche, une centrale nucléaire qui produit en base produit la nuit pour rien car il n’y a pas de demande associée. C’est dommage car si le nucléaire était un peu plus souple, on gâcherait un peu moins de combustible nucléaire, surtout qu’il se fait de plus en plus rare et de plus en plus cher (problèmes terroristes rencontrés par AREVA au Niger). Tu peux me retorquer qu’une partie de l’électricité peut être stockée dans les stations de pompage, mais on peut dire exactement la même chose pour les énergies renouvelables. Quand la demande est supérieure à l’offre, on peut stocker une partie de l’électricité renouvelable dans les STEP. Pour info, RTE dit entre 13 et 14 % (1200 heures) pour la disponibilité du PV. Autre point, le foisonnement est un aspect important de la production énergie renouvelable, que ce soit pour le solaire et l’éolien. Le rapport annuel du RTE est très pédagogique sur le sujet et va à l’encontre de nombreuses idées reçues (voir graph dans le rapport). J’ajoute qu’en France, on est pas encore confronté au problème du stockage, mais ce problème va nécessairement se poser si on fait le choix politique d’augmenter significativement la part des ENR. @ si c’était si simple « Pas de chance, quand les allemands produisent « de grande quantité d’électricité PV », bah les prix sont très bas…. Vous pouvez vérifier, même en ce moment (il fait très beau en Allemagne), les prix en milieu de journée sont plutôt plus faibles que le matin ou le soir. ». Je parlais de la période estivale uniquement où le prix de l’électricité devient plus élevé à cause de pics de demandes liés aux besoins de climatisation (qui ont augmenté très fortement ces dernières années). Une période où EDF fait généralement de la maintenance de ces centrales. Mais je reconnais que le problème de la surchauffe des centrales nucléaires ne pose problème que quelques semaines par an.
« Les allemands, on fait un choix avec l' »Energiewende », leur transition énergétique. Siemens a fait le choix d’arrêter le nucléaire et je peux te dire qu’ils y croient très fermement à l’offshore, à la méthanation, aux nouveaux système de stockage. Ils croient également aux perspectives de croissance de ces marchés au niveau mondial, bcp plus qu’à un déploiement massif des centrales nucléaires de part le monde. » Le modèle allemand, c’est : – un changement de politique tous les dix ans. Une première décision d’abandon du nucléaire prise par Schröder (l’ami des russes) en 2000, puis un revirement par le gouvernement Merkel en 2010, suivi d’un nouveau revirement en 2011 suite à Fukushima. Aux industriels de suivre. – Une absence totale d’anticipation. Ainsi, l’Allemagne s’est lancée dans un grand programme de construction de capacités renouvelables, pour découvrir après qu’un renforcement du réseau était nécessaire. Aujourd’hui, les constructions de nouvelles lignes n’avancent pas du fait de la résistance des riverains, et les allemands sont obligés de temps en temps de découpler leurs éoliennes, qui faute de réseau tournent dans le vide. – Un coût astronomique. Pour sa seule capacité photovoltaique, l’Allemagne s’est déjà engagée pour 100 milliards de subvention. En France, 100 milliards, c’est en gros le coût de la construction de l’ensemble du parc nucléaire historique. En Allemagne, 100 milliards, c’est même pas 5% de leur mix électrique. De plus, de par leur priorité sur le réseau, les ENR place le système allemand en état de surcapacité chronique, ce qui fait baisser les prix allemands de marchés. Plus rentables, les allemands se retrouvent à fermer des centrales au gaz dont ils ont pourtant besoin pour assurer la sûreté du système. Et par leurs prix bas, les allemands subventionnent une électricité renouvelable au moment où ils n’en ont pas besoin, pour ensuite l’exporter à perte vers, par exemple, la France. – Un mix électrique à 45% de charbon. D’où des émissions de CO2 10 fois supérieures aux nôtres pour produire leur électricité. – Une dépendance au gaz (russe) dont on n’a pas besoin de détailler les effets (). – Une industrie énergétique en situation tendue : RWE, 2,8 milliards de pertes en 2013. EnBW, -90% sur le bénéfice 2013. E-ON, -46% sur le bénéfice en 2013. Siemens vient de débarquer son PDG, qui avait basé toute sa politique sur les ENR, prévoit 14000 suppressions d’emploi, et renonce, tout comme son compatriote Bosch, au photovoltaique. – Un réseau en situation tendue, fréquemment saturé, et sujet à des incidents comme par exemple en 2006. Bref, le système allemand présente tous les inconvénients qu’un système électrique peut avoir. C’est l’exemple à ne surtout pas suivre. « Cela tombe bien, la demande d’électricité se situe dans la journée et pas la nuit. » Non (vous tenez le même discours que tous vos prédécesseurs), le PV tombe certes en même temps que le pic de midi, mais le maximum de consommation de l’année tombe toujours un soir à 19h au coeur de l’hiver. Au moment où le PV ne produit rien. Et lorsque la consommation est à 109GW, c’est généralement que l’Europe est sous un front froid, l’éolien ne produit alors lui aussi quasiment rien. Quant au nucléaire, la système a pourtant pu fonctionner avec lui, que je sache ? Bref, vous contester des points de détails, mais ma question se pose toujours : Une fois qu’on a saturé d’ENR son mix électrique, qu’est qu’on fait pour les 2/3 de production fossile restants ? Et pour les 2/3 restants de son mix énergétique (hors électricité) ?
