Pour la première fois en France, une étude macro-économique menée en janvier 2013 par le Cabinet E-CUBE Strategy Consultants** sur "La valeur et les coûts de l’éolien sur le système électrique en France" a été publiée en exclusivité par France Energie Eolienne (FEE).
Des études semblables ont été réalisées par la DENA pour l’Allemagne (1) ou l’IEA (2) à l’échelle mondiale, mais elles ne sont pas adaptées aux spécificités du système français.
Ces résultats révèlent qu’en réalité, dans le cadre du scénario actuel (50% de production d’énergie nucléaire à horizon 2025), l’éolien réduira la facture d’électricité pour le consommateur à partir de 2025. L’énergie éolienne ne coûtant que 4 euros par foyer et par an en 2013 (3).
En 2030 (date de référence prise dans le cadre du Grand Débat sur l’Energie), chaque MWh éolien produit fera économiser 10 euros au consommateur.
Les principaux enseignements de l’étude :
1er enseignement : l’injection massive d’énergie éolienne sur le réseau fait baisser mécaniquement le prix de l’électricité. En 2030, l’éolien pourra faire baisser le prix de l’électricité sur le marché jusqu’à 10%. En effet, l’éolien a vocation à remplacer des énergies plus onéreuses et à réduire le prix général de l’électricité.
2ème enseignement : l’éolien contribue à la bonne gestion des pics de consommation
Lors des périodes de grand froid, il y a plus de vent. D’ores et déjà, l’éolien produit au moment où la demande est maximale : courant décembre 2012 par exemple, l’éolien a couvert 8% de la consommation d’électricité. A l’horizon 2020, l’éolien pourra sécuriser la consommation en pointe d’environ 1 million de foyers, évitant ainsi la construction de l’équivalent de 10 centrales thermiques de 500 MW. Cette contribution limite de facto la production des émissions de gaz à effet de serre.
3ème enseignement : l’éolien exige peu d’investissements dans les infrastructures de transport d’électricité
L’étude montre que les coûts d’infrastructure liés à l’éolien sont modérés, grâce au réseau de transport déjà existant. En se basant sur le montant de 1 milliard d’euros d’investissement entre 2007 et 2020 avancé par RTE, le coût de développement du réseau pour accueillir l’éolien ne revient qu’à 1 euro / MWh éolien en 2020. Et surtout, il s’agit d’un coût équivalent à celui développé pour d’autres systèmes d’énergie (4).
4ème enseignement : L’éolien ne nécessite pas de réserve pour faire face à sa variabilité
L’étude montre que les réserves n’ont pas augmenté depuis l’installation de l’éolien sur le territoire : en passant, en quelques années, de 0 à 7 GW de puissance installée, force est de
constater que l’éolien n’a pas exigé de construction de centrales thermiques additionnelles pour faire face à sa variabilité. Comme pour confirmer ce fait, RTE n’anticipe pas de hausse de réserves à horizon 2020.
Pour Nicolas WOLFF, président de FEE, « C’est la première fois d’une étude montre les impacts bénéfiques de l’éolien du point de vue économique pour la collectivité. Le Grand Débat mené sur l’Energie doit désormais prendre en compte cet éclairage ».
Résumé de l’étude
Un bilan économique fondé sur la comparaison des coûts totaux du système électrique avec et sans éolien démontre que le développement de l’éolien en France crée davantage de valeur pour le système que ce qui est communément considéré.
La production éolienne se substitue à une production d’électricité à partir d’autres combustibles (ex : charbon, fuel, gaz) et fait mécaniquement baisser les prix sur le marché de l’électricité. Il s’agit de la valeur de substitution énergie. A horizon 2020, sous les hypothèses du scénario de référence RTE (16 GWc éolien), la valeur de substitution énergie atteindrait 70 € / MWh. A horizon 2030, cette valeur dépasse 90 €/MWh, soit plus que le tarif d’obligation d’achat actuel (82 € / MWh).
L’éolien participe significativement à la gestion des pics de consommation. Il évite ainsi l’installation d’autres actifs (ex : groupes diesel, turbines à combustion…). Dans son bilan prévisionnel 2011, RTE prend en compte une contribution de l’éolien à hauteur de 20% à 25% à la pointe. Ce taux tend à baisser avec le développement de l’éolien mais resterait au-delà de 20% à horizon 2020 avec 16 GWc installés. En 2020, la gestion de la pointe par l’éolien pourrait être évaluée à 3 € / MWh, en 2030 à 10 € / MWh. Troisièmement, le surcoût des investissements réseau (5) dus à l’éolien semble de second ordre.
