Le surgénérateur de Kalkar recyclé en parc de loisirs

Construit sur le territoire allemand en 1986, le surgénérateur nucléaire Kalkar initialement doté d’une puissance électrique de 300 MW n’a jamais été mis en service, en raison notamment de fortes oppositions, de son retard (+ de 7ans), de son coût prohibitif (environ 3,7 milliards d’euros) et d’une sécurité pour le moins critiquable.

Aussi, 4 ans après avoir procédé à l’arrêt définitif du surgénérateur par le ministre de la recherche de l’époque, le SNR 300 situé en Rhénanie-du-Nord Westphalie connaît une seconde vie car il abrite depuis un parc de loisirs, le Wunderland Kalkar – Pays des merveilles de Kalkar en français.

Le parc de loisirs qui accueille plus de 600 000 visiteurs par an, compte de nombreuses activités. On y trouve des balançoires accrochées en haut de la tour, ainsi qu’un gigantesque mur d’escalade en façade extérieure. Certains bâtiments de la centrale ont également été transformés en hôtels.

Le surgénérateur de Kalkar recyclé en parc de loisirs

"Les gens viennent de partout parce qu’ils sont fascinés par le parc. Ce n’est pas quelque chose que vous voyez tous les jours. Certains ont peur que ce ne soit pas sécurisé mais c’est 100% sûr, parce que le réacteur n’a jamais été mis en service", a expliqué une porte-parole du parc.

Le surgénérateur de Kalkar recyclé en parc de loisirs

Propriétés de RWE, les réacteurs sont actuellement placés sous la surveillance de l’État à Hanau. Comme la compagnie énergétique allemande ne dispose pas d’autorisation pour recycler le matériel fissile enrichi (environ 35 % de plutonium), il fera l’objet d’un retraitement à l’usine de la Hague. Transformé en combustible MOX, ce dernier pourra alors être exploité dans des centrales nucléaires conventionnelles.

Pour terminer, certaines parties du noyau et de la centrale pourraient bien être vendues à la Chine, qui continue des recherches dans le domaine des surgénérateurs.

            

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jeff_1982

SI c’est déjà trop tard pour le friches industrielles de Creys-Malville (superphenix arreté depuis 1998) et de Brennilis (arret datant de 1985). Il n’est pas trop tard pour “amortir les investissement de Flamanville (EPR avec un budget no-limit). Reste qu’avaec une TVA a 19.6 le parc d’attraction va être plus long a rentabiliser. On pourra compter sur VGE pour les aider à changer tout ça car Vulcanbia va être également touché 🙂 Au fait, sur derriere la derniere photos ce sont des éoliennes que l’on voit au loin… On peut dire que l’atome va amuser le pays et que le vent va fournir de l’énergie au parc d’attraction.

Dan1

“Pour terminer, certaines parties du noyau et de la centrale pourrait bien être vendues à la Chine, qui continue des recherches dans le domaine des surgénérateurs.” Alors là, bravo : le nucléaire, on veut pas de ça chez nous, mais si on peut le vendre aux Chinois… pas de problème. Je rappelle que, comme le disait Noël Mamère, les nuages radioactifs ne s’arrêtent pas à la frontière !

gp

On peut regretter que RWE vende ses cochonneries aux chinois. Mais on peut aussi une nvlle fois “admirer” le pragmatisme à l’allemande. Puisque ce surgénérateur n’a jamais fonctionné, autanten faire qlq chose d’utile malgré tout (tout en évitant de consommer de la terre agricole comme on continue de le faire chez nous pour un oui ou pour un non). Ca n’est malheureusement pas le fait de garder certaines parties du noyau en allemagne qui empêchera la Chine de poursuivre ses recherches dans le domaine des surgénérateurs. Le temps qu’ils comprennent un jour que l’énergie nucléaire est contre nature et qu’elle est tout sauf une énergie d’avenir. Lorsque l’on vise la sobriété et l’efficacité énergétique à tout prix, la première chose à faire, c’est d’arrêter de construire des centrales atomiques au rendement global (enrichissement et retraitement du combustible inclus) pitoyable. C’est le choix qu’ont fait les allemands.