« c’est généralement que l’Europe est sous un front froid, l’éolien ne produit alors lui aussi quasiment rien. » Cette affirmation est fausse : non seulement elle ne s’est jamais vérifiée sur le terrain puisque lors des vagues de froid récentes, l’éolien avait toujours un bon taux de charge, vous répétez bèatement la prose de Jancovici, piètre météorologue, pauvre scientifique qui ne sait pas lire une courbe ou en conteste le sens en invoquant l’exception qui confirme la règle … Mais surtout déplorable statisticien. La meteo étant fondée sur la statistique, il est complétement irrecevable d’affirmer une chose pareille. quant aux allégations que vous postulez concernant le backup fossile, la question est tout aussi contestable car elle contient une réponse , connaissant l’argumentaire je sais déjà ce qui suit Je vais quand même répondre. bien qu’il faudrait d’urgence reformuler votre question pour la débarrasser de sa rhétorique communiste mercantile. pour contrarier l’usage des carburants fossiles , vous (le monopole de l’électricité) ne faites RIEN ! C’est en effet un secteur très différent du vôtre qui va régler ce problème. Tout le monde a bien compris que les autos évoluent vers l’électricité, chaque grand constructeur a désormais une hybride rechargeable, une 100% electrique à son catalogue et les études les plus chères confirment que cette tendance va croitre En gros, votre travail va se limiter à packager les kwh des batteries et des fuel cells pour leur permettre d’emprunter les réseaux. Point final. La partie technologique ne vous concerne absolument pas. Soit vous acceptez de bonne grâce que des millions de particuliers vont devenirs des fournisseurs de service électrique dont vous serez partenaire, soit vous attendez que l’état vous y oblige Ce sera plus long car vous ne l’accepterez pas évidemment … il faudra donc que la solution vienne du japon, de l’allemagne et des USA et que les politiciens le traduisent en directives auxquelles vous vous plierez gentiment Pour vous, le monopole électrique français , ce n’est qu’une affaire de MANAGEMENT et rien d’autre
« Cette affirmation est fausse : non seulement elle ne s’est jamais vérifiée sur le terrain puisque lors des vagues de froid récentes, l’éolien avait toujours un bon taux de charge » Vous affirmez des choses, vous n’argumentez rien, vous ne prouvez rien. En l’occurence, lors du record de consommation à 102 GW, le 08/02/2012 à 19H, la production éolienne était à 1754MW, pour une capacité installée à l’époque de 6756MW. Et au final, vous aussi ne faites ici que mégoter sur des détails qui ne changent pas grand chose à mon argument : Les ENRi ne sont qu’une énergie d’appoint qui ne résoud qu’une toute petite partie du problème, et sur lesquelles on a tort de se focaliser. « C’est en effet un secteur très différent du vôtre qui va régler ce problème. Tout le monde a bien compris que les autos évoluent vers l’électricité, chaque grand constructeur a désormais une hybride rechargeable, une 100% electrique à son catalogue et les études les plus chères confirment que cette tendance va croitre » Là aussi, c’est une erreur de croire que les voitures électriques sont la solution miracle au problème qui nous attend. Elles ne sont tout simplement pas conçues pour ça ! Alors oui, on parle ici et là de les utiliser pour faire un peu d’optimisation, mais elles ne feront aucun miracle ! Même Negawatt ne part pas sur cette hypothèse là !
