La Commission européenne a adopté jeudi matin, après plusieurs jours de négociation, la feuille de route "Energie 2050", décrivant ses scénarios pour l’avenir énergétique de l’Union Européenne.
Cette feuille de route indique que le modèle énergétique de l’Europe se focalisera à l’avenir de plus en plus sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Si la volonté politique n’est pas encore totalement présente au sein de la Commission, les prévisions et les calculs sont encourageants afin de sortir du statu quo énergétique.
Pour le groupe des Verts/ALE, ce travail de la Commission perpétue un certain conservatisme concernant le rôle de l’énergie nucléaire et de la capture et le stockage du carbone.
L’eurodéputé Yannick Jadot, (Europe Ecologie – Les Verts), et membre de la commission chargée des questions énergétiques (ITRE) a commenté ces propositions :
"La feuille de route proposée par la Commission (Energy Roadmap 2050) est encore insuffisante pour véritablement mettre l’Europe sur la voie d’un avenir énergétique sûr et durable. Sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, les bases de réflexion de la Commission restent bien trop pessimistes. Prisonnier des carcans de la vieille économie, et ignorant les récentes difficultés financières des grands groupes comme Areva, le Commissaire Oettinger persévère dans le conservatisme énergétique et industriel, et continue aveuglément de promouvoir l’énergie nucléaire.
Cependant, les estimations de la Commission soulignent très clairement par leurs calculs, que les énergies renouvelables et des économies d’énergie seront le cœur du futur modèle énergétique européen, et indispensables pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques qui sont fixés pour l’Europe.
Les investissements des dix prochaines années seront décisifs pour déterminer le futur du secteur énergétique européen. La Commission doit s’atteler à fixer des objectifs contraignants en matière d’énergie renouvelable pour 2030, année cruciale pour l’Europe de l’énergie, après le message fort envoyé par le Parlement européen vers un objectif contraignant pour 2020.
Des scénarios crédibles existent et montrent que, combinées à des mesures d’efficacité énergétique, les énergies renouvelables peuvent contribuer jusqu’à 45% du mix énergétique de l’UE en 2030 (et non pas 30% comme proposé obstinément par la Commission), sur la voie d’une économie 100% renouvelable. Les économies d’énergie, les énergies renouvelables, la politique climatique et la modernisation des réseaux d’électricité doivent devenir des priorités européennes, afin de modifier en profondeur nos modes de production. S’ils rejettent aujourd’hui ces leviers, les dirigeants européens devront assumer, devant les citoyens, le gaspillage de milliards d’euros, d’un million d’emplois, l’affaissement de notre industrie et des factures énergétiques qui explosent"
c’est bien d’avoir réussi à placer le mot « climat » et ses dérivés dans la politique énergétique. D’habitude c’est l’inverse on disait parler du climat, alors qu’on parlait énergie; Bon, la « feuille de route », très beau jargon technocrato-politique est établie. (par un groupe de travail réuni après que le comité adhoc ait déposé des objectifs clairs, réalistes et électoralo-compatibles). L’avenir est rose (enfin vert), les ENR « peuvent contribuer jusqu’à 45% du mix énergétique », rien que ça ! Déjà elles arriveraient à 30% en moyenne sur l’année de la production électrique européenne, on serait très satisfait. Au fait côté nuke (vous savez le machin qui n’émet pas de CO2, mais juste quelques déchéts à longue vie), toujours pas le soupçon du début du commencement d’une filière thorium, qui a à défaut d’être la panacée (nul n’est parfait), premet d’effacer presque tous les inconvénients de la filière uranium. Les européens en général et les français en particulier, ayant quelques notions de l’inginiérie nucléaire (ah mais malheur, ce sont les vilains Areva, EDF et CEAEA…), en voilà une voie qu’elle pourrait peut- être permettre de garder des compétences voire les développer et pourquoi pas créer des emplois (mais on ne pactise pas avec le « diable », n’est-ce pas ?). Mais du moment que « la feuille de route » a été adoptée…
Très heureux de voir qu’ils en sont enfin là. Il nous faut appuyer sur cette affaire car les résistances sont encore là. 100% c’est non seulement possible mais plus que souhaitable ….
« 100% c’est non seulement possible mais » … en êtes-vous bien sûr ??? Quelle étude sérieuse, chiffrée et présentant toutes les conséquences sur la vie de tous les jours aboutit à cette conclusion ? Nous vivons dans un société très avancée, technologiquement. Il est important de savoir analyser avec objectivité une situation et ses évolutions potentielles. On ne parle pas de politique, ou de débat d’idées, mais de faisabilité et d’études d’impact.
Oui pour développer les énergies renouvelables mais attention tout de même : – transformer la france en champ d’éoliennes et de panneaux solaires, n’a rien de bien valorisant et c’est un aspect important à considérer. (D’ailleurs peu de personnes ne souhaitent avoir une éolienne dans leurs cours) – la france n’a malheureusement pas une industrie réellement compétitive dans le domaine des énergies renouvelables. D’ailleurs, pour le PV, on achête de plus en plus de panneaux en provenance de chine. Les créations d’emplois ENR mis en avant par les verts ne correspondent qu’à des postes de commerciaux et d’installateurs. Or le coût associé à ces emplois est uniquement porté par les consomateurs français. – les énergies renouvelables posent encore d’importants problèmes techniques de gestion du réseau. L’intermittence de l’éolien et du solaire doivent encore aujourd’hui être contrebalancés par des centrales thermiques. On a un certain savoir faire dans le nucléaire en France (même s’il est pas forcément reluisant ces dernières années) et je pense que le nucléaire (s’il est suffisamment sécurisé) a encore un rôle important à jouer pour subvenir aux besoins énergétiques grandissants de nos sociétés. Je ne suis pas sûr qu’il soit avantageux, stratégiquement et économiquement (en termes d’emplois) pour la France, d’abandonner cette filière, surtout dans notre situation économique actuelle. D’autre part, s’il faut investir aujoud’hui dans les ENR, ce n’est pas uniquement pour les installer en France. Il faudrait surtout développer une industrie compétitive associée à des centres de recherche performants.
Bravo a EELV pour avoir réussi à disserter sur l’énergie sans prononcer les mots charbon et gaz. Cela tient plus de l’exercice litteraire que de la politique responsable.
