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Idée reçue : « les continents plastiques n’existent pas »

par La rédaction
11 avril 2014
en Durable, Environnement

La croissance exponentielle de la population, la mondialisation et la croissance économique, engendrent des quantités de déchets considérables et selon François Galgani, chercheur à l’Ifremer, chaque année 4 milliards de tonnes de déchets sont produits dans le monde.

« 80 à 120 tonnes de déchets chaque seconde qui, souvent finissent en mer. »

Si l’on tient compte du fait que 80% des déchets marins viennent des continents, on comprend mieux l’ampleur du problème. Ce sont en effet pour lui 450 à 500 000 tonnes de macro-déchets qui sont rejetées. Toujours selon ses estimations, 30 à 40.000 tonnes de micro-plastiques flottent sur l’océan mondial, réparties en 5 zones (gyres).

Sur cette masse de déchets d’une très grande diversité, une part significative est constituée de plastiques qui viennent se déposer sur les plages, se dispersent en mer et se retrouvent sur les fonds marins. Parmi ceux qui flottent à la surface, il constate que ce sont à 75% des déchets plastiques. Si 4/5 des déchets marins sont d’origine terrestre, quelque 6 millions de tonnes de débris sont directement rejetés par les navires.

Pour le chercheur, la question est aussi de savoir comment ces déchets arrivent là. Leur mode de transport est mal connu mais on sait qu’ils peuvent faire plusieurs milliers de kilomètres. Les exemples d’arrivées de grosses structures (carcasses de navire, bouts de quais arrachés) sur les côtes canadiennes à la suite du Tsunami au Japon l’illustrent bien. L’étude des zones d’accumulation liée à la courantologie est aussi l’un des enjeux de la recherche sur les déchets marins.

Idée reçue : "les continents plastiques n'existent pas"

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Les effets sur l’environnement marin des déchets plastiques

François Galgani observe que le développement exponentiel des emballages, principal domaine d’application des plastiques, tient aux qualités et aux propriétés particulières de ces matières : imputrescibilité, garantie d’hygiène, résistance aux chocs, aux variations de température et facilité de mise en forme. Selon les chiffres de PlasticsEurope les déchets d’emballage représentent 66% des déchets plastiques. Une situation qui s’explique par leur courte durée de vie.

Si François Galgani décrit comment ces déchets sont dangereux pour la faune et la flore, il va aussi à l’encontre de quelques idées reçues :

• « Les ‘continents’ plastiques n’existent pas ».

Ils ont encore fait la une des médias suite au tsunami en 2011 au Japon et les volumes considérables de déchets flottants qui se sont accumulés. L’appellation d’île flottante montre pour lui une conception erronée du problème des déchets en mer. Il est faux de mentionner l’existence de ces « continents ». La quantité de micro-plastiques dans l’immensité du gyre de l’Atlantique Nord est de seulement 1 100 tonnes. Dans celui du Pacifique Nord, on estime à quelques cm2 la présence de micro-plastiques par hectare.

• « Les bio-polymères, s’ils sont « bio » car d’origine biologique, sont toujours issus de la chimie de synthèse.
Leurs propriétés restent donc les mêmes que les polymères de synthèse, car ce sont les mêmes matériaux. » Rappelons que les plastiques biodégradables le sont uniquement dans des unités de compostage industriel et non en milieu naturel.

• Les plastiques sont suspectés d’être source de contamination des eaux.
En réalité dit François Galgani, les concentrations de déchets dans les océans sont encore trop faibles pour que les substances relarguées lors de leur dégradation constituent un risque important.

• Les déchets plastiques risquent de contaminer la chaîne alimentaire.

Si les macro-déchets sont des pièges physiques (étouffement) et des leurres ayant des conséquences néfastes sur les animaux marins (mortalité ou blessures par ingestion), les micro-déchets ont des effets moins spectaculaires mais peuvent bloquer les systèmes digestifs et respiratoires de certains individus dans le plancton, chez les animaux filtreurs ou encore chez les poissons de petite taille. Pour autant, ces micro-plastiques, s’ils peuvent persister dans l’estomac, ne sont pas digérés, car il n’existe pas de mécanisme de dégradation enzymatique des polymères.

Qui plus est, « les taux d’ingestion, s’ils peuvent être conséquent pour certaines espèces comme les tortues, parfois plus de 30% selon les régions, ils restent actuellement anecdotiques pour les espèces consommées, inférieurs à 0,01% des poissons commerciaux. » « Aucun risque pour l’homme de retrouver des micro-plastiques dans son assiette si ce n’est accidentellement. »

Si de nombreuses molécules liées à la présence de déchets présentent potentiellement un risque pour les organismes marins, il faut des conditions particulières pour que l’on puisse observer leur toxicité. De même si certaines espèces marines sont susceptibles d’ingérer de grandes quantités de déchets, le relargage dans l’estomac, s’il est possible, des contaminants associés ne concerne que quelques espèces.

Les déchets flottants plastiques comme supports de navigation et de propagation des espèces invasives (dont bactéries)

Pour François Galgani, c’est le vrai danger. L’altération de l’équilibre des écosystèmes engendrée par le transport d’espèces sur de longues distances est déjà là et « le risque potentiel d’altérations des communautés par le transport d’espèces invasives est une réalité.»

Certains déchets « sont de confortables supports flottants pour des bactéries, les unicellulaires ou des invertébrés. Certaines espèces, parfois terrestres, pouvant même être transportées ». Ces supports habitats favorisent parfois la reproduction. Ce qu’illustre la découverte récente d’un insecte (Halobates sericeus) vivant sur des plastiques flottants dans le Pacifique. En 2005, une étude a montré que la propagation des espèces dans les eaux subtropicales a quasiment doublé du fait des débris (tous matériaux) et qu’elle a triplé dans les eaux tempérées.