J’ai été un chouïa agressif mais parfois , quand on doit contredire quelqu’un qui s’installe dans une posture un peu hautaine, il n’y a pas de choix. Je ne prouve rien, vous non plus : selon vos chiffres le taux de charge était de 25.96% au moment du pic , c’est très proche de la moyenne.. Ok, les autos vont mettre en circulation une capacité de stockage en dizaines de gigawatts chaque année. Ce n’est pas un détail. Les autos à super capa et à l’hydrogène seront chargées en 5 minutes et ramèneront dans chaque garage entre 30 kwh (bluecar) et 200kwh (EADS) pour des puissances mobilisables d’au moins 50kw par unité/site. Il s’en vendra entre 1 et 1.5 millions par an en europe (l’usine nouvelle aujourd’hui) en 2020 Je vous laisse calculer mais à moins qu’EDF devienne un constructeur auto , vous admettrez que la concurrence va devenir très critique. Pour autant , l’énergie contenue dans les autos vient forcément de quelque part et on peut parier qu’un réseau l’a transporté avant d’arriver dans les bornes de l’auto D’autre part, cette énergie va aussi quelque part et peu de foyers risquent de consommer 50 kw , donc le réseau local sera aussi mis à contribution. L’autre scoop que je vous réserve : A la fin de ce siècle , la première source d’énergie primaire sera l’énergie solaire … allez je vous accorde que les preuves sont rares Bon week end soldat .. (repos)
Un article intéressant qui traite du sujet : L’ennui avec le vent, c’est que les systèmes météorologiques sont beaucoup trop grands par rapport à la façade européenne exposée au vent du large. faites des anticyclones plus petits et plus nombreux et vous aurez du foisonnement à l’échelle européenne !
Pendant la vague de froid, qui a touché la France pendant la seconde moitié de novembre 2010, la production des éoliennes est restée à un niveau très faible.
C’est marrant de voir une image et de voir deux réalités différentes, comme quoi l’esprit humain….. @ climax Pourrais-tu, SVP, argumenter avec des données récentes. Quand on parle de foisonnement, c’est indispensable car c’est la puissance éolienne cumulée qui conditionne le foisonnement. Et la puissance éolienne a évolué très rapidement ces dernières années. Plus y en a, mieux c’est réparti, plus cela foisonne. Le graph de badrien est meilleur car il prend comme référence l’Europe. En effet, le foisonnement se mesure à l’échelle européenne, via l’interconnexion des réseaux. Avec une meilleure interconnexion réseau nord sud, est ouest on augmente beaucoup plus le foisonnement. Je n’ai pas en mémoire la météo hivernale des 5 dernières années, mais je me rappelle très bien, que les facteurs de charges de l’éolien ont été particilièrement élevés cet hiver et l’hiver dernier. J’ajoute qu’avec le réxhauffement climatique, les pannes anticycloniques vont être de plus en plus exceptionnelle en hiver. Enfin, c’est tous ces charmants météorologistes qui nous l’expliquent.
S’il est assez facile de dépasser 85% de rendement chaleur+électricité avec de l’hydrogène , il est possible de dépasser 110% de rendement avec une chaudière à condensation adaptée. L’hydrogène répond à la problématique des vagues de froid, les batteries et le smart-grid vont plutôt lisser les pics (19:00) De toutes façons vos tentatives pour faire parler les courbes ou mettre le foisonnement en algoritme sont un divertissement non ? Vous comprenez que ça n’a pas de valeur statistique !? Statistiquement parlant , une vague de froid prolongée nécessite une énergie de stock (avec un combustible), ça ne changera pas de sitôt mais cela ne concerne que 4 mois par an.. Plusieurs facteurs influent pour du stockage à hydrogène : accès au marché automobile, synergies avec l’industrie, sous factorisation des réseaux, suppression des pollutions, accroissement du productible piloté.. Le plus déterminant en 2014 reste la disponibilité du matériel compatible en france. Aux USA c’est déjà moins le cas et ça évolue très vite..