L’ordre de grandeur des investissements avancé par RTE est de 1 milliard d’euros à horizon 2020 ce qui se confirme par la publication des premiers S3REnR (Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables), soit environ 1 €/MWh éolien. Ce montant est par ailleurs à relativiser par rapport aux investissements nécessaires pour raccorder d’autres moyens de production. (6)
Enfin, l’intermittence de l’éolien n’exige pas la mise en œuvre de réserves supplémentaires
pour garantir l’équilibrage du système. Aujourd’hui, alors que 7 GWc sont en service, aucun impact n’a été observé sur les services systèmes que gèrent RTE, que ce soit au niveau du dimensionnement des réserves primaires et secondaires ou des volumes appelés dans le cadre du Mécanisme d’Ajustement. A moyen terme, 2020, RTE n’anticipe par ailleurs pas de besoin supplémentaire, les principales sources d’imprévisibilité à très court terme (à la seconde ou à la minute) étant moins la force du vent que l’arrêt inopiné d’une centrale nucléaire.
En 2030 dans le cadre du scénario de référence RTE (30 GW d’éolien) le bilan économique de l’éolien pour le système électrique est très positif (Une valeur de 100 € / MWh vs un tarif d’obligation d’achat à 82 € / MWh pour l’éolien terrestre, soit un bilan de +18 € / MWh). Il le reste quelque soit le scénario de transition énergétique choisi dans un contexte de part du nucléaire désormais à 50% du mix.
A horizon 2025, l’éolien pourrait s’inscrire dans une compétition directe avec les autres actifs de production. Cette intégration dans un mécanisme de marché devra s’accompagner d’une évolution du market designafin de refléter la valeur complète de l’énergie éolienne.
L’étude complète est téléchargeable (.pdf) : ici
1 DENA : Deutsche Energie-Agentur – Verteilnetzstudie, Ausbau und Innovationsbedarf der Strom-verteilnetze in Deutschland bis 2030. (Décembre 2012).
2 IEA : International Energy Agency, World Energy Outlook 2011.
3 Coût de l’électricité sanschauffage et eau chaude.
4 « Il n’est pas beaucoup plus coûteux d’adapter le réseau pour une production à partir d’éoliennes que pour une production nucléaire. » (D. Maillard, RTE, 2009).
5 Concernant l’accueil de l’éolien, les investissements dans les infrastructures de transport d’électricité sont de premier ordre. Selon les S3REnR, les investissements sur le réseaude distribution supportés par les gestionnaires deréseau de distribution sont plus faibles (voir titre 4).
6 « Il n’est pas beaucoup plus coûteux d’adapter le réseau pour une production à partir d’éoliennes que pour une production nucléaire. » (D. Maillard, 2009)
** Cabinet de conseil spécialisé dans l’énergie
Tous les défauts évidents au plus imbécile de tous snt là systématiquement niés ! Combien ce bureau a-t-il touché pour écride de telles âneries? Et voilà comment on tente de tromper l’opinion publique. A 300-450€ le MWh ces énergies sont moins chères que celels ordinaires à 50€! Leur variabilité est niée alors que pour un MWh erratique il faut en produire 3 ou 4 de secours en CCG à 300Kg de CO² chacun: et ça baisse le CO² alors que le nuc et hydraulique (comme en Suède) n’en font pas…. Messieurs, encadrez en lettres d’or cette étude et auteur et collez-là au mur. dans 10ans les plus enragés EnR eratiques actuels en riront de honte…
Arrêtez de nous gaver avec votre désinformation chaque fois qu’un article (avec ses qualités et ses défauts) ne va pas dans le sens de vos neutrons (ah si seulement je pouvais également parler de vos neurones). Le monde entier a tort et Pas Naïf a raison ! L’éolien c’est pas bon…. … et c’est probalblement pour cela que ca se développe partout et (heureusement) plus vite, moins cher, moins polluant et totalement « renouvelable ».