Dan1

“…arrêter de construire des centrales atomiques au rendement global (enrichissement et retraitement du combustible inclus) pitoyable.” C’est quoi le rendement pitoyable des centrales atomiques ? comment l’exprimez-vous ?

gp

= / Sachant qu’avant de fournir les TWh au primaire, il faut : 1. engloutir des milliers de tonnes de béton et d’acier pour construire la centrale 2. extraire l’uranium aux 4 coins de la planète à grand coup de caterpillar et de batons de dynamites 3. enrichir le combustible : jusqu’en 2010, EDF (auto)consommait annuellement près de 20 TWh à la centrale de George Besse pour enrichir les barres de combustibles. Soit environ 5% de la prod. électronucléaire française (je devine néanmoins qu’une partie de l’U enrichi produit à George Besse part à l’exportation. Mais l’essentiel reste sur le territoire français) 4. produire l’électricité via une turbine à vapeur et un alternateur avec le rendement net qu’on connait (le 38% annuel annoncé par EDF étant comparable au 3,9L/100km annoncé par Toyota pour sa Prius III…) 5. retraiter le combustible usagé = consommation énergétique annuelle de la Hague + celle de ces très nbx fournisseurs 6. démanteler la centrale 7. entreposer, sécuriser puis suivre les déchets radioactifs à vie longue. Au final, le rendement global net de la filière électronucléaire est une misère qui n’a que d’égal son absolèsence. Mais avant de réussir à faire admettre ça à des dédideurs qui ne savent même pas ce que c’est qu’un TWh, il risque d’y avoir encore pas mal d’eau à s’écouler dans les circuits de refroidissement de nos (vieilles) centrales. Le problème en France, c’est le manque incroyable de “culture énergétique” des décideurs. C’est aussi ce qui explique comment on en est arrivé là…

Dan1

Ce que vous me décrivez là est le lot commun de l’énergie dans le monde, ni plus ni moins. N’oublions pas que la quasi totalité de l’énergie aujourd’hui utilisée dans le monde est d’origine fossile ou fissile ou bien d’origine renouvelable mais faisant appel à des travaux de génie civil XXL et à l’industrie lourde (par exemple l’hydraulique) : Par exemple en 2008, le monde “tournait” à : – 33,1 % au pétrole, – 27 % au charbon-lignite, – 21,1 % au gaz, – 5,8 % au nucléaire, – 2,2 % à l’hydraulique, ça fait déjà 87 % au fossile + fissile et presque 90 % avec l’hydraulique ! Le reste, c’est 10 % d’autres EnR et la combustion des ordures + 0,7 % de géothermie + solaire + éolien. Je peux donc affirmer que dans ce décompte, il y a un sacré paquet de béton et de turbine et autres alternateurs en cuivre acier… avec pas mal de perte à clé. Dans ce coup là, le nucléaire n’est pas plus mauvais que les autres. Donc vous enfoncez des portes ouvertes. tout le monde sait que l’énergie dans le monde est soumise à des problèmes de rendement. D’ailleurs une éolienne ne capte qu’environ 25 % de l’énergie qui la traverse et un panneau photovoltaïque ne récupère que 10 à 15 % de l’énergie qui le frappe. Bon et alors ?

Dan1

“1. engloutir des milliers de tonnes de béton et d’acier pour construire la centrale” Evidemment le nucléaire c’est grandiose, pensez madame Michu, il faut des millions de tonnes de béton pour construire une centrale nucléaire et ça se voit. A l’éolien c’est autre chose, voyez madame Michu ces silhouettes graciles arborer fièrement leur ailes dans l’azur… sauf que la réalité ne penche en faveur de l’éolien : J’attends donc avec impatience la démonstration que l’éolien consomme globalement moins de béton que le nucléaire, fût-il hyperbétonné comme l’EPR. Pour ce qui concerne le parc actuellement en service c’est nettement moins de béton par GW que pour l’EPR. L’avantage de l’éolien c’est que le béton ne se voit pratiquement pas… il est en terre. On peut faire la même démonstration avec l’acier en partant d’une ACV d’un parc éolien.

Dan1

Je ne résiste pas à l’envie de vous rediffuser un communiqué admirable de l’industrie belge du béton : On ne peut pas être plus clair. Vous avez des photos dans le lien précédemment donné.

Dan1

“2. extraire l’uranium aux 4 coins de la planète à grand coup de caterpillar et de batons de dynamites” Voudriez-vous que je vous explique comment on extrait le charbon et le lignite ? J’ai deux pistes : l’extraction du lignite dans les mines allemandes du côté de Garzweiller et l’extraction du charbon importé par l’Allemagne à partir d’une extraction en Colombie. Mais puisque vous insistez sur cette immense dépense d’énergie extractive, sauriez-vous la quantifier et accessoirement la convertir en gramme de CO2 par kWh ?