A sunny. « Je viens également de m’apercevoir que les données et graphs en question viennent d’un site pro nucléaire, avec Jancovici comme contributeur. Pourriez-vous, s’il vous plaît, utiliser des références un peu plus objectives? » Nous jugerons au fil des commentaires de votre propre objectivité et de votre aptitude à citer vos sources. Pour ma part, après quelques milliers de commentaires et 6 ans de présence sur Enerzine, j’estime que les lecteurs auront pu se forger une opinion. Aujourd’hui, c’est donc plus votre objectivité qui est à l’épreuve que la mienne. En ce qui concerne le lien vers Sauvons Le Climat, au-delà du psitionnement plus ou moins partisan, il reste des faits incontournables. Quand SLC « fabrique » des courbes à partir de données officielles (Données françaises : eCO2mix/RTE. Données allemandes : transparency.eex », je n’ai pas l’impression que nous soyons dans un tripatouillage fallacieux. Analysons les faits et ne cherchons pas sans arrêt le clivage… qui reste une technique très caractéristiques des antinucléaires.
C’est facile à expliquer sans violer Carnot. mais il n’y a aucun miracle. Lionel vous le dira.
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, mais s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, mais s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, mais s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
Le graphique sur l’éolien vient du rapport mensuel de RTE (Réseau de transport d’électricité)
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, mais s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. S’il faut un relais temporaire avec du stockage (STEP ou autre), ce n’est pas dramatique, c’est de la gestion. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, mais s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. S’il faut un relais temporaire avec du stockage (STEP ou autre), ce n’est pas dramatique, c’est de la gestion. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, même s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. S’il faut un relais temporaire avec du stockage (STEP ou autre), ce n’est pas dramatique, c’est de la gestion. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
@ badrien @ Dan Autant pour moi, si vous utilisez des références sérieuses. @Badrien Quand je vois un graph, j’aime bien voir la source. La source n’était pas visible dans votre post. Je suis retourné sur le site pour voir la source du graph et ils s’avèrent qu’il ne s’agit pas d’une source « officielle » mais d’un travail réalisé par l’auteur de l’article. Travail difficilement vérifiable, même s’il dit avoir utilisé les sites que vous avez indiqué. Vu le côté partisan du site, permettez-moi d’être prudent. Cela, plus l’utilisation de chiffres anciens et pas représentatifs de la situation actuelle en Europe, c’est plutôt faible pour étayer un argument. Vos exemples sur des situations « spot » par pays ne sont cependant pas très convaincantes et ne veulent pas dire grand chose. Il faut raisonner à l’échelle du mix électrique ENR sur le marché européen. S’il faut un relais temporaire avec du stockage (STEP ou autre), ce n’est pas dramatique, c’est de la gestion. Auriez-vous, un graph récent (données récentes) montrant la disponibilité du mix énergies renouvelables complets (éolien, solaire, ……) à l’échelle européenne sur les deux dernières années? Ne trouvez vous pas que ce serait plus intéressant, plus objectif et plus pédagogique?