En Europe, Zéro plastique en décharge à l’horizon 2020

En 2012 la production mondiale avait atteint 288 millions de tonnes de matières plastiques. En 1950 elle était de 1,5 MT ! Matériaux en perpétuel devenir et répondant aux défis technologiques, les plastiques se sont imposés dans tous les secteurs et leur consommation ne cesse de progresser. On distingue les plastiques à courte durée de vie (40%) et ceux à longue durée de vie (60%).

Depuis 1997 PlasticsEurope promeut l’idée que les déchets plastiques ont une valeur et sont trop précieux pour être jetés (1kg de plastiques=1kg de pétrole). En effet 100% des déchets plastiques sont valorisables, soit par recyclage, soit par valorisation énergétique et constituent une ressource renouvelable mal exploitée à ce jour.

En France, on assiste à une prise de conscience politique : la Feuille de route de la conférence environnementale de l’automne 2013 a transcrit dans ses objectifs, « le déploiement de la collecte des emballages ménagers, la limitation de mise en décharge aux seuls flux non valorisables et le développement de filières pérennes de marché (ndlr utilisant les matières plastiques recyclées)».

Si « 0% des plastiques en décharge » est un objectif absolu pour réduire le volume des plastiques qui aboutissent à la mer, il ne résout pas le problème des déchets sauvages et des incivilités. Comme le souligne François Galgani « les comportements négligents restent la principale source de déchets dans le milieu naturel. »

Tags: ampouleplastiquepollutionrecyclage
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Commentaires 5

  1. michel123 says:
    il y a 11 ans

    Le parti pris pour un plastique responsable par des industriels responsables est un veux pieux lorsque l’on connait le faible taux de recyclage. Il y a fort à parier que ce « chercheur » a ce que l’on appelle un conflit d’intêret avec l’industrie du plastique(c’est à dire que son article est rémunèré par un commanditaire lié directement ou indirectement avec l’industrie du plastique)

    Répondre
  2. francois galga says:
    il y a 11 ans

    Desolé , je ne suis pas rémunéré par l’industrie du plastique mais appartient a un organisme public de recherche, n’ai aucun engageent ou lien avec les iindustriels et travaille sur le sujet depuis plus de 20 ans. Les chiffres sont issus d ‘articles scientifiques issus de la communauté mondiale des spécialistes et pas necessairement de notre laboratoire. Chacun est libre d’interpreter ces chiffres comme ils le veut, il faudrait juste ne pas oublier que, si l’industrie a sa part de responsabilité notamment en raison de pratoques parfois irrationnelles, ce probleme est souvent issu de la negligence des gens qui jettent a tout va. 7 milliards d’humains qui jettent parfois meme inconsciemment leurs dechets, cela fait des sources diffuses, tres difficile a gerer.

    Répondre
  3. Papijo says:
    il y a 11 ans

    Il n’y a vraiment pas de quoi s’affoler, surtout quand on compare ces valeurs à celles autorisées pour les épandages de compost dans les cultures (par exemple 3 kg de films par tonne – je vous laisse calculer les m² !), ce qui n’empêche pas cette technique d’être ardemment défendue par nos « écologistes » allergiques aux usines d’incinération ! Source:

    Répondre
  4. Kojema says:
    il y a 11 ans

    Merci de replacer les choses dans leur contexte, surtout sur un sujet au fond si peu traité. Particulièrement le passage sur la toxicité mais, sachant qu’avec toujours plus de plastique, non biodégradable, la densité de particule de plastique dans l’eau augmente sans cesse (cas de la Méditerranée par exemple), est-on vraiment certain de l’absence d’impact sanitaire à long terme, même si non digérés ? Les organismes les éliminent-ils ? Après il est clair qu’une telle problématique, comme celle des déchets en général d’ailleurs, impose une évolution des pratiques tant chez les industriels que chez les particuliers, tant à l’amont (éco-conception, achat responsable) qu’à l’aval (recyclagre, tri).

    Répondre
  5. Stephsea says:
    il y a 11 ans

    Merci pour cet article fondé sur une vraie base scientifique. C’est rare ici où tout est mélangé, ce qui explique une forme de défiance. Enerzine n’est pas le meilleur support pour les publications dénuées de conflit d’intérêt, car ce site est en fait le support idéal de nombreuses publications parfaitement « subjectives » (et propagandistes?). Donc, il apparait comme évident et urgent de réduire notre consommation de plastique et de mieux gérer son cycle de vie. Les problèmes générés sont complexes, inattendus et probablement d’autant plus graves. Nous avons tous le choix de réduire nos achats de plastique et de le gérer plus ou moins bien quand on s’en sert ou enfin quand ils deviennent des déchets. Nous avons ce choix en tant que particuliers mais aussi en tant qu’employés ou même cadres ou gérants de boites qui achètent et utilisent du plastique. Le plastique doit être considéré comme précieux et toxique, comme le mercure par exemple. Si on le manipule avec cet a priori, nous diminuerons spectaculairement le taux de plastique dispersé (poussière, morceaux, etc) plastique qui se retrouve d’abords par terre (sur les routes par exemple) puis dans les rivières puis dans la mer. Que faire par rapport aux nombreux pays qui ignorent totalement la gestion des déchets? C’est là selon moi que le problème reste majeur et sans solution. Notons au passage qu’un partie des déchets de Guadeloupe (la France!) partaient librement à la mer par une décharge littorale. Les déchet étainet dechargés sur une pente raide ce qui générait une véritable cascade de poubelles (et autres déchets industriels!) jusqu’à la mer. Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais ce scandale ENORME a duré de longue années sous les yeux de tous. Probablement visible sur GEarth…

    Répondre

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