La voie toute tracée des cellules solaires en plastique

"La prochaine génération de cellules solaires sera plastique ou ne le sera pas". Ce nouvel adage est actuellement très à la mode dans les laboratoires de recherche du monde entier.

Ainsi, des scientifiques de l’Université du Queensland (UQ – Australie) ont développé une nouvelle génération de cellules solaires conçues à partir de plastique, plus compactes et moins chères que les cellules photovoltaïques en silicium.

Les cellules organiques peuvent être appliquées sur les vitres comme des filtres solaires ou incorporées dans les matériaux en toiture afin de convertir toute la surface en collecteur d’énergie solaire.

Avec ce procédé, le coût de production de l’énergie passerait alors à 1 dollar par watt, soit 8 fois moins que le coût provenant de la technologie solaire en silicium.

"Les cellules solaires organiques ont des propriétés similaires au silicium mais peuvent être fabriquées à un prix avantageux sur de grandes superficies, en donnant la possibilité de les appliquer sur des produits tels que des bâches de toit et des baies vitrées" a indiqué le professeur Paul Meredith.

Et d’ajouter : "En regard des cellules en silicium plutôt lourdes et rigides, les caractéristiques des cellules solaires flexibles organiques ouvrent de nouveaux marchés auparavant inaccessibles aux technologies traditionnelles."

Pour finir, l’UQ a obtenu une subvention de presque 2 millions de dollars afin de l’aider à présenter sa technologie sur le marché.

Articles connexes

8 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Pastilleverte

Avec le conditionnel de rigueur, la cellule PV  “plastique” coûterait 8 fois moins chère; OK ils vont y arriver. A ce prix, de combien est inférieur le rendement : 8 fois ? plus ? moins ? ” là est la question” comme disait ? (Torquemada ?)

stan1504

Ok ces cellules seront moins cheres que les céllules en silicium. Mais pour que cette nouveauté soit une révolution il manque quelque chose. En effet est ce que l’on pourra les poser soit même ? Peu etre pas pour le toit mais pour les murs et fenetres … ? Si oui là ou pourra parler de banalisation car la main d’oeuvre des sociétés de pose de panneau n’est pas donnée.

fredo

les effets d’annonce en photovoltaïque sont fréquents (cf Nanosolar dont on n’entend plus parler) et les réalisations pas toujours à la hauteur des espérances suscitées. Cela étant les australiens avec Dyesol viennent de commencer à produire avec de l’organique… sur verre! Reste que Konarka (US, dont Total a 20%) a déjà commencé à produire sur support plastique. Les Suisses avec les cellules de Graetzel sont également avancés. Les rendements restent peu élevés pour l’instant, à suivre donc  

Baronmariani

J’observe les progès de ces cellules organiques avec attention car ce sont elles qui je l’espère permettront de produire efficacement de l’énergie grace au tracker naturel que sont les tournesols sauvages. On produira toujours plus efficacement en plaçant les cellules au centre d’un concentrateur qu’en les plaçant où que ce soit ailleurs. Voir

Gustamucho

Une installation de 3 kW sur votre toiture vous coûterait environ 15 k€ (hors aide de l’état) en bon vieux silicium. Soit environ 5 € par watt. Sachant que le prix de revient du panneau est de moins de 2,5 € par watt, l’installation et les marges des intervenants représentent 50% du coût. Cette part est compressible mais celà ne ferait pas l’affaire de tout le monde. Comment peut-on affirmer que les cellules organiques coûtent 8 fois moins chère ?

marcarmand

Sur la photo, la cellule plastique parait transparente. Si c’est le cas, c’est un avantage assez décisif en plus du prix. Car l’un des inconvénients des panneaux solaires silicium, c’est qu’ils défigurent un toit. Par ailleurs, on aimerait connaitre le rendement de ces cellules plastiques

marcob12

Nanosolar est vivant et bien vivant. Ils publient les chiffres certifiés par NREL du rendement (en grande série et à l’échelle labo) de leurs panneaux embauchaient il y a peu et viennent de terminer une unité de 640MW/an à 60 km de Berlin. Avec plus de 4 milliards de $ de commandes et les moyens de les satisfaire, on peut penser qu’ils sont plus solides qu’Optisolar. Ils projettent d’ailleurs une introduction sur le marché boursier. Des techniques d’impression ou de peinture du matériau PV sur substrat solide commencent à se multiplier. Après, si le plastique s’avère plus résistant aux UV qu’une feuille métallique mince ou que du verre, so be it… Quant à remplacer le silicium (un élément fortement présent sur Terre) par du plastique (dérivé du pétrole), les procédés devront démontrer des avantages indéniables…

meminick

La question de ce que l’on appelle plastique nous renvoie à l’utilisation ou non de métaux rares et ou lourds. Avec la pollution qui devra alors être prise en compte si l’on banalise et généralise ces matériaux. En théorie le silicium est présent partout sauf que pour des raisons de couts le minerai utilisable lui se fait plutot rare et créé des tension sur le marché mondial. Le plastique ne nécessite pas forcément l’utilistion de pétrole, tout est question de choix et de couts ( aujourd’hui et demain)