Mon dieu, s’il y a des calories dans le gaz , il faut que j’arrète d’en manger .. Bon, c’est un poil plus compliqué que ça : en gros la combustion consiste à oxyder 4 atomes d’H et 1 de C par molécule de méthane.. l’apport d’oxygène donne donc un dégagement d’énergie (celui dont vous parlez) et produit 2 molécules d’eau pour une de CO2 en plus des cochonneries comme de l’acide sulfurique et autres chlorhydrates issues des HAP Toute l’astuce consiste à faire passer la vapeur à l’état liquide. il faut donc une source froide, généralement, on utilise l’eau chaude sanitaire, car le retour du circuit de chauffage est trop chaud. La T° doit être aussi basse que possible pour qu’à son contact , les fumées de combustion se transforment en une « soupe » d’eau liquide + acides chlorhydrique + sulfurique + particules piégées, qui va dégouliner dans l’égout tandis que l’énergie de condensation sera transmise à l’eau sanitaire L’opération permet non seulement de râcler un peu plus de chaleur des fumées , mais en plus, la chaleur d’origine adiabatique qui résulte de la condensation selon le même principe que celui qui fait chauffer la grille arrière de votre frigo ou encore une pompe à chaleur. A ceci près qu’on a un changement d’état dont l’énergie résultante est notoirement plus élevée que celle d’un changement de pression.. bon je vais m’égarer C’est l’hydrogène contenu dans toutes les hydrocarbures mais aussi le bois qui est à l’origine de cette vapeur d’eau Le bon coté des choses , c’est qu’il y a beaucoup plus d’hydrogène dans… l’hydrogène que dans les hydrocarbures. L’eau résultant de la combustion d’HH est très pure, il n’y a ni acide, ni impuretés; La condensation à Energie de combustion identique est donc beaucoup plus efficace avec HH qu’avec les immondices carbonnés qu’on brüle couramment dans nos chaudières et cheminées. Et non, l’electronique de pilotage d’une chaudière ne consomme pas d’énergie significative par rapport à l’énergie de chauffe , les chaudières produisent entre 5 et 25 KW de chaleur, l’électronique et les asservissements rarement plus d’un watt, il n’est donc pas d’usage de décompter cette énergie dans le rendement qui est déjà très approximatif de toutes façons à moins d’aimer les feuilles de calcul bien noires La seule T° de l’oxygène ambiant affecte bien plus le rendement que l’électronique embarquée ! C’est pourquoi je ne me risquerai pas à balancer des pourcents comme aiment le faire les néophytes. Le potentiel de condensation de la combustion d’HH est encore plus élevé si vous avez gardé l’OO de l’electrolyse .. dans le cas contraire il faut compter 80% d’azote dans la combustion , c’est loin d’être anecdotique, sans parler de la fâcheuse tendance de ce dernier à entrer en combustion au grand dam de nos précieux poumons qui ne sont pas conçus pour résister aux nox ou à l’ozone … Sur les 105% qu’affiche fièrement votre chaudière domestique , le rendement réel peut donc descendre à 90% certes mais ce sera surtout à cause d’une mauvaise source froide pour la condensation… L’électronique,l’allumage et les électrovannes n’ont aucun effet
A hudax. « une chaudière à condensation permet d’atteindre environ 90% de rendement. » Lionel, puisque c’est lui qui est à l’origine de l’affirmation, vous expliquera pourquoi on parle couramment de 105 à 110 % de rendement avec un maximum à 111%.
Je pense en effet que cela pourrait être intéressant et très pédagogique. Je vais voir si c’est faisable pour les données 2012 et 2013 avec les liens des opérateurs. Bon week-end
Libre à chacun de se faire son idée sur l’argumentaire de Sauvons Le Climat. Il me semble pourtant, d’après l’article cité par Dan1, que leur méthodologie, leurs calculs, leurs hypothèses de départ et leurs sources sont plutôt clean. Et l’ensemble a l’air suffisamment honnête et pertinent pour que personne jusqu’à présent n’arrive à contredire de manière argumentée leur papier. Au contraire des Greenpeace, SDN, et autres Negawatt, pour lesquels ça ne prend jamais bien longtemps pour démonter leurs « études » les rares fois où ils se risquent à fournir les détails. Alors si on veut vraiment baisser nos émissions polluantes, on devrait cesser de pinailler sur des détails pour passer à des mesures vraiment efficaces : – Subventionner le PV et l’éolien à des niveaux « raisonnables » et utiliser le pognon ainsi économisé pour subventionner plus les véhicules électriques, développer les bornes de recharges, etc – Interdire les énergies fossiles pour la production d’eau chaude sanitaire – Interdire les feux de cheminée sans dispositif de dépollution – Communiquer autour de l’interdiction du brûlage des déchets verts et passer à la répression (la circulaire de 2011 est royalement ignorée par tous) – Interdire le chauffage au fuel – Interdire les BBQ au charbon et au bois – Enfin combattre le lobbying de l’Allemagne et de la Pologne sur les quotas CO2 et sur les normes imposés aux constructeurs automobile.