Voilà qui remet les pendules à l’heure sur les mensonges et idées reçues habituelles lancées sur l’éolien sans connaissance de la réalité. @pas naïf au lieu de radotez, lisez l’étude et essayer pour une fois de faire preuve d’un peu de vision critique sur vos clichés, ça changera! C’est vous qui nous radotez régulièrement qu’on ne peut pas dépasser les 7% d’énergies variables dans un mix. L’Espagne est à 25%, et ils ont moins d’interconnexions, moins d’hydraulique que nous. Avant, ces 25% étaient couverts par du charbon. Vous défendez le retour au charbon?
toujours la même soupe, publié par FEE en surcroit ! Example inepte concernant la pointe du ‘froid’, les auteurs n’ont pas du consulter les relevés de 2011, par exemple. En Décembre 2012, il a fait ‘tiède’ lorsqu’il y avait beaucoup de vent. pas ‘froid’ avec l’anticyclone et un vent nul.
Le beau concert des has been. Non content de nous avoir pourri l’avenir avec un modèle sale dangereux et polluant, vous passez en plus votre retraite à essayer de nous empêcher de développer une alternative. Vous avez au moins de la constance dans votre nuisibilité !
vous êtes juste abruti par le système. Et moi pas à la retraite ! Heureusement que les enr remplaceront à terme le nucl et le charbon ! Qui peut oser penser le contraire. Mais les priorités des projets sont mauvaises. C’est tout.
Depuis quelque temps je note des propos excessifs dans les commentaires, aussi bien pour les personnes qui sont POUR ou CONTRE (nucléaire, gaz de schiste, renouvelable, etc.) Ces propos n’apportent rien au débat, si ce n’est d’exacerber les réactions. A l’avenir, Enerzine supprimera les propos qui ne sont pas en phase avec les règles du forum. Cela peut allez plus loin avec le banissement de l’adresse IP. Le modérateur
Ok dans ce cas vérifiez, lors des périodes de grand froid c’est justement le moment ou il y a le plus de vent. D’ailleurs au Canada pour aprécier la température on ajoute le facteur éolien, qui fait que le froid ressenti est pire. Regardez juste les points hivernales ou on dépasse 80GW, l’éolien n’est jamais sous les 1000MW en fonctionnement, et est parfois à plus de 5000MW. Du coup on peut parler de service rendu en pointe, même s’il est modeste. Mais avec un parc quadruplé et mieux réparti, on pourra compter sur un minimum de 5 à 6GW pour cette pointe, et une moyenne autour des 10GW. Autant d’hydro qu’on peut répartir ailleurs, et de charbon/gaz/fioul qu’on ne cnsomme pas.
A 19H00, la consommation d’électricité a atteint 92,5 GW avec moins de 1 GW d’éolien et 0 GW de solaire. Déjà, au moment de la vague de froid de novembre 2010, la France était restée 15 jours avec peu de vent. «Faute de vent, toutes les éoliennes industrielles françaises sont quasiment à l’arrêt depuis le 14 novembre. C’est l’équivalent d’une ville comme Paris sans électricité pendant quinze jours alors que les températures extérieures sont négatives.» Le froid fait rebondir le débat sur l’énergie éolienne
Les arguments de cet article sont exacts, mais les conclusions qu’ils en tirent sont biaisées. L’aumentation de la production moyenne de l’éolien est bien réele en hiver, mais l’auteur se garde bien de preciser de combien. Sur l’hiver 2010-2011 (c’est les seuls chiffres dont je dispose), elle a été de l’ordre de 15% sur les 4 mois les plus froids(Novembre -Février). C’est bien mais inssuffisant. Pour rappel, sur cette période le solaire PV s’effondre avec une production moyenne inférieure à la moitié de la moyenne d’été! En gros, les arguments de cet article ne sont valable que pour une petite quantité d’éolien et une trés petite quantité de solaire PV. On voit trés bien que dans les pays sous nos lattitudes qui tentent d’exploiter ces énergie dans leur mix ont des difficultées de transport et c’est logique. Le foisonnement qui se fait necessairement sur de grandes distances et donc nécessite beaucoup plus de capacité de transport. Les difficultées d’intergration des energies intermittantes sont d’autant plus importantes que leur part est importante en % dans le mix. Ce qui mecaniquement les rend moins compétitives a grande echelle. Le Cout sera de 82ct + les pertes de stockage + amortissement des nombreuses infrastructures supplémentaires + les volumes produits non utilisable pendant les pointes de production = Beaucoup plus cher que maintenant. Par contre il est clair qu’en France, avec nos trois régimes de vent on est quand même mieux lottis que nos voisins pour intégrer une part significative d’éolien. Sous reserve d’abandon d’une partie du nucléaire à long terme et d’un basculement du backup sur le gaz, ainsi que la devastation des paysages. Sauf révolution technologique majeure en matière de stockage, cette stategie rendra aussi l’exploitation des gaz de schistes inévitable.
