L’écologie, c’est renoncer …

“Mais ça va pas, on va pas revenir à l’âge des cavernes!!!”

Pourtant, entre l’âge des cavernes et aujourd’hui, il y a une marge de manoeuvre plutôt confortable. Mais non, le mot fait peur, et personne ne veut l’entendre. Avant même de dire à quoi on pourrait renoncer, l’idée même de renoncer provoque une levée de bouclier  quasi réflexe! On peut parler de tout, mais pas de renoncer.

Or, notre société de consommation est noyée dans le superflu et l’inutile. Qui parmi nous peut affirmer que son bonheur est tributaire par exemple:

D’une fleur en plastique qui bouge quand il y a de la musique. D’un stylo qui s’allume quand on écrit. Un mini aquarium avec des poissons en plastique qui se branche sur le port USB de son ordinateur… si si ça existe, la preuve!

Je pourrai remplir la page entière de chose inutiles comme celles-ci mais ce n’est pas le but. La seule chose à comprendre, c’est que nous dépensons de l’énergie, des matières premières et nous polluons pour fabriquer ces objets et nous polluons encore et consommons encore de l’énergie lorsqu’il faut les détruire ou les recycler.

Nous ne pouvons pas avoir deux discours, un qui nous dit que la situation est grave que tout les voyants sont au rouge, que l’énergie va bientôt manquer et en même temps user tant d’énergie pour fabriquer toutes ces choses inutiles.

Si nous renonçons à toute ces choses inutiles, nous pouvons faire de véritables économies d’énergie. Il suffit de se promener dans les temples de la consommation pour se rendre compte à quel point ces objets ont complètement envahi notre quotidien. Alors qu’on nous demande de changer de voiture pour une voiture moins polluante, qu’on nous demande d’installer des tonnes d’équipements pour réduire sa consommation d’énergie on continue à fabriquer et vendre ce genre de chose.

Car il ne faut surtout pas renoncer au PIB, car ça c’est le bonheur… On court après, il faut que chaque année il monte, alors qu’il est la raison de nos problèmes… Courir après n’a rien de durable, on le voit bien, le PIB de la Chine croît à une vitesse faramineuse, et on ne parle pas de super bonheur, mais de surchauffe de l’économie. Si on était logique, la super croissance du PIB chinois devrait être une bonne chose, mais ce n’est pas le cas…

Cette super croissance nous montre la limite de notre système, si nous gaspillons nos ressources, elles s’épuisent tout simplement.

Alors oui, aujourd’hui, renoncer ne dois plus rien avoir de tabou. On doit pouvoir renoncer à tout ce qui ne nous est pas utile, voir même carrément superflu. On doit pouvoir renoncer pour économiser nos ressources, limiter notre pollution. On doit pouvoir renoncer simplement pour nous préserver un avenir. On doit pouvoir renoncer car ces objets sont tellement inutiles et superflus qu’il n’est même pas sûr que quelqu’un remarque qu’ils aient disparus…

[ Archive ] – Cet article a été écrit par Genfi

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