A Hudax et Lionel. C’est pas faux mais j’aurais fait plus direct. L’explication du rendement à 110 % est tout simplement le fait de l’utilisation d’une « mauvaise » référence de calcul. La clé du problème c’est PCI versus PCS. Avant, dans les chaudières à gaz ou à fioul, il n’y avait pas de condensation, on calculait donc le rendement par rapport au PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) qui est mesuré sans tenir compte de la chaleur latente de condensation de la vapeur d’eau produite par la combustion. Maintenant que l’on a des chaudières à condensation (majoritairement gaz et un peu fioul), on utilise en plus la récupération partielle de la chaleur latente de la vapeur d’eau produite. On devrait donc logiquement calculer le rendement par rapport au PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur)… mais on a gardé le PCI comme référence ! Or pour le gaz le rapport PCS/PCI est de 1,11 (1,07 pour le fioul). Il n’est donc pas étonnant de produire (en apparence) plus de chaleur que n’en contient le gaz. Mais pour cela il faut faire abstraction d’une partie du potentiel du gaz (la chaleur latente) qui était connue mais non prise en compte dans le PCI. Pour ce qui concerne l’art de condenser la vapeur d’eau, je suis un peu étonné de voir que l’on utilise l’ECS. Car chez moi, c’est l’eau de retour du circuit de chauffage qui condense (plus ou moins bien) la vapeur d’eau de combustion. l’ECS stockée dans le ballon est de toute façon trop chaude. C’est la raison pour laquelle, une chaudière à condensation fonctionne bien mieux sur des circuits à basse température (à 35° ou moins). A priori la condensation s’arrête aux environ de 40°. La consommation électrique d’une chaudière à condensation est principalement liée au fonctionnement du ou des circulateurs, mais c’est pas ça qui « casse le rendement » car quand vous faites le ratio des kWh gaz et des kWh élec consommés sur une année, vous voyez que l’électricité est insignifiante.
Vous avez bien raison ( votre post d’hier à 15:03) de ne pas faire confiance a de vieilles données en plus triturées par un nucléocrate de « sauvons le climat », (donc j’imagine dans votre esprit un type à l’honneteté intellectuelle a minima douteuse). Aussi je vous en propose de plus récentes, elles sont du 16/02/2013. Pourquoi ce jour, tout simplement parce que par le plus grand des hasards il y avait une discussion sur l’éolien sur enerzine, cf. 16/02/13 à 16h59 et après. Je vous fait la compil, donc pour le 16/02/13 vers 17:00: -Espagne:700MW -Portugal:200MW -Allemagne:160MW -France:351MW -UK:moins de 800MW -Danemark:57MW Désolé, il manque Belgique et Pays-Bas mais compte-tenu des encadrants géographiques ça devait pas être terrible. Le total installé sur ces 6 pays à l’époque, je peux chercher, mais 80000 à 85000MW est certainement proche de la vérité. Ca foisonne certainement assez souvent, mais quand il se trouve que ça ne foisonne pas, on fait quoi? Yaka stocker, je sais!
Regardez donc la journée du 13 mars 2014. Rien qu’en Allemagne, je crois qu’un record de production éolienne a été battu à 11h00. En Espagne, c’est un peu mieux. On le dira jamais assez, l’éolien fonctionne parfaitement lorsqu’il y a du vent. ja n’ai pas plus actuel comme données.
de préciser qu’un 16/02 vers 17h00, quelque soit la puissance installée, du PV n’aurait pas été d’un grand secours…..
Bonsoir, Il y a pas mal de soleil ces dernières jours, d’où l’intérêt de la complémentarité entre ces deux filières (anticyclones/dépression). On est quand même à plus de 80 GW de PV en Europe fin 2013, sans compter le CEP en Espagne. Cela doit bien produire quelque chose quand il fait soleil du matin au soir sur toute l’Europe. J’ai cherché il y a pas moyen de trouver un graph sur la disponibilité du mix renouvelable européen. Je me demande si l’ENTSOE n’ont pas fait des simulations dans le cadre de leur travail sur l’interconnexion des grands réseaux européens. Je cherche, je cherche …..