On ne peut pas « compter » sur quelque chose dépendant fortement de la météo (sur un réseau, c’est la puissance potentiellement disponible qui est importante). Lorsque vous parlez de pointe hivernale, c’est la production éolienne. Effectivement elle est plus grande. Or je vous parle de pointe de consommation hivernale (anticyclone), où l’éolien ne sert à rien (il faut les bakcup, coute que coute) Souvenez-vous en janvier 2010, il faisait bien froid. dommage que chez RTE, on n’est pas les courbes par semaine, ce serait mieux adapté à l’éolien. Mais on voit bien un « trou » dans la production éolienne: 2009-11 +1.9°C 1295 Gwh 2009-12 -0.4°C 969 GWh 2010-01 -3.1°C 670 GWh 2010-02 -2.3°C 968 GWh 2010-03 -1.4°C 1169 GWh
Bon effectivement c’est pas 1000MW mais 946MW… Avec 4 fois plus d’éolien ça fait quand même presuqe 4000MW et surtout si on augmente l’effet de foisonnement (aujourdhui tout est concentré dans le nord-est), on peut facilement compter sur 5 à 6GW. Mai sle débat n’est pa slà. Le problème c’est qu’en France on dimensionne tout sur une pointe électrique qui n’arrive que 6H par semaine, pendant les 10semaines les plus foides de l’année. Au lieu de prendr ele problème dans l’autre sens et traiter cette pointe pour la réduire drastiquement. Effacement, économies d’énergie, isolation, réduction très forte du chauffage électrique par remplacement par du cuaffage renouvelable, etc… Ni l’éolien, ni le nucléaire ne permettent effectivement de traiter cette pointe côté production. On ne va pas faire des centrales nucléaires de pointe, ni des éoliennes qu’on fait tourner manuelement! Si on ne regarde cette pointe que côté production, alors seul l’hydro (déjà au quasi-max) et surtout le charbon/fioul/gaz apportent des solution. Et je ne pense pas que ce soit ce que l’on veuille. Traitons la pointe, et pour le côté production développons massivement l’éolien qui peut répondre à une grande partie du surplus de demande hivernale, sans doute à hauteur de 20 à 30% sur l’année. Le reste avec les autres ENR, et une base avec le nucléaire. De toute façon aujourd’hui l’énergie la moins chère hors fossiles à installer c’est l’éolien terrestre.
Depuis que Jancovici a écrit cette histoire de grand froid anticyclonique (2001?) et que RTE publie ses courbes , le phénomène n’a jamais été clairement mis en évidence. La courbe reproduite plus haut ne démontre pas de défaut grave : l’éolien à 3 GW n’aurait rien changé en France .. Comme le souligne Enerz, la « guerre du feu » qui oppose les gens d’ici (je ne prétends pas y être complètement étranger) est complètement nuisible car on ne s’affronte que sur un millimètre cube du problème alors que l’éolien se développe massivement chez nos voisins reliés par liaisons transfrontalières. Or si je peux me permettre une intrusion dans un domaine que je connais assez peu (la meteo) , un anticyclone est un phénomène très turbulent , excepté pour celui qui se trouve en son centre. Autrement dit si la France se trouve dans l’oeil du vortex , la faiblesse de ses vents sera proportionnelle à leur puissance dans les pays adjacents. Or leur production éolienne est autrement plus conséquente qu’ici. Espagne et Allemagne focalisent l’attention mais que penser de la production du Royaume Uni dans les 12 années avenir (portée temporelle de l’article) ? Si Paris est dans l’oeil de l’anticyclone, Madrid connaitra un vent d’Ouest soutenu , l’angleterre un vent d’Est , Berlin un vent du Sud… Quant à l’Ecosse , elle continuera à subir les régimes de vents circum-polaires qui affectent aussi le Danemark et qui surpassent largement l’anticyclone des Açores en terme de puissance et de régularité. Maintenant si on quitte l’échelle géographique pour se placer sur une échelle temporelle, il est inapproprié de faire un screenshot de la courbe RTE à 19h car c’est l’heure la plus critique et que toutes les ressources sont « à fond » qu’il y ait du vent ou pas. L’impact de l’éolien et du solaire est à lire dans la production hydraulique durant leurs périodes de production respectives. A l’heure actuelle : l’hydraulique français suffit largement à assurer le backup des productions meteo-dépendantes (auxquelles il faut ajouter des aléas de la consommation, ce que nos pronukes font très mal) De toute façons , toute production EnR à l’échelle française , se retrouve dans le stock hydraulique à la fin de la vague de froid , le diagramme de RTE n’est donc qu’un outil d’aide à la compréhension des phénomènes sur le moyen terme , c’est très mal connaitre le marché de l’énergie que de mettre le focus sur un pic de consommation comme ça.