Afin de vous renseigner sur les ENR, voici quelques éléments : – pour produire l’équivalent de ce que sortent nos centrales nucléaires, il suffit de couvrir 3% de la surface agricole utile en panneaux solaires. On est loin de transformer la France en champ de pannneaux ! Il serait naturellement plus judicieux de couvrir les surfaces urbanisées qui couvrent 8% du territoire, voir article – si la France n’est pas compétitive aujourd’hui (et encore moins depuis le moratoire), c’est simplement parce que nous avons plusieurs années de retard. Faut-il pour autant renoncer à se mettre à niveau sur ce qui constitue un élément énergétique capital pour le futur ? Par ailleurs, votre remarque sur la Chine est fausse : Dans le chiffre d’affaires généré sur la vente d’une centrale de 100 kWc, les panneaux représentent environ 25% du CA. Et si l’on ramène le coût des panneaux à l’ensemble , même en prenant un prix du kWh à 20 centimes, et en ne prenant pas en compte les assurances et la maintenance qui sont aussi de la valeur ajoutée locale, on est à moins de 8% de valeur ajoutée chinoise… Enfin, les entreprises françaises de PV ont certes des commerciaux et des installateurs, mais aussi des techniciens, des ingénieurs, des administratifs…et si le coût de ces emplois est porté par les consommateurs, il s’agit avant tout d’investissements pour l’avenir, pour nous permettre de moins dépendre des émirs ou d’énergies dangereuses. – pour la gestion du réseau, de nombreuses solutions de stockage sont opérationnelles (si on utilisait les STEP pour du solaire ou de l’éolien au lieu du nucléaire, cela serait-il scandaleux ?), mais c’est naturellement dans le mix énergétique qu’est la solution : géothermie et biomasse peuvent ainsi compléter avantageusement le solaire et l’éolien. Un dernier point : la recherche est davantage stimulée quand il y a des perspectives commerciales que quand il s’agit juste de réfléchir dans l’absolu !
« pour la gestion du réseau, de nombreuses solutions de stockage sont opérationnelles » Ce n’est pas les quelques GW de barrages installés, stockant quelques GWh, qui vont être utiles face aux centaines de millier de GWh qui seraient nécessaires pour passer l’hiver sans nucléaire ou charbon dans le mix ! « géothermie et biomasse peuvent ainsi compléter avantageusement le solaire et l’éolien. » Je sais que les anti-nucléaires n’aiment pas trop les chiffres, mais où donc allez vous trouver les GW de géothermie à installer ? Les centaines de TWh de biomasse à brûler ? Cela ne vous surprend pas que l’Allemagne remplace ses centrales nucléaires par quasi exclusivement du gaz et du charbon ? Pourtant on peut pas dire qu’ils soient des débutants dans les énergies « vertes »… Question plus générale : Quand est-ce que les verts en général et les anti-nucléaires en particulier vont décrocher de leurs délires collectifs, revenir sur terre et reprendre contact avec les légers désagréments de la réalité ?
« pour produire l’équivalent de ce que sortent nos centrales nucléaires, il suffit de couvrir 3% de la surface agricole utile en panneaux solaires. On est loin de transformer la France en champ de pannneaux ! » Ben YAKA et YSAURAIDU ! Sauf que voilà ce que donne 19,7 GW de panneaux photovoltaïque en Allemagne aujourd’hui : Evidemment au mois de juin c’est beaucoup plus ! Par contre hier, les Allemands pas trop stupides avait 12 GW de nucléaire toute la journée + 14 à 15 GW de lignite + 3,5 à 10 GW de charbon + 1,3 à 4,8 GW de gaz + 10 à 15 GW d’éolien. Le PV en hiver c’est « légèrement » insuffisant.
sur les motivations journalistiques très bobos: 3 ligne sur le contenu de lafauille de route de l’Europe, de plus en oubliant l’essentiel, Plein de paragraphes pour les critiques des verts. Bravo pour une (dés)information pas même cachée !!!
Merci pour ces informations, j’avoue ne pas tout savoir… Cependant, je ne suis pas complètement convaincu ! Pour les problématiques techniques de gestion du réseau, je rejoins un peu Bachoubouzouc… Que se passe t’il en hiver s’il n’y a pas de soleil pendant 3-4 jours ! La majorité les sites pouvant acceuillir des STEP sont déjà utilisés… Et leurs capacités restent limiter (6GW de STEP pour un total de 21GW d’hydraulique)! Ou trouver la puissance nécessaire en heure de pointe l’hiver (90GW peuvent être requis) s’il n’y a pas de soleil et peu de vent ? Certes, on espère que l’on va pouvoir mieux gérer la consommation dans les année à venir, mais pour l’instant celle ci ne cesse d’augmenter et sa régulation va prendre du temps… En termes de prix des fermes solaires, j’avoue ne pas avoir bcp de connaissances dans le domaine… Cependant, même si les panneaux ne représentent que 25% de l’investissement, je note que si on investit 4 milliards pour installer des fermes PV, 1 milliard sera utilisé pour les panneaux (probablement chinois, peut-être allemand ou américain, combien de français ? je ne sais pas…). Pour les emplois créés, je tiens à souligner que ce n’est pas en installant des technologies fabriquées à l’étranger que l’on va relancer l’économie et l’emploi en france (comme l’affirment les verts!!) => J’ai plutôt l’impression que l’on va soutenir l’économie de pays étrangers et hériter d’une hausse du prix de l’énergie. Je suis d’accord avec vous qu’on peut le considérer comme un investissement d’avenir, mais cela ne va certainement pas être une bonne nouvelle pour une partie des français. Par contre, il me semblerait stupide de dilapider aujoud’hui notre filière nucléaire qui représente un certain savoir faire, une énergie relativement bon marché (même si c’est un peu controversé) et une énergie propre (en CO2), ce qui n’est pas plus mal pour le réchauffement climatique. Eninf, la recherche est certes stimulée quand il y a des perspectives commerciales mais cela est loin d’être suffisant.
J’ajouterais même ILSUFFIDE…..(sic).
Merci rouget, ce document est effectivement intéressant car il montre la difficulté de guérir de l’addiction au fossile… même avec une volonté de fer. Examinons le scénario C, le plus EnR, en 2022 Demande = 550 TWh Pic = 83 GW Capacités de production : Nucléaire = 0 GW Thermique à flamme = 69,3 GW Autres = 13,1 GW Total « contrôlable » = 82,4 GW Hydraulique au fil de l’eau = 4,6 GW Eolien terrestre = 69,9 GW Eolien en mer = 18 GW Photovoltaïque = 46,8 GW Autres = 10,7 GW Total renouvelable = 150 GW Total installé = 232,4 GW Ratio Puissance installé / Pic de demande = 280% Vous pouvez donc constater qu’en 2022 on a bien éradiqué le nucléaire et pas du tout le thermique à flamme ! On a en plus une puissance « contrôlable » en diminution par rapport à 2010 (on passe de 106,1 à 82,4 GW soit une perte de 23,7 GW ou encore de 22%). En revanche, la puissance installée bondit de 161,1 à 232,4 GW, soit + 71,3 GW d’énergie intermittente et aléatoire. Ce scénario C ne résoud pas le problème des centrales électriques les plus polluantes et il fragilise la fiabilité du réseau.