Lionel_fr

Je préfère Disney quand même , une centrale nuke , c’est vraiment moche , la moitié du batiment est un bunker sans fenètres, l’autre moitié bouche l’horizon que les montagnes peintes peinent à restituer naïvement.. Je pense que cette démarche est surtout un pied de nez à une énergie nucléaire que les allemands détestent , non pas pour des raisons économiques – les centrales allemandes fermées étaient amorties et très rentables – mais pour des raisons de mode de vie, de stratégie mondiale et de philosophie. Le discours français pro-nuke n’aura jamais d’écho favorable en allemagne , pays où la sincérité est une obligation enseignée à la maternelle. Les vrais enjeux financiers du choix énergétique au niveau national est aux antipodes des explications simplistes du discours pro-nuke français. On peut difficilement leur contester la compétence économique ! De toute façons, un pro-nucléaire ne serait pas élu au pays de Ludwig van B. Et A. Merkel a sauvé son job en enterrant la fillière. La démocratie a quand même quelques conséquences sur les choix politiques dans certains pays..

Dan1

“3. enrichir le combustible : jusqu’en 2010, EDF (auto)consommait annuellement près de 20 TWh à la centrale de George Besse pour enrichir les barres de combustibles. Soit environ 5% de la prod. électronucléaire française (je devine néanmoins qu’une partie de l’U enrichi produit à George Besse part à l’exportation. Mais l’essentiel reste sur le territoire français)” Ce serait plutôt 15 TWh maximum dont la moitié pour les besoins français. Donc disons 7,5 TWh d’enrichissement pour 420 TWH produits annuellement donc 1,8 % du total. il faudrait regarder de plus près ce que consomme en amont les autres filières pour amener le combustibles prêt à l’emploi dans la centrale. Là, je verrai bien une étude sur les centrales à gaz… même à cycle combiné : Si vous lisez l’étude du NREL, vous avez une piste intéressante. Bon et puis avec la nouvelle usine Georges besse, on va diviser la consommation par 50 ! Question : que va-t-on faire de toute cette production potentielle devenue “inutile” ?

Dan1

“4. produire l’électricité via une turbine à vapeur et un alternateur avec le rendement net qu’on connait (le 38% annuel annoncé par EDF étant comparable au 3,9L/100km annoncé par Toyota pour sa Prius III…)” Je ne crois pas qu’EDF annonce un rendement de 38 % pour les réacteurs nucléaires actuels, pas plus d’ailleurs pour l’EPR. Ce serait plutôt 32 à 34 % actuellement et 36 à 37 % pour l’EPR. On fera mieux avec ASTRID probablement. Mais bon, la majorité de l’électricité mondiale est produite en faisant bouillir de l’eau, c’est bête, mais les ingénieurs n’ont pas trouvé mieux. Pourtant les X-mines ont creusé !

gp

Bien sûr que les étapes 1/2/4/6 sont communes à la majorité des centrales thermiques utilisant des combustibles fossiles. Est-ce que j’ai dis le contraire??? Il n’empéche : c’est bien les étapes 3 & 5 qui tout au long du cycle de vie de la centrale engloutiront le plus de kWh. Et je vous met au défi de me prouver la même chose s’agissant du charbon ou du gaz qui n’ont pourtant rien d’une référence en terme de rendement global (encore qu’un bon CCGN offre qd mm un rendement >> à la moyenne). Bref, inutile de reprendre des arguments connus et reconnus. L’énergie nucléaire est tout sauf une énergie d’avenir. A quoi bon continuer s’épuiser à essayer tant bien que mal de démontrer le contraire? L’éolien engloutit p-ê + de béton par kWh produit qu’une centrale nucléaire (encore que rien n’empéche de remonter une nouvelle machine sur les même fondations après 15 ans de bons et loyaux services…) mais en terme de rendement, le nucléaire est très loin du compte. L’avenir est à la sobriété et à l’efficacité. Ce qui par définition exclut la filière nucléaire. Point final.

Dan1

“5. retraiter le combustible usagé = consommation énergétique annuelle de la Hague + celle de ces très nbx fournisseurs 6. démanteler la centrale 7. entreposer, sécuriser puis suivre les déchets radioactifs à vie longue.” Sauriez-vous transformer tout cela en énergie dépensée et acessoirement en gramme de CO2/kWh produit ? Un indice, tout le système nucléaire français (y compris La Hague et Eurodif) va permettre de produire au moins 18 000 TWh sur l’ensemble du cycle de vie. Donc pour ramener l’énergie totale consommée et le CO2 total émis au kWh produit, il faudra diviser la somme par 18 000 000 000 000 (18 000 milliards).