Je suis d’accord avec le modérateur pour enlever les propos excessifs de part et d’autre qui altèrent la qualité du débat. Cette étude doit faire l’objet d’une analyse critique avec des données fiables. En ce qui me concerne, je suis ouvert à tous les arguments du moment qu’ils reposent sur des faits établis. Donc, arrêtons les invectives et travaillons uniquement sur les données scientifiques pour se faire une opinion objective. Herve Vous signalez l’existence de trois régimes de vents dans notre pays, mais sont-ils complémentaires ? Des études ont-elles été faites sur leur potentiel ?
¤ En valeur 2012/2013, compte tenu des formules d’indexation, le 82 €/MWh de l’éolien est devenu 86 €/MWh en 2012/2013. Mais ce tarif n’est valable que dix ans. Ensuite, il varie de 29 €/MWh (28€ indexé) à 86 €/MWh (82€ indexé) pendant cinq ans, selon la production du site d’implantation. En moyenne sur quinze ans, cela fait un coût d’achat de 67 à 86 €/MWh (€2013). Calculé sur vingt ans, sur la base d’une vente au prix du marché pendant les cinq dernières années, cela fait un coût d’achat moyen de 63 à 77 €/MWh. Rassurez-vous, les éoliennes actuelles dureront bien vingt ans et plus. La maintenance est prise en compte dans les calculs, y compris le changement de certains éléments si nécessaire. Dans 20 ou 25 ans, on pourra conserver la structure et simplement changer les pâles et le générateur si les progrès techniques réalisés d’ici là rendent l’opération économiquement intéressante. C’est tout de même moins cher qu’un EPR qui sortira son électricité entre 105 et 110 €/MWh. Ah oui, c’est seulement le deuxième mis en chantier. Mais en supposant une série d’autres EPR, très improbable en France, cela ne ferait pas moins de 85 à 90 €/MWh pour du nucléaire futur. Attendons les anglais pour en savoir plus.
La courbe bleue correspond au Nucléaire France, la courbe verte à l’éolien France et la courbe rouge au solaire PV Allemagne.
Il n’y a pas si longtemps en Allemagne. CA a quand même durer 10 jours. Quand à vos productions transférable par pays, on a déjà montrer des graph ici qui font que la production est vraiment erratique ()
Bonjour, revoyez vos cours de climatologie ! les jours de grand froid ne sont pas les jours les plus ventés, c’est un fait vérifiable sur des décennies de mesure. Et inutile de me traiter de pro nuc parce que je n’abonde pas dans votre sens, je ne suit ni pour ni contre j’essaie juste d’avoir un avis éclairé, ce qui devient impossible sur ce site vu les commentaires systématiquement biaisés et orientés des anti nucléaire et des pro nucléaires .
Regardez dans le même temps en espagne, le 17/01 à 19H on a un facteur de charge à plus de 50% (avec 11,5GW sur 22GW existants) et l’éolien couvre entre 50 et 30% de la production sur la journée. Dans le même temps on a un pic de production au danemark et en suède (driftsdata statnett, je ne met pas le lien car ça plante avec 2 liens). Une fois encore, on prend le problème à l’envers, ce n’est pa sà la pointe électrique de dimensionner les capacités de production, mais à la demande de s’adapter aux capacités, dans une mesure raisonnable bien entendu. Le monde change! @Edc10 : début 2011 on a 85GW d’éolien dans toute l’europe, début 2013 il y en a 108GW. Si vous cherchez à prouver que l’éolien ne peut pas produire 100% du mix sans stockage massif, vous avez tout à fait raison. Par contre l’éolien peut produire sans aucun problème 20 à 30% du mix. En Espagne c’est la première source de production depuis novembre 2012 avec près de 25% du mix. L’Espagne a-t-elle connu un black-out?