C’est terrible comment la pensée « primaire » en kWh a atteint les esprits. Un peu de pédagogie avec une « preuve » ici : on a donc 2MWh/an pour 15m² (~ 2KWc). Avec ça, annuellement, on obtient bien 700TWh (grosso-modo la production française). Ca nous fait 350 GWc, ce qui fait grosso modo un carré de cellules photovoltaïque d’une surfce de 70 kmx70km. Sauf qu’on ne sait pas stocker ce qui est produit en été pour l’hiver (enfin je parle d’éléctricité … pour ce qui est de faire du gras, les être vivants savent faire) … En janvier, avec une production /3 et une demande x3, il faudra donc une surface de PV de 200kmx200km, si toutefois on sait stocker tout ça sur 1 journée ( et en supposant que les système de stockage seront sous les panneaux, histoire de ne pas augmenter la surface nécessaire au système global), et si toutefois il fait beau tous les jours … … bref, ça fait beaucoup de si … avant d’arriver à recouvrir la France de panneaux (ou d’éoliennes) Et lorsqu’on enlève les « si », ça fait des « ra-cour-si », avec des citoyens décrébrés qui reprennent toujours ce chiffre de « 3% » de la surface française qui soit-disant seraient capables d’assurer notre approvisionnemnt énergétique. Bref, si les castes supérieures des pays « riches » du Nord (EELV, enlevez vos masques) se satisferont de recouvrir de panneaux solaires et d’éoliennes tous les pays du Sud qu’ils vont ruiner grâce à sous couvert de « plus d’Europe » (espérons que la France y échappera), ou de les transformer en STEP hydro-électrique … alors eux pourront peut-être se payer leur facture d’éléctricité « propre » … j’espère pour vous que vous serez du bon côté de la « frontière » ….
Voila le maitre mot à viser en France: re-équilibrer le MIX-énergétique, à commencer par: 1) Efficacité Energétique à tous points de vue, tous les endroits et toutes applications: 1-1) bâtiments au niveau isolation et moyens de chauffage. D’autres solutions à préconiser: qd applicable, càd en habitat groupé, préférer un chauffage collectif_bois-énergie ou _biomasse équiper des filtres ad hoc et avec réseau de chaleur plutôt que du poêle à bois individuel plus polluant en particules. 1-2) Véhicules plus légers, plus petits, plus adaptés donc moins gourmands en utilisant des bio-composites là où possible, tout en restant sûr (crash box), avecmotorisation ad hoc en cylindrée (downsizing) et au niveau type de carburant: bio-carburants qd possible, hybrides, élec+GNL plutôt que élec-diesel à cause des particules et GES tels que NoX, etc… 1-3) Utiliser des variateurs de vitesse avec les moteurs élec. permettant de tourner à la vitess ad hoc plutôt que plein pot et freiner derrière avec vannes de contrôle par ex.. 2) Booster TOUTES les EnR possibles en France ASAP, mais pas que faire semblant timidement du bout des doigts pour y être: ex hydroliennes dans nos mers avec forts courants de marée (1 timide 500KW de OpenHydro immergée en octobre 2011 en face de Bréhat, alors qu’OpenHydro présentatit en sept.2009 à Brest sa 1MW commerciale !! J’y étais !) Politique conséquente et dynamique mais vivable pour les artisans et investisseurs, avec des projets à caractère citoyen, local et solidaire, -sans nourrir le gras des spéculateurs-, pour le PV, le CPV (cas Soitec par ex), solaire_thermique,…pour les éoliennes et éoliennes_offshore, en respectant les équilibres judicieux pour le bien de tous, Méthanisation à la ferme ou en regroupement judicieux,…Centrales cycle combiné, donc gaz+vapeur (rendement 55%) réactives et flexibles (ex FlexEfficiency de GE, voir Enerzine) de taille ad hoc pour un mix équilibré et réactif associé à des Enr aléatoires comme le Solaire et l’Eolien….. Creuser nos méninges pour en trouver d’autres EnR dans le respect du DD…. 3) NUC: maintenance adaptée pour le parc des 58 tranches NUC avec une politique de mise à la retraite pour les grands-mères qd leur temps de parcours y appelle: ainsi, arrêter Fessenheim 1 et Bugey 1 en T3 2012 ! Le béton de l’époque a vieilli et n’avait pas les caractéristques des bétons spéciaux actuels. On ne peut donc pas s’engager sur un comportement sur en cas d’accident grave ou majeur ! Appliquer cette politique aux autres au fur et à mesure de leur âge ! Lancer dès T3 2012 pour les »Centrales retraitées » une VRAI opération de démantèlement efficace et performant et continuer pour les suivantes…. Finir le 1er EPR (Flamanville) -pour voir et tester, ET s’arrêter là dans un 1er temps, càd pas de N=° 2-, car déjà bien engagé au niveau Milliards et techno 3ème gén. à tester en réel pour VéRIFIER ! faire un bilan exhaustif à ce POINT d’ARRêt ! Car attention, le NUC est puissant mais sournois ! Des exemples récents nous on démonter que ça peut être des BOMBES qui peuvent échapper à notre contrôle…voir article en lien: http://www.actu-environnement.com/ae/news/risques-centrale-nucleaire-epr-mox-dechets-14436.php4 A bons entendeurs ! Salut ! A+ Salutations Guydegif(91)
Quand je lis tous ce « charabia » sur le Forum je suis saisi d’angoisses devant ce tripatouillage de chiffres et la confiance folle de certains dans les énergies renouvelables. Voici mon humble expérience: Ingénieur de formation et intrigué par les énergies renouvelables, j’ai acheté des cellules « silicium » au US, c’est pas cher et j’ai assemblé mes panneaux solaires, 100W au M2 (environ) pas mal, je stock dans des batteries au plomb à décharge lente et génère du 220V; Jusque là je suis dans la norme. L’été j’ai 4 à 5 heures de production par jour avec un rendement correct, mais l’été je ne consomme pas beaucoup, en hiver c’est la « cata » certain jour comme en ce moment rien du tout sinon je n’ai qu’une à deux heures de production maximum par jour, par contre c’est bien sûr en hiver que je consomme le plus, alors vraiment je trouve que c’est trop mauvais, heureusement que j’ai un abonnement EDF. Depuis peu je m’attaque à la pile à combustible, j’ai commencé un prototype à membrane PEM (parceque c’est facile à construire) avec des membranes importées de Chine (encore et toujours) Le proto fonctionne mais maintenant il me faut dupliquer les cellules, je fabrique l’hydrogène avec de l’aluminium de récupération, ça semble plus prometteur pour produire les 10KW dont j’ai besoin chaque jour pour la maison. Je voulais simplement expliquer que le gros problème du solaire et que l’hiver les rendements sont nuls à mourir, mais ça tout le monde le savais déjà.