Pas de soleil à 17 H, vous habitez où? En Allemagne? Sinon en Espagne et au RU, c’était encore pas mal ensoleillé. Sans polémiquer, je ne suis pas idiot. Le foisonnement ne peut compenser qu’une partie du problème liée à la disponiblité de la puissance ENR. Dans notre logique, il faut mettre en place des moyens pour le stockage. Les STEP alimentés par du renouvelable et pas par du nucléaire, la méthanation, l’hydrogène liquide, etc…. Je trouve qu’il y a pas mal d’entreprises qui travaillent sur ces technologies et toutes cherchent à faire du profit. C’est qu’elles pensent à faire du profit. Du côté de la fusion, on en est où? C’est encore une piste crédible? Ça commence à coûter cher cette histoire.
il n’y a pas de souci, on n’est pas pressés… Suffit juste de savoir ce qu’on fait un 16/02 vers 17h00 comme celui de 2013 dans 10, 20 ou 30ans….
répondre à une question: on parle souvent du coté « local » et « sympa » des ENR type éolien ou PV , des « territoires », etc… Mais dites moi si on veut « foisonner », il va falloir construire des miliers de km de lignes HT d’interconnexion (ou pas d’interconnexion d’ailleurs), non?
on parle d’un 16 février à 17h00, pas d’aujourd’hui. Pas de souci, donnez nous la production solaire des 6 pays ci-dessus le 16/02/13 à 17h00.
Vous me dites que cela se passe beaucoup mieux en ce moment alors? Je pense que durant la journée que vous m’indiquez les STEP ont du fonctionner. C’est sympa la solidarité entre filières renouvelables, non? Si il faut plus d’éoliennes pour le pompage, moi ça me va. Pareil, pour développer des systèmes de stockage oinnovant (surtout du made in France). Sinon, les éoliennes, je trouve que cela fait joli dans les champs et elles sont tellement silencieuses, c’est apaisant. Une centrale nucléaire,ca me stresse un peu plus. Mon côté anxieux peut-être? Vous c’est l’inverse, je suppose? Vous ne répondez-pas trop sur le reste, dommage.
Juste un constat assez marrant. Je vous taquine un peu, mais il y a près de 6 ans de dialogue sur Enerzine derrière, ne m’en veuillez pas! Ca n’a rien de personnel, c’est juste que les affirmations un peu abruptes come la vôtre sur le foisonnement peuvent être largement démenties par les faits, cf. cet exemple précis du 16/02/2013 auquel il faut bien que vous ameniez une une réponse, parce que personne ne va accepter d’être privé d’électricité dans ce cas de figure. Mais le bizarre, ou le marrant, c’est quand vous dites: « s’il veut éviter à ses enfants, petits-enfants, arrière petit enfant de se chauffer à l’électron » Et moi, je crois exactement le contraire, que c’est la bonne solution, avec beaucoup de renouvelables et le complément nécessaire (y compris de nucléaire), mais bien sûr pas tout de suite parce que bien trop chers, progressivement, certainement pas en 10 ou 20 ans. Et c’est aussi vrai (ma conviction) pour le transport. Mais en 50 ou en 100, ça se regarde. Grille-pain ( ou pompe à chaleur) pour tout le monde!
où avez vous vu que j’avais écrit qu’il n’y avait que 5000 ou 6000MW de renouvelable en fonctionnement en Europe? Allez-y, on attend la référence de mon post… On peut effectivement y aller comme ça. Alors 36000MW de PV et 35000MW d’éolien installés (par an) à travers le monde, ça représente en production quel pourcentage de la croissance annuelle de la consommation d’électricité dans le monde? Et puis s’il vous plait comment on fait un 16/02 à 17h00 avec moins de 5000MW d’éolien et moins de 1000MW de solaire en Europe? Répondez au moins à cette question…..sinon on est juste dans l’incantation…
Je vous l’ai dit, je ne suis pas un « anti nucléaire » idéologique. Mon intérêt dans la participation à ce blog était de connaître vos arguments. Je considère que je n’ai pas perdu mon temps. Je trouve pour ma part que ces échanges ont été pour moi intéressant et courtois et je vous en remercie. J’ai même eu un certain plaisir à confronter nos arguments. Merci à enerzine pour la qualité de ce site et la possibilité qui est donné de dialoguer avec des spécialistes des questions énergétiques. Je vais être moins actifs ces prochains jours car je travaille actuellement sur une grosse étude pour la Commission européenne (sur les ENR évidemment). Je suis sûr que vous la trouverez très prochainement sur Enerzine et serais heureux d’en discuter avec vous. Bien cordialement Sunny