Dans votre figure sur l’aggrégation des productions de 5 pays sur 27 (qui effectivement représentent les 2/3 des capacités installées en Europe en début 2011, il manque quand même le royaume-uni et ses 8GW à 35% de facteur de charge, l’Italie et ses 8GW à 28% de FC, la Suède, la Norvège, le Portugal, la Grèce etc… qui représentent la plaque Europe et permettent de lisser davantage la production. L’éolien pour se développer massivement recquiers de tout façon une vision au moins europe occidentale et évidement des interconnexions renforcées. Mais pas à l’horizon 2030 ou on lui demande d’arriver au max à 30%.
Vous investissez 3x au lieu d’une (PV + éolien ne servent à rien dans certains cas). Le kwh va exploser, alors qu’on rentre dans une période ou 8millinos de foyer sont dans une grande précarité Je le répète. Goupillé comme c’est actuellement, c’est une hérisie et un vol des capitalistes qui se gavent, grace à la substitution et aux subventions. Mais chacun sur ces positions: vous ne donnez que des exemples où ça produit (comme les medias). Et vous ne raisonnez qu’en pourcentage énergétique (votre « mix »). Or sur le réseau, c’est le min qu’il faut sécuriser, et on se doit de raisonner en puissance. L’espagne a une capacité en centrale à gaz bien dimensionnée pour ces enr. Mais l’espagne est l’espagne. Comme l’allemagne et son charbon. Bref, je ne m’étendrai plus sur ce sujet. Aux gens de se faire une idée. Mais tout ça c’est du vol organisé, et on est loin d’une écologique rationnalisée au cas de la France.
Je ne comprend pas le 3fois, on investit pour des MWh produits puisque eux seuls sont payés. Tout est compris dans ce tarif, y compris le raccordement réseau. Mais vous avez raison sur le fait que ça fait augmenter le cout de production du mix. Sauf qu’on a pas vraiment d’autre choix. Ok les fossiles sont un peu moins chers (et encore), mais le nucléaire est dans les mêmes ordres de grandeurs. Seule solution : prolonger pour l’éternité les réacteurs existants qui sont bien moins chers? Et la France a une capacité très bien dimensionnée pour notre pointe. Mais une fois encore vous prenez l’exemple à l’envers! En luttant contre la pointe on réduit les besoins de capacité. En développant les ENR on réduit leur utilisation.
il y en a qui oublient un peu trop que parfois avec l’éolien, c’est aussi les soldes d’hiver. A noel, le prix est même tombé à -13,9 ct/kwh (sur le marché de gros). Et certains disent encore que l’éolien ne fait pas baisser les prix ! Imaginez, vous êtes PDG de Krupp, vous achetez sur le marché de gros et en tant que électro-intensif vous échappez à toutes les taxes possible. C’est le paradis. On imagine, le père Noël qui vient visiter notre PdG: PN: C’est Noël on vous file 139 €/Mwh, vous nous en prenez combien ? le PDG: Je sais pas attendez, je calcule. Bon en allument toutes les lumières de mes usines, je peux consommer tant … Puff puff … En faisant tourner mes chauffage électriques, j’ouvre toutes les portes, j’allume la clim … Puff puff, mais c’est beau Noel ! Tout ceci est un peu injuste on aimerai bien aussi profiter des soldes de Noel pour gaspiller en gagnant de l’argent grâce aux politiques écolos. Je propose donc de mettre en place un mécanisme de dissipation de la production éolienne à l’image de l’effacement des pointes. Les particuliers par jour de grand vent seraient payés pour cramer de l’électricité. Il faut s’y faire, la révolution écolo est en marche, et les problèmes de pénurie sont existant mais il ne s’agit plus que de faire des économies. Il faut maintenant organiser sérieusement la dissipation du surplus d’énergie verte, et il y a du boulot. Dan1 me corrigera mais je crois que les Allemands veulent construire quelque chose comme 700 Mw de capacité de production d’énergie. Une fois le problème cerné, les solutions ne manquent pas. Pourquoi ne pas filer des crédits d’impôt pour que les particuliers installent sur leur toit des ventilateur à haute consommation chinois ? Socialement ce serait juste. En plus dépenser peu dans un ventilateur pour produire zéro, c’est plus intelligent économiquement que dépenser beaucoup dans du PV pour produire peu. Allez, à vos idées, on va tous créer des emplois verts !