Votre expérience est intéressante :la »grotte » (l’auto-suffisance energétique à l’échelle d’un particulier, d’une communauté ou d’une entreprise) ce n’est pas simple ni certainement « pas cher ». Un certain nombre sur ce forum parlent de la grotte sans jamais évoquer son coût, C’est tellement facile. La grotte, faut aller au bout, pas compter sur les autres en cas de problème (pas de soleil par exemple, ce qui arrive assez souvent), Sinon, on parle dans le vide, à coup de tarifs d’achats totalement irraisonnables, mais qui peuvent effectivement donner bonne conscience à ceux qui s’accordent bonne conscience assez facilement….
A Gil. Bien évidemment tout le monde sait qu’il y a beaucoup moins d’énergie solaire disponible en hiver (enfin sous nos latitudes ou plus haut). Par exemple aujourd’hui, les Allemands ont eu droit à une production totale de 11 547 MWh concentrée sur 7 heures avec un pic à midi : Sachant qu’il y a une capacité de production de 19 760,3 MW, cela nous fait un facteur de charge moyen de 2,43 % sur la journée. Ca ira mieux en juin. Heureusement que l’éolien fait un score honorable. Mais bon avec un MIX très robuste incluant charbon, lignite, gaz et hydraulique, ça passe très bien !
Pour l’instant je produit de l’hydrogène sous pression directement dans des bonbbones de gaz butane vides classiques avec de l’aluminium et de l’hydroxide de sodium, mais quand jaurai assez de cellules PEM je pourrai les utiliser en mode reverse pour produire de l’hydrogène avec l’électricité des panneaux solaires, et ainsi avec un mix solaire et un peu d’aluminium j’espère avoir mes 10KW jour avec régularité et à pas cher, mais il faut malheureusement tout faire soit même pour que ce soit rentable, car EDF fourni le KW à seulement 10 centimes d’euro.
Bien vu monsieur De passage .Cette promotion honteuse des opinions et propagande de l’antinucléaire eurodéputé Yannick Jadot, (Europe Ecologie – Les Verts),est vraiment symptomatique de motivations journalistiques très bobos.Avec les journalistes d’Enerzine,on est vraiment chez les bobos de « chez bobos ».Terriblement révélateur
Le solaire continue a faire son petit bout de chemin, diminuant ses coûts (ce n’est pas le cas de toutes les energies) Bien sûr, ce ne sera pas » l’energie unique », mais c’est une energie avec plein d’avantages et facilement decentralisable.
« pour produire l’équivalent de ce que sortent nos centrales nucléaires, il suffit de couvrir 3% de la surface agricole utile en panneaux solaires. , » Soit 1 million d’hectares, soit environ 350GW installés. Ce que ne nous dit pas Gypse, c’est ce qu’on fait de la production de ces 350GW en milieu de journée en été…alors que la puissance appelée est de 40 ou 50GW. C’est simple , yaka stocker pour l’hiver, car malheureusement même ces 350GW installés vont être bien insuffisants à ce moment là.
« c’est une énergie avec plein d’avantages et facilement décentralisée. » Décentralisée, on n’entend que ce mot là dans la bouche des écologistes en ce moment. Par contre ils ne nous ont toujours pas expliqué comment des ENR pouvaient être décentralisées alors que pour répondre à la demande des clients elles nécessitent un réseau centralisé renforcé, des STEP centralisées et/ou des centrales fossiles centralisées. Ils ne nous ont toujours pas expliqué non plus en quoi la décentralisation représentait un avantage. Moins d’économies d’échelle et donc plus d’emplois redondants peut-être ? Moins d’efficacité et donc plus de marché potentiel ? Sérieux les verts ont-ils tant de mal à afficher les points positifs de leur système cher et intermittent qu’ils sont obligés d’en inventer ??? Plus généralement je trouve les arguments des industries ENR complètement débiles : pourquoi ne vendez vous pas simplement vos produits en disant que les ENR profitent d’une énergie naturelle à la disposition de tous, qu’elles sont certes intermittentes, certes pour l’instant chères, mais qu’elles sont au final toujours ça de pris en économie sur les importations d’énergie de l’Europe ? Pourquoi partir en croisade contre le nucléaire, alors qu’en l’état actuel de la technologie les ENR ne peuvent pas faire de la production de base, et ne peuvent donc être qu’un complément au gaz, charbon ou uranium ? Pourquoi parler d’efficacité énergétique dès qu’on aborde l’intermittence, alors que ça n’a aucun rapport aucun rapport avec la production d’électricité ? Pourquoi ne vendez vous pas simplement vos produits, qui ont comme tous leurs avantages et leurs inconvénients ? Au lieu de partir dans ces délires de commerciaux ou de politiciens ?
L’emploi a beaucoup de succès en ce moment… campagne oblige. S’agissant du photovoltaïque, je vais reposer une question importante à mes yeux : Je reprends le texte : « Prenons l’exemple du photovoltaïque. Cela engendre beaucoup d’emplois pour construire et installer les panneaux soit… mais après. Si le système installé fonctionne bien et longtemps que font les travailleurs… ils regardent les rayons du soleil produire des électrons ? » Ma question est de savoir si d’éventuels dizaines ou centaines de milliers d’emplois créés pour mettre en place un grand système photovoltaïque en France seraient pérennes. En effet, si le photovoltaïque est aussi peu cher en exploitation, c’est bien parce qu’il nécessite peu d’emploi en fonctionnement. Si en plus, le système est fiable et robuste, on ne change pas les panneaux avant 25 ans. Question : Que fait-on de ces hordes d’installateurs une fois le système opérationnel ? En ce qui concerne la fabrication des panneaux, je n’imagine même pas que « l’occident » ait une part prépondérante car la guerre des prix a eu lieu et je n’ai pas l’impression que « l’occident » soit sorti vainqueur. En revanche, c’est une réussite car les prix sont en chute libre. Je vais quand même attendre 2012 pour être sûr de pouvoir acheter 3 000 Wc à 3 000 Euros ! Enfin, côté emplois, avec le nucléaire on a une garantie sur plusieurs dizaines de milliers d’années, ce qui est sans équivalent dans la production d’énergie.
C’est bien de prôner l’énergie décentralisée pour éviter le recours au réseau, mais ça ne marchera pas comme cela. Si vous voulez que les EnR aient une place plus que symbolique voire carrément significative dans le mix, il faudra un renforcement plus que symbolique voire carrément significatif des réseaux européens. C’est d’ailleurs l’objet de la discussion d’aujourd’hui grâce aux documents cités par rouget dont le schéma décennal de RTE que revoici : Il ne faut pas oublier que la plupart des moyens de production EnR qui vont arriver par GW sont des moyens dit « non contrôlables » et qu’il faudra bien les relier à quelque chose qui garantira la continuité du service (STEP, centrales thermiques….). Donc il faut arrêter de faire croire aux français que l’on va avoir un maximum d’EnR dans le mix énergétique avec le minimum d’investissement et de lignes THT. Soyons au moins cohérent.
