José Barroso veut casser les monopoles dans l’énergie

Sans détour, dans une entrevue avec le Financial Times, José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne a lancé un avertissement aux géants de l’énergie qui ne joueraient pas le jeu d’une plus grande concurrence au sein des pays de l’union.

La hausse du prix de l’énergie et la dépendance croissante de l’Europe vis à vis des importations russes et algériennes de gaz ont persuadé M. Barroso du besoin de réformer le marché de l’énergie européen en profondeur.

Des propositions de lois en ce sens pourraient surgir au début de l’année 2007. M. Barroso est favorable à la création d’une entité européenne de régulation de l’énergie, car d’après lui, certains régulateurs nationaux sont trop proches des gouvernements nationaux ou des compagnies énergétiques historiques.

Selon M. Barroso, l’adoption d’une nouvelle législation est la seule manière de garantir l’accès accru au marché de l’énergie en Europe, en donnant à un régulateur de l’énergie la possibilité de casser les fournisseurs en situation de monopole, juqu’à transformation du secteur, s’il la situation l’exige.

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2 Commentaires
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Bertrand

On reconnaît bien là l’idéologie en vogue à Bruxelles selon laquelle pour faire baisser les prix il faut casser du monopole. EDF qui est un de ces monopoles produits depuis bien longtemps l’énergie la moins cher en Europe. En plus, M. Barroso devrait réviser ses classiques ou bien ne pas mettre sur le dos de la Russie et de l’Algérie ses propres intentions. En effet, s’il y a Monopoles (Duopole, en l’occurrence), c’est bien ici de la part de ces 2 pays producteurs.Et Il n’y a pas mieux pour un duopole qu’un myrielle de clients en concurrence les uns avec les autres pour leur imposer des prix. Si M. Barroso veut faire baisser les prix, il faudrait : – soit créer un mono acheteur qui ferait face à 2 fournisseurs qui serait peut-être en concurrence et arrêterait d’imposer leur condition (genre chantage mafieux, comme le fait le Kremlin avec les producteurs étrangers en ce moment) – soit se passer de cette énergie ou du moins en restreindre la consommation en allant vers une (ou des) sources d’énergie Quand on est drogué, on se soigne (on tente) avec des substituts. Notre drogue commune s’appelle Pétrole et Gaz. Ce sont toujours les producteurs et les trafiquants qui y gagne, rarement les consommateurs.

lolita

Barroso et Bruxelles ils commencent vraiment à nous “gonfler” avec leurs bêtises purement idéologiques