Dan1

il ne faut pas confondre démonstration, argumentation et conviction personnelle… voire rêve : Vous dites : “Bref, inutile de reprendre des arguments connus et reconnus. L’énergie nucléaire est tout sauf une énergie d’avenir. A quoi bon continuer s’épuiser à essayer tant bien que mal de démontrer le contraire? L’avenir est à la sobriété et à l’efficacité. Ce qui par définition exclut la filière nucléaire. Point final.” Dans le monde actuel et futur, l’énergie n’est pas un problème de définition, mais de solution pratique. le monde va au moins doubler sa consommation en trente à quarante ans dans un contexte de déclin du pétrole. J’aimerai donc bien vous voir avec le même entrain aller convaincre les Chinois, les Indiens et les Africains (disons la moitié de l’humanité) que la solution miracle réside dans le diptyque : sobriété-efficacité… POINT FINAL. Vous pourrez ainsi expliquer au Chinois qu’il est inutile d’aller chercher du pétrole au Soudan et du charbon en Australie et vous expliquerez aussi aux indiens qu’il est inutile d’aller chercher de l’uranium au sahel. Comme généralement ces gens là sont polis, ils vous écouterons et vous expliquerons même peut être qu’ils essayent déjà la sobriété (voulue ou contrainte) et l’efficacité, mais que des milliers de millions de gens rêve d’un peu de notre confort ou tout simplment d’un peu de développement (vous savez, cette incroyable chance qu’ont les parisiens d’avoir 17 minutes de coupure sur une ligne haute tension). Le nucléaire sera encore longtemps dans le mix… même après éradication en France.

gp

et bien RDV en 2035 dans ce cas pour faire le point sur la part de l’énergie nucléaire dans le monde et sa contribution au développement des sociétés en devenir. tout n’est pas que conviction personnelle et/ou rêve : Pas besoin d’être un fin visionnaire pour comprendre qu’on rentre dans une période de “transition” au cours de laquelle le modèle dominant du “toujours +” risque fort de tomber (normal, puisqu’il n’est par définition pas durable). Quand bien même il continue de faire réver des millions d’être humains, une fois que l’Amérique s’avouera vaincue face au mythe de la croissance infinie, l’économie mondiale va rapidement devoir se reconstruire sur de nouvelles bases. La sobriété, l’efficacité et l’économie des ressources naturelles en tout genre auront alors de fortes chances de figurer aux centres de l’échiquier. A moins que la Terre n’accouche d’une petite fille d’ici là. Mais personnellement, j’y crois pas trop.

Sicetaitsimple

Ils vous expliqueront aussi et très poliment comme vous le dites qu’ils ne se sentent pas vraiment responsables du CO2 accumulé dans l’atmosphère entre 1850 et disons 2000 et qu’ils font tous leurs efforts (dont du nucléaire) pour que leurs emissions per capita restent largement en dessous des moyennes européennes….

Sicetaitsimple

complément au complément. Et là, quand le responsable Indien ou Chinois vous sort ça, vous restez comme un gros con en essayant de garder le sourire…..

Alain31

Ce ne sont rien d’autres que les trop ordinaires initiales de “GreenPeace”. N’ attendons pas de réflexions valables de gp. Chez lui le slogan “éfficacité-sobriété” n’est qu’un cache misère de sa propagande antinucléaire éculée. Il ne représente que la trop vieille et trop classique agit-prop antinucléaire à 2 balles de GreenPeace.Et répétée inlassablement car c’est un trouble obsessionel compulsif entretenu collectivement, chez les malades qui en sont victimes. Lui et ses semblables auraient surtout besoin d’une aide psychologique de très très longue durée…

Lord_predator

J’vais peut-être défoncé des portes déja ouverte mais lorsque on dis, je cites ” (…) Chine de poursuivre ses recherches dans le domaine des surgénérateurs. Le temps qu’ils comprennent un jour que l’énergie nucléaire est contre nature et qu’elle est tout sauf une énergie d’avenir” Je me demande comment pouvez vous débités une chose pareille, êtes vous nié ou bien parlez vous vraiment sérieusement de domaine dont vous ignorez tous ? Pour votre information, le nucléaire est parfaitement naturel puisque a l’origine de l’énergie dégagés par les milliards de milliards d’étoiles de cet univers, vous souhaitez revenir sur Terre ? Savez vous que des réactions nucléaire de fission on lieu dans certaine et extremement rare endroit de la planéte ou la concentration en uranium est suffisamment enrichis pour les provoqués de maniére incontrolés, et dérisoires. Pour terminé, le nucléaire serait tous sauf une énergie d’avenie ? Renseignez vous un minimum, et je dis bien a MINIMA, sur le principe et le fonctionnement d’un surgénérateur, éventuellement la transmutation de combustibles usé et recyclable (on pourrait le faire bien plus que le MOX mais économiquement non rentable) et enfin sur toutes les filiéres de fusion nucléaire, je ne parle pas uniquement de ITER (Tokamak) mais également celles concentrés tel la Z-Machine (qui a un tel potentielle visiblement qu’elle évolue constamment, et est classé quasi secré défense, ou encore des expériences aux Laser. Le Nucléaire, une énergie sans avenir ? Non, le Nucléaire est tous comme l’ensemble des énergies renouvelables, un MIX d’énergie d’avenir trés prometteurs ! La Chine et l’Inde en grand besoin d’énergie carboné ou pas ne se sont pas trompés en faisant annuellement de nouveaux projet de surgénérateur, les pays riche, quand a eux, ont dans leurs carton des surgénérateurs qui resteront probablement dans les cartons vus l’opinion en Europe, alors 2030-2040, tous sur les surgénérateurs Made in Chine or Inde, vraisemblablement 😉 Cordialement,