Vous avez tous les deux raison mais ne parlez simplement pas de la même chose. Airsol pense ( si j’en crois ce à quoi il réagit depuis un certain temps déjà sur Enerzine) PV de petite puissance ( typiquement le particulier) réparti. Dans ce cas en effet, au delà des coûts de raccordement, cette production ne génère pas vraiment de surcoûts réseaux, voire même selon la particularité locale améliore les choses. Dan1 ( et moi-même) pensons aux grandes installations éoliennes on ou offshore, aux grandes installations PV dans certains pays,..etc…Et là, dès maintenant dans certains coins et de plus en plus, la seule solution c’est de renforcer les réseaux de transport pour faire transiter de grandes quantités d’electricité d’un point à un autre d’un pays ou de plusieurs pays. Toutes les études ( même celle de Greepeace que je rappelais il y a 2 heures) sont d’accord là-dessus.
Nous n’éviterons pas le renforcement du réseau et les investissements de dizaines de milliards sur 10 à 20 ans. Voici ce que dit RTE (pages 5 et 6/185) : « Ce schéma décennal traduit les orientations de la Programmation Pluriannuelle d’Investissements de Production en vigueur. Le paquet Energie Climat de l’Union Européenne, comme les lois déclinant le Grenelle de l’Environnement, posent notamment les bases d’une profonde mutation du paysage énergétique : aux mesures de Maîtrise de la Demande en Energie (MDE) s’ajoutent des incitations aux transferts d’usages des énergies fossiles vers l’électricité (pompes à chaleur, transports électriques…), et la mise en place d’un cadre incitatif au développement des énergies renouvelables notamment éolienne, solaire, biomasse. Ces dispositions modifient la typologie des flux sur le réseau. Ceux-ci fluctuent désormais plus fréquemment, avec des amplitudes de variation plus marquées, et couvrent des distances plus longues. Avec de très fortes concentrations de moyens de production solaires et éoliens en Espagne, en Allemagne, en Italie et bientôt en France et au Royaume Uni, et une consommation française très sensible aux vagues de froid, les échanges entre la France et ses voisins, autrefois relativement réguliers, sont désormais très variables. Cette tendance va s’accentuer à l’avenir, au fur et à mesure que les énergies renouvelables se déploieront en France et en Europe. Elle sera d’autant plus sensible que des ressources spécifiques se concentreront géographiquement comme l’éolien dans les mers du nord, ou l’énergie solaire dans les pays méditerranéens. Le calendrier s’est encore accéléré après l’accident de Fukushima en mars 2011, notamment en Allemagne ou en Italie. La mise en oeuvre des politiques énergétique réchauffement climatique, développement des énergies renouvelables entre les territoires, entre les régions françaises comme au niveau européen. Elle appelle ainsi un rôle accru du réseau de transport d’électricité, outil privilégié pour tirer parti des complémentarités, notamment de disponibilité, des différentes sources d’énergie et acheminer toute production vers les zones de consommation déficitaires. … qui appelle un développement significatif des capacités du réseau » Que ce soit au niveau français ou au niveau européen, il est déjà prévu d’investir. Relire ce que propose l’ENTSO-E : Dans le TYNDP, on voit qu’avec 28 milliards en 5 ans et 35 000 km de nouvelles lignes on devrait pouvoir s’en sortir.
si l’on encourage la productiion PV des particuliers en Bretagne, pensez vous qu’il faudra renforcer pour cela le reseau ou que cela evitera dans une certaine mesure un appel de puissance sur des lignes? Il estr évident que des grosses puissances demanderont une renforcement du réseau . Des petites puissances réparties peuvent au contraire soulager ponctuellement ce reseau. Et si on veut faire 100 % en PV, alors qu’on n’en est pas à 1 %, c’est mettre la charrue avant les boeufs
post croisés Effectivement « décentralisé » pour moi signifie petite puissance
Je veux bien qu’aujourd’hui des petites puissances (2 à 3 kWc de PV) ne nécessitent pas de renforcement réseau car elles sont noyées dans la masse, mais je ne suis pas sûr que la généralisation du PV résidentiel ne provoque pas quelques problèmes d’évacuation de puissance. Imaginer la surproduction d’un quartier intégralement équipé en juillet-août quand la consommation est au minimum et une partie des habitants absents. Si tous les panneux se mettent à produire plein pot à midi… qui consomme dans le quartier ? Faut-il évacuer la puissance du quartier ou mettre les panneux sur off ?
Je ne pense pas que ça pose de réel problème tant que la puissance installée est raisonnable vis-à-vis de la « consommation » installée. Chelya nous avait dit un jour que contrairement aux saumons, les electrons ne remontaient pas vers l’amont, mais je crois me souvenir que vous et moi avions exprimé une opinion différente! Ca peut devenir différent en effet si les puissances installées sont sans rapport avec la consommation prévisible, et que des « ménages » se mettent à installer 20 ou 30kW. Tant que ça reste de l’installation sur toiture, je pense que le risque de problème est quasiment bnul. Si un spécialiste a un avis différent ou un autre éclairage, il est le bienvenu.
« faut-il évacuer la puissance du quartier ou mettre les panneux sur off ? » si la puissance installée ne depasse pas la consommation de pointe d’un quartier, pourquoi faudrait-il renforcer? Je ne suis bien sur pas specialistes des reseaux, je ne parle pas de RTE mais des syndicats departementaux exemple:SIEML qui a étudié aussi l’interêt des ENR et MDE pour soulager le réseau local
Je reprends un vieux commentaire de 2008 (attention au coût du Wc !) : La limite se situe là, avec 2 000 Wc par maison, on atteint déjà 30 GW qui est le minimum d’appel en puissance en été pour toute la France (résidentiel + tertiaire + industrie + transport…). A ce niveau là, on ne peut déjà plus se contenter de consommer sur place si on veut tout utiliser. Avec 3 000 Wc c’est carrément trop. Or le PV produit plus en été qu’en hiver. Et pourtant, ce système ne produirait qu’environ 30 TWh soit un plus de 5% du besoin global annuel de la France. Le PV peut soulager localement le réseau mais vers midi, plutôt en été. En Bretagne, le problème est plutôt le soir en hiver !
Je laisse les lecteurs apprécier la nature de la production décentralisée instalée chez deux agriculteurs cités dans le document du SIEML : 7. PRODUCTION DECENTRALISEE 4 Groupes portables pour les matériels intermittents et très perturbateurs 1 Groupe EJP 40 kVA sur un élevage porcin Donc grosso EDF a proposé des groupes électrogènes : « Et surtout M Leau apprécie l’arrivée du groupe électrogène mobile : “ Il me permet de basculer lorsque je suis en EJP. Je m’en sers également pour souder et je suis plus autonome, surtout s’il devait y avoir une tempête ou un événement grave sur le réseau”. Seule réserve, M. Leau aurait préféré disposer d’un groupe fonctionnant au diesel qui lui serait revenu moins cher. » « Surtout, le groupe électrogène (fixe) permet que tout fonctionne régulièrement sur la porcherie. C’est bien pour l’alimentation électrique mais aussi pour les économies sur les consommations. Le groupe fonctionne automatiquement lorsque l’EJP se met en marche (par un signal). » C’aurait pu être du photovoltaïque !