Je ne suis pas convaincu que c’est la demande qui doit s’adapter aux capacités de production (après bien sur, les efforts nécessaires sur l’isolation), notamment pour les entreprises qui sont tenues par les contraintes de la compétitivité, Ce qui nécessite d’avoir des sources énergétiques constantes et peu onéreuses. On ne peut du jour au lendemain changer les règles du jeu et inventer un nouveau modèle de société sans tenir compte des lois du marché libre, le poids des consommateurs qui pèse sur les entreprises les obligeant à réduire leur cout de production… Par contre, une politique de production de l’électricité éolienne étalée sur de grandes distances afin de lisser au maximum le facteur aléatoire, tel que semble le décrire « temb » me semble une solution logique et intéressante. Le territoire de l’Europe est quand même assez vaste pour réduire les contraintes aléatoires de cette filière qui pourrait alors mieux satisfaire les besoins du marché. Mais cela nécessite une étude approfondie des possibilités de production réelles et des intéractions des réseaux de distribution, probablement au niveau européen par un panel d’experts. Je pense que cette étude en vaut la chandelle si celle-ci n’a pas encore été faite. Si quelqu’un a des infos …
Pour la source du prix négatif, voir ce lien: Ou visiter le site de la bourse allemande d’électricité (EEX ?).
Je comprend parfaitement que vous vouliez laisser s’exprimer tous les points de vue, mais il me semblerait plus pertinent de votre part d’ajouter des NDLR lorsque l’article contient des erreurs (mensonges ?) factuelles évidentes. Ainsi, dans son 3ème enseignement, l’auteur dit : « En se basant sur le montant de 1 milliard d’euros d’investissement entre 2007 et 2020 avancé par RTE, le coût de développement du réseau pour accueillir l’éolien ne revient qu’à 1 euro / MWh éolien en 2020. » En réalité, RTE annonce 15 milliards d’euros entre 2012 et 2020 (voir p35 de la synthèse du schéma décénnal de RTE). A lui seul, le raccordement des six malheureux gigawatts d’éoliennes offshore coûtera 800 millions d’euros (voir p31) ! Quant à l’enseignement 1, les exemples allemand, danois, espagnol et maintenant français (avec l’explosion du coût de la CSPE) prouvent le contraire. La véracité du deuxième enseignement a été suffisamment démontée par les autres commentateurs, et le quatrième enseignement est lui aussi mensonger : « en passant, en quelques années, de 0 à 7 GW de puissance installée, force est de constater que l’éolien n’a pas exigé de construction de centrales thermiques additionnelles pour faire face à sa variabilité. Comme pour confirmer ce fait, RTE n’anticipe pas de hausse de réserves à horizon 2020. » Pourtant, à la p37 du texte complet de son schéma décénnal, on constate que RTE anticipe à horizon 2030 un augmentation des capacités fossiles dans trois scénarii sur quatre ! Et ce de la manière la plus sensible, dans son scénario « Nouveau mix » (voir p38), où le ratio de couverture des énergies renouvelables passerait de 26 à 40% et les émissions fossiles électrogènes de 24 à 30MtCO2 ! Donc non seulement cette étude affirme des choses qui contredisent une vérité qu’on observe déjà, mais en plus elle ment tout simplement sur les propos de RTE ! Encore une fois, je ne comprend pas : Les promoteurs de l’éolien parlent rarement de ses vrais points forts (diversification du mix, indépendance énergétique, ENR beaucoup moins chère et moins difficile à intégrer au réseau que le PV, etc), et cherchent toujours à bidonner des qualités que cette énergie n’a malheureusement pas !
Le bilan , il est déjà fait : les nouvelles EnR se développent à hauteur de la confiance que leurs accordent les différents pays. Le cas de l’allemagne détonne complètement car ce pays est de loin le plus gros d’europe et a lancé le défi du siècle sur l’énergie. Nonobstant l’opinion des gens ici, notre voisin germain tiendra son engagement car il est du genre obstiné. Que le power-to-gas soit déployé sur des sites de méthanation biomasse montre bien que le défi consiste à trouver de bonnes synergies reproductibles en quantité (et non pas en volume comme les français voudraient) Hormis tout cela , les détracteurs pestent , les amateurs (dont je suis) applaudissent et les vaches