Lord_predator

On aura beau douté de la crédibilités des surgénérateurs et de leurs vraie capacité à relevés le défis énergétique de demain en éliminant les problémes de ressource et de déchets (par ce type de réacteur j’entend bien) Peut-être que la plupart d’entre vous ignore que de nombreux surgénérateurs fonctionne en ce moment même à travers le monde et produits de l’éléctricités à des millions de personnes ? “En parallèle, le CEA pilote ASTRID le nouveau projet de prototype RNR de 600MWe de Génération IV. En Russie, le réacteur de 600 MWe BN-600 fonctionne depuis 1980 à la centrale nucléaire de Beloïarsk (Russie). Le réacteur BN-800 reprenant la même technologie, mais de puissance supérieure est en construction sur le même site. Il existe également des projets en Inde et en Chine, le prototype chinois de 20 MWe été couplé au réseau le 21 juillet 2011. Le réacteur de Monju au Japon a redémarré en 2010, après avoir subi une fuite significative de sodium en 1995 et de lourds travaux de remise en état de fonctionnement.” CF: Wiki Le surgénérateur ? Centrale nucléaire du futur … assurémment. Cordialement,

Lionel_fr

Pas un mot sur le risque M predator Les pays dont vous nous parlez ont effectivement une culture du risque différente de l’Europe. Faudra-t-il un accident de niveau 7 pour comprendre qu’il ne suffit pas de contraindre les riverains au silence pour gérer les accidents ? La négation du risque a été la plus grosse erreur dans le management de Tchernobyl, peut être même à l’origine de l’accident. Personne ne nie qu’on peut produire de l’énergie à partir du plutonium mais tout le monde se demande quelle est la pertinence de le disséminer pour produire une électricité qu’on peut obtenir par d’autres moyens. Il est possible que le plutonium serve de combustible là où les risques sont mieux circonscrits et où il n’y a pas d’alternative. C’est le cas pour les voyages interstellaires. Mais sur terre avec 7 mds d’habitants, on cherche à limiter la dissémination des matériaux fissiles dont la demi-vie va de 6500 à 373000 ans , autant dire qu’ils sont stables à l’échelle de la civilisation humaine. Laissons les donc dormir jusqu’à ce qu’une mission interstellaire en justifie l’usage

Lord_predator

Vous avez raison de souligné ce points auxquelles j’ai fais abstraction involontairement, il est clair que les surgénérateurs ont beau être les centrales nucléaire de demain avec leurs nombre d’avantages positif existant sur le parc actuel, il est vrai également qu’ils sont 10 fois plus risqué que le parc actuel, mais différents RNR existe, et pas uniquement celles basé sur le sodium dont je suis quasi sur que vous pointez du doigt dans votre commentaire. Vous dites “La négation du risque a été la plus grosse erreur dans le management de Tchernobyl, peut être même à l’origine de l’accident.” Elle EST à l’origine de l’incident, cet accident gravissime est de A à Z imputables aux erreurs humaine qui ont provoqués et enrichis l’accident. Lorsque vous évoquez le plutonium, certes, mais il existe aussi et surtout le Thorium, aprés à savoir s’il s’agit toujours de les transmuté en plutonium, je l’ignore. Lorsque vous dites “quelle est la pertinence de le disséminer pour produire une électricité qu’on peut obtenir par d’autres moyens.” Le monde se dirige vers une éléctrcités décarbonnés quoi qu’il en soit, le rêve du 100% renouvelable le restera pour demain et surment aprés demain. Le probléme c’est le choix, soit on prend en compte le nucléaire et ses risques soit on considére encore une vie bien longue aux centrales a charbon et gaz … séquestration du CO² en dehors. Cordialement,