Vous connaissez mon opinion sur le PV subventionné, donc nous pouvons parler en toute bonne foi. On oublie CSPE et crédits d’impots, on admet qu’un jour ( qui n’est pas demain) le PV devient réellement compétitif en dehors de toute aide pour un particulier par rapport à l’électricité qu’il achête à son fournisseur préféré, électricité transportée et distribuée par les GRT. Bref, le Graal ( la parité réseau) est atteinte, notre francais devient producteur d’électricité dans un marché compétitif! Bien sûr (nous sommes je pense d’accord là-dessus pour en avoir déjà parlé), ça va avoir quelques impacts sur le Turpe, qui ne va qu’augmenter à concurrence d’un service dont les coûts sont quasiment fixes mais dont la base ( les MWh transportés et distribués) iraient en s’amenuisant. Pour autant, le jour ou il deviendra plus interessant de couvrir une nouvelle maison de PV plutôt que de tuiles, il faudra le faire parce que malgré tout on a un petit pb de disponibilité (au moins de coût)des combustibles fossiles à court ou moyen terme. D’ici qu’on atteigne 30GW en résidentiel, on a le temps de voir venir…..et pour le système electrique de s’adapter. L’important était de bloquer les fermes au sol à un niveau acceptable sans pour autant condamner leur existence, de rendre les toitures « commerciales » soumise à une certaine compétition via des AO. Pour le résidentiel, laissons les choses se faire avec les réductions automatiques de tarif en fonction de la demande. Au moins, dans le cas du résidentiel ça crée ou maintient un certain nombre d’emplois pérennes. C’est mon avis aujourd’hui, les choses évoluent très rapidement, nous verrons bien. Cordialement.
Voici maintenant mon iD qui a muri dans mes neurones pendant mon jogging dominical de ce jour: Ce n’est pas les Centrales NUC qu’il faut arrêter qd arrivées à l’âge limite, mais c’est la partie »bouilloire » comme on l’appelle parfois ! – En effet, pourquoi ne pas valoriser toute la partie aval des GV (générateurs de vapeur), le circuit secondaire vers la turbine, le générateur, etc… ! Cette partie n’est généralement pas critique au niveau risques et durée de vie, même si là aussi il y a de la maintenance prédictive, préventive et curative à prévoir. – Il suffirait donc sur les sites des »grand-mères mises à la retraite » de remplacer la »bouilloire NUC + circuit primaire » par un »autre système de génération de vapeur », par exemple des FlexEfficiency de GE, centrale cycle combiné gaz + vapeur de 500MW et 55% de rendement, dont la sortie vapeur alimenterait la partie aval de la tranche, càd les GV vers l’ancien circuit secondaire, la turbine, le générateur électrique, etc… (voir article dans Enerzine il y a peu; je vais le mettre en lien ici: http://www.enerzine.com/12/13124+la-1ere-centrale-flexible-de-ge-510-mw-dans-le-nord-dici-2015+.html) Dans le cas de Fesssenheim, par exemple, où les 2 réacteurs 900 MW font donc 1800 MW pour le site, on mettrait donc, pour les remplacer et avec MeS T3 2012, –> 4 FlexEfficiency de 500 MW (soit 2000MW équivalent) en batterie autour et en substitution de la partie amont de la tranche (bouilloire NUC + circuit primaire) qui serait en phase démantèlement. On pourrait tourner en fonction de l’appel réseau et des energies aléatoires (solaire, éolien,..) disponibles, avec de 1 à 4 groupes FlexEfficiency pour faire l’appoint….. A+ Salutations Guydegif(91)
Voici maintenant mon iD qui a muri dans mes neurones pendant mon jogging dominical de ce jour: Ce n’est pas les Centrales NUC qu’il faut arrêter qd arrivées à l’âge limite, mais c’est la partie »bouilloire » comme on l’appelle parfois ! – En effet, pourquoi ne pas valoriser toute la partie aval des GV (générateurs de vapeur), le circuit secondaire vers la turbine, le générateur, etc… ! Cette partie n’est généralement pas critique au niveau risques et durée de vie, même si là aussi il y a de la maintenance prédictive, préventive et curative à prévoir. – Il suffirait donc sur les sites des »grand-mères mises à la retraite » de remplacer la »bouilloire NUC + circuit primaire » par un »autre système de génération de vapeur », par exemple des FlexEfficiency de GE, centrale cycle combiné gaz + vapeur de 500MW et 55% de rendement, dont la sortie vapeur alimenterait la partie aval de la tranche, càd les GV vers l’ancien circuit secondaire, la turbine, le générateur électrique, etc… (voir article dans Enerzine il y a peu; je vais le mettre en lien ici: http://www.enerzine.com/12/13124+la-1ere-centrale-flexible-de-ge-510-mw-dans-le-nord-dici-2015+.html) A+ Salutations Guydegif(91)
Il y a un hiatus à toujours vouloir transposer les analyses au niveau national. Il est évident que les problèmes de Pornic ne sont pas les mêmes que ceux de Paris. La Bretagne n’a pas suffisament de lignes HT pour faire face aux pointes hivernales certes mais elle possède un grand littoral qui lui permet beaucoup de choses : 1. Le Gaz Liquéfié dont les américains ne veulent plus car ils ont leur gaz de schiste, est bradé sur la zone atlantique ce qui fait bien les affaires des centrales au gaz Bretonnes. Lesquelles centrales au gaz s’accomodent bien d’une forte production EnR 2. La côte bretonne regorge d’énergie éolienne et marine qui s’accomodent très bien des centrales au gaz. On peut donc dire que le gaz de schiste américain est une opportunité pour les EnR bretonnes ! L’autre aspect des bretons tient à leur caractère et leur histoire anti-nuke qui les a mis en déficit énergétique structurel depuis plusieurs décennies déjà. Les maisons sont donc déjà très équipées en systèmes de chauffage non-electriques et les presqu’insulaires sont désormais habitués à gérer leur consommation en période de pic (ce dont les parisiens semblent incapables). De là à organiser le profil de consommation electrique en fonction de la disponibilité, il n’y a qu’un petit pas. Autrement dit, si les bretons savent se serrer la ceinture en hiver , il peuvent aussi ouvrir leurs interrupteurs en période de surproduction. Encore une fois , la comparaison avec paris est impossible sur ce point, d’autant que Paris ne produit pas de courant éolien, interdit dans la Beauce pour des raisons de brouillage de radars militaires et civils. Au final , on a deux situation quasi-inversées avec un Paris cerné de lignes HT, dont la production est nulle, la consommation énorme et l’élasticité de consommation inexistante. La bretagne est à l’opposé de ce scheme avec une production EnR forte, de bonnes perspectives pour l’alimentation des centrales à flamme par bateau, une consommation relativement faible et une élasticité de consommation très éprouvée. La bretagne est un véritable laboratoire pour les nouvelles technologies et PACA également (pour les mêmes raisons) , il est vraiment dommage de gommer leur spécificité au prétexte que leur passé anti-nuke a froissé les sensibilités de l’électricien national qui est mieux à sa place à Paris que dans ces deux régions extrèmes. La sensibilité des politiciens prend trop de place dans le débat énergétique, faites un peu de place à l’ingénierie et au retour d’expérience. Les politiciens passeront un jour et les questions que nous posons aujourd’hui seront terriblement désuètes dans seulement dix ans.