Entre 2004 et 2012, le monde a dépensé environ 1 150 milliards de dollars (850 milliards d’euros) pour le solaire et le l’éolien. La nouvelle centrale au charbon supercritique de 750MW de Lünen, en Allemagne, a coûté 1,4 milliard d’euros et va émettre 1 million de tonnes de CO2 en moins par rapport à une centrale thermique d’ancienne génération. Donc avec 850 milliards d’euros, le monde aurait pu remplacer 450 GW de centrales d’ancienne génération par 450 GW de centrales supercritiques. Et ainsi, réduire les emissions de CO2 de 600 millions de tonnes. Ceci sans le moindre problème d’intermittence. Aujourd’hui, dans le monde, la puissance totale des centrales au charbon est de 1 600 GW
@ Badrien, Je réponds à la place de Sunny: On fait et fera ronronner les cycles combinés et les centrales au charbon, en espérant qu’un jour quelqun trouve un moyen de stocker avec du matériel à un prix abordable et sans trop de pertes ni de frais d’entretien… Et pendant ce temps, les réserves de pétrole s’épuisent, un autre pic petrolier nous guette d’ici peu. C’est vraiment « une bonne idée » de jetter du pognon dans ces gris gris écolos et des réglementations bidon qui contribuent à augmenter notre dépendance aux fossiles, au lieu de les mettre justement dans la sortie du fossile, qui devrait être la seule et unique priorité d’un gouvernerment qui aurait une vision de l’avenir à moyen terme (ou investir dans les gaz de shiste, au choix…). Tout n’est pas mauvais dans ce qui est fait, mais une partie ne sert a rien, quand c’est pas contre productif… A+
« La dépendance au minerai d’uranium pose également de plus en plus question, n’est-il pas? » Quelle question? « Nous les français, ont doit être particulièrement visionnaire. » Non, mais les autres sont particulièrement abrutis.
Sans réponse, mais ça doit être un oubli! Par contre, reconnaissons à Sunny cette autre réponse ( avec d’ailleurs une source interessante): En 2012, la progression de la production electrique PV+ éolien au plan mondial n’a contribué qu’à hauteur de 28,2% à la progression totale de consommation d’électricité.
@sicestaisimple Disons que le fait que ça ne progresse pas assez vite n’est pas la vraie question. ça peut avoir multiples causes qui n’ont pas forcément a voir avec la performance de la technique citée. La vrai question porte sur l’ensemble du mix qu’on veut construire Et qu’est ce que ça va donner à terme. Comment s’y prendre pour arriver a une solution qui tienne debout à la fois sur le plan technique et financier tout en essayant de maintenir le cout de l’énergie à un niveau raisonnable. A cela, pour le moment, ces techniques ne semblent pas y répondre. Et pour consequence, elles ne progressent que pourssée par des subventions sauf dans quelques cas.
Si, c’est à mon avis la question, ou du moins un constat. Avant de parler de « transition énergétique » ( même si le plus souvent on ne parle que d’électricité), il faudrait déjà arriver à ce que (mondialement) , la croissance de la consommation d’électricité soit couverte par le développement les renouvelables de type PV ou éolien. La transition sera pour après, quand les renouvelables commenceront à grignoter l’existant. Sinon, on se fait un peu plaisir avec nos progressions « européennes ». Ce qui nous est dit par les chiffres du lien de Sunny, c’est qu’en gros il faut multiplier par 4 la production annuelle de panneaux PV et d’éoliennes pour arriver avec les taux de progression actuelle de la demande à faire face (et uniquement) à cette progression de la consommation par le renouvelable PV+ eolien. Multiplier par 4 la production mondiale annuelle de panneaux et d’éoliennes, c’est quand même un vrai challenge et on a le temps d’en reparler. Ceci independamment de tout mécanisme de subventions diverses et variées, c’est juste un problème d’industrie..Multiplier une capacité mondiale de production par 4 quand celle-ci est déjà significative, ce n’est pas évident. Et on parle juste de stabilisation coté electricité, ensuite il faut grignoter du fossile sur l’electricité et sur d’autres usages comme transport et chauffage…. C’est juste une question d’ordre de grandeur, mais ce n’est pas ce que certains manipulent forcément le mieux…. Il est tellement plus simple d’annoncer un avenir radieux et pas cher!