Certains « écologistes » professionnels gèrent tout simplement des priorités. Et la priorité numéro 1 fondatrice de l’identité de certains mouvements, c’est l’éradication du nucléaire. Une fois acquise, ils pourront passer à autre chose voire à faire de l’écologie. Comme, ils ne vont visiblement pas y arriver aussi vite en Europe, on pourra attendre encore de nombreuses années pour voir le combat se réorienter contre les fossiles. Cependant, certains d’entre eux étaient plus pressés et radicaux, voire pragamtiques. Par exemple, comme l’a très bien dit et écrit le comité STOP-NOGENT : il est tout à fait possible de sortir du nucléaire grâce au charbon ! Je reprends ce morceau qui est à grader précieusement dans les archives : « Ce n’est pas suffisant de prendre conscience des dangers de l’accident si l’on ne montre pas à la population qu’il existe des solutions de mise à l’arrêt rapide des réacteurs nucléaires par l’utilisation des combustibles fossiles (charbon, fioul et gaz) pour produire l’électricité. Si une production électrique à partir du gaz naturel se développait rapidement en France par turbines à cycles combinés ce serait un plus. Avec charbon, gaz et fioul, l’hydraulique, l’arrêt des exportations, l’arrêt de l’autoconsommation nucléaire, on peut supprimer une part importante du nucléaire français. » C’est particulièrement courageux et visionnaire et le comité se demande pourquoi certains écologistes (Greenpeace et WWF quand même) sont contre la sortie du nucléaire.
C’est effectivement un moment d’anthologie, que vous nous aviez déjà rappelé mais dont on se lasse pas! A airsol: je suis d’accord avec vous, d’ailleurs je le disais plus haut, le jour ou le PV devient moins cher que l’electricité distribuée, beaucoup de choses changent. Ce n’est pas près d’être le cas en France ( env120€/MWh livré pour un particulier), c’est peut-être plus proche en Allemagne ( je crois 220/230€/MWh livrépour le même particulier). Ce sera certainement un laboratoire, oserais-je dire qu’il n’y a pas vraiment besoin de multiplier les laboratoires si on est sûr qu’il y en a un qui travaille sérieusement sur le sujet? PS: pour les batteries acide-plomb, on envisage réellement une durée de vie de 20ans? Avec combien de cycles?
A Airsol. Par rapport à l’exemple que vous citez (des agriculteurs en bout l’hiver), je ne crois pas que le PV soit la solution pour fiabiliser l’alimentation. J’ai la faiblesse de penser que pendant les jours EJP, le PV n’est pas forcément à son maximum. L’agriculteur veut une garantie de service pas une production globale annuelle garantie à vendre à EDF. Un bon vieux GE (diesel dit-il) est alors assez efficace. Mais là où vous avez pleinement raison et que nous sommes d’ailleurs nombreux à avoir dit, c’est les EnR intermittentes et aléatoires ne pourront jouer dans la cour des grands qu’avec la mise en oeuvre de moyens de stockage de très grande capacité à très grande constante de temps. le PV pourrait jouer un rôle énorme si les moyens de stockage d’une centaine de TWh devenaient monnaie courante. Sauf qu’une STEP de 100 TWh c’est un peu quelque chose (je vous laisse faire le calcul avec l’aide de M. lempérière et Pharaon).
Juste un ordre d’idée sur le prix du PV. Malgré une chute vertigineuse du Wc, le prix à payer reste élevé. La CRE nous dit que pour 2012 les charges de la CSPE liée au PV en zone interconnectée (hors les DOM-COM) se monte aux chiffres suivants : Quantité prise en compte = 3 025 GWh Coût d’achat pour EDF = 1 475 millions d’Euros Coût unitaire = 487,5 euro / MWh Si on veut faire une comparaison avec 2010, on a : Quantité prise en compte = 380 GWh Coût d’achat pour EDF = 204 millions d’Euros Coût unitaire = 537,5 euro / MWh Je note donc que la quantité achetée a augmenté de 696 % en deux ans et que le prix moyen d’achat a baissé de 9,3% ! Le PV ça baisse et ça monte et fatalement un jour il n’y aura plus de subvention.
Il est fait état dans la doc. sur les batteries d’un nombre de cycles de 1500 ( à 80%). Concernant du solaire, j’imagine que les cycles sont quotidiens? Ca ne fait pas 20 ans, où alors il faut avoir un stockage surdimensionné pour éviter de trop le décharger, ce qui n’est pas le but…. Pas évident….
sujet: feuille de route, votre post: critique en règle des EnR ! contre vulgate que vous pourrez méditer: à en croire certains, le nucléaire serait durable le nucléaire ne serait pas pas dépendant de matériaux rares (prenez un bout de tole standard et faites vous un chaudron nucléaire!) les anglais viennent de mettre 4 ans vour examiner la fabrication d’une pièce forgée pour l’EPR!!!) bien sur le nucléaire n’utilise pas d’électronique! ils se servent encore de bouliers dans les centrales ;o) les coûts d’échelle je dirais plutôt la concurrence fera baisser les prix, dans le nucléaire quand on voit des propositions récentes de mettre à jour le control process pour 600 millions d’euros, la marge est bonne et il ya de quoi retrofitter un paquet d’installation EnR! le recyclage du nucléaire sera facile et peu couteux, très crédible en période de Noël! qui pourra finalement nous donner un coût de démantèlement d’une centrale nucléaire? les panneaux voltaïques sont garantis 20 ans en général, mais ils produiront pendant plus longtemps. oio on peut certainement garder en fonctionnement une centrale nucléaire plus de 50 ans, mais plus on la garde, plus ses composants seront « contaminés-contaminant » et quel est le prix de la maintenance?
la mise en place des tarifs aidés et de la CSPE est bien sur très criticable, mais je souhaitais mettre dans le débat, 2 nouveaux points. I. EDF paye l électricité photovoltaïque 9 mois à 1 an après le début de production (dans le meilleur des cas!) donc la CSPE est effectivement prélevée, mais pas « redonnée » aux producteurs immédiatement. pendant ce temps cet argent « travaille » il n’est pas perdu pour tout le monde! II. à quoi sert le coût et le niveau de l’abonnement actuel (bien plus que la CSPE!) le poteau en pin et le fil qui m’amène le courant est le même depuis plus de 25 ans! si les centrales nucléaires étaient amortie et si peu chères en maintenance ne pourrait-on baisser ce coût d’abonnement? et pour relativiser on parle de: 3 tWh par rapport aux 500 produits consommés annuels
merci pour votre prompte réaction (si j’ose dire!) mais permettez-moi de maintenir mes contre-critiques. oui les matériaux pour le nucléaire sont sophistiqués, chers car justement utilisés en petite qtés (l’inconvénient des avantages!) on travaille de nos jours beaucoup avec les simulateurs pour vérifier les durées de vie! vous vous en rendez certainement compte quand vous devez changer votre réfrigérateur ou votre télé au bout de 10 ans, c’est prévu et voulu par le marketing! les centrales nuc, n’étaient pas prévues pour 50 ans par chance vu que les ingés de l’époque avec des outils de simulations moins puissants (règles à calculs ;o) avaient prévus des marges de sécurité énormes (cf les cathédrales et la résistance des matériaux!) elles fonctionnent encore mais jusqu’à quand? le nombre de petits incidents, fuites par-ci ou par-là augmente. les éoliennes et les panneau (de qualité!) sont simulés avec des méthodes de vieillissement accélérées (cycles de température, mise en rpute, etc,…) quand je regarde vos sources américaines, je vois que cela prend énormément de temps, au moins autant que la contruction! et que la justice y- est impliqué avec les vampires de juges et d’avocats que tout le monde connait! le sprix sont déjà en dollars de il y a quelques années! vous confirmez que plus la centrale est prolongée, plus elle se charge du plus près du combustible au plus loin et que ces déchets seront plus dangereux à gérer manipuler. manipuler j’espère pas. bon axe de recherche avancée les robots qui j’espère feront le boulot! les japonais qui en préparent pour gérer leur 4 ème age sont en avance.
vous confirmez que plus la centrale est prolongée, plus elle se charge du plus près du combustible au plus loin et que ces déchets seront plus dangereux à gérer manipuler. je n’ai rien compris à cette phrase. Néanmoins je maintiens l’essentiel de ce que je voulais dire: Bravo à vous d’avoir rapidement évolué, d’être cordial et plus compréhensible, dela donne confiance dans le genre humain. EDF paye l’électricité photovoltaïque 9 mois à 1 an après le début de production Pourriez vous sourcer sur les délais de paiement d’EdF ? à quoi sert le coût et le niveau de l’abonnement actuel (bien plus que la CSPE!) le poteau en pin et le fil qui m’amène le courant est le même depuis plus de 25 ans! si les centrales nucléaires étaient amortie et si peu chères en maintenance ne pourrait-on baisser ce coût d’abonnement? Idem, si RTE verse en douce de l’argent à EdF (hors dividendes éventuels), avez vous un lien ?
est-ce nicias qui répond pour rouget? êtes vous la même personne avec 2 pseudos? je rephrase, plus les matériaux sont proches du combustible, et plus longtemps ils y restent plus ils se « chargent » et donc plus ils sont dangereux à gérer. paiement de l’edf, c’est du vécu! contrat avec paiement à 6 mois (ou 1 an), mais après les 6 mois il leur faut le temps de signer 2 contrats (allers retours AR!)(bien que d’autres contrats aient déjà été signés!) et leur envoyer une facture, qu’ils ne payent qu’au bout d’un mois! Pendant ce temps là nous payons notre facture edf à chaque relevé estimé(souvent majoré!) ou réel! de mon coté, c’est votre dernière phrase que je ne comprends pas: versement de rte à edf!
« et pour relativiser on parle de: 3 tWh par rapport aux 500 produits consommés annuels ». Vous avez bien raison, il s’agit de 1,5Md€ par an pendant 20 ans pour environ 3 TWh/an, si on en reste là! Relativisons, certes, mais quand même! PS: avec plus d’un Md d’arriéré de paiement de CSPE, ce n’est au moins pas EDF qui bénéficie de « cet argent qui travaille ».
Je ne suis pas Rouget… paiement de l’edf, c’est du vécu! Ok mais la sincérité ne remplace pas un lien hypertext, navré. Pendant ce temps là nous payons notre facture edf à chaque relevé estimé(souvent majoré!) C’est du vécu pour moi aussi, vous marquez un point. de mon coté, c’est votre dernière phrase que je ne comprends pas L’abonnement paye RTE (et son homologue pour les lignes basses tension), c-a-d le réseau (avec son entretient, le coût de son enterrement … etc …), et non le MWh au prix de gros, vous sous entendez que RTE surfacture le réseau pour sous facturer le prix du MWh nucléaire: à quoi sert le coût et le niveau de l’abonnement actuel (bien plus que la CSPE!) le poteau en pin et le fil qui m’amène le courant est le même depuis plus de 25 ans! si les centrales nucléaires étaient amortie et si peu chères en maintenance ne pourrait-on baisser ce coût d’abonnement?
avec plus d’un Md d’arriéré de paiement de CSPE, ce n’est au moins pas EDF qui bénéficie de « cet argent qui travaille » D’après la CRE, Edf est dédomagé pour de cet « cet argent qui travaille », reste a savoir avec quel taux d’intèrêt. Je concède a Tech que ce n’est pas le cas lorsque Edf surestime votre consomation et peut être est ce le cas pour les achats d’EnR.
Je suis preneur de la page de la CRE qui l’affirme! (même si j’essaie de ne pas être un troll!). Je suis également preneur (mais ça sera peut-être sur la page) du montant de ce dédommagement. Et enfin; attendons que ces arriérés soient remboursés. Une remise à zéro gouvernementale est toujours possible….
Excusez moi, c’est peut-être un défaut et un révélateur de ma vue basse , mais je n’ai l’habitude de comparer que des choses qui sont comparables…. En supprimant (par exemple) l’armée, on pourrait s’acheter plein de panneaux et de batteries au plomb… So what?
Le mécanisme de la CSPE est décrit ici. Sauf incompréhension de ma part de l’usine à gaz qu’est la CSPE, je me suis trompé. Considérez mon post précédant comme nul et non advenu, y compris sur mes accusations déplacées de troll sur Chelya (même si des liens quand on polémique, ce n’est pas déplacé). J’ai aussi un compte, mais j’ai fais une faute de frappe dans mon pseudo, donc je ne l’utilise pas. Je vai en créer un deuxième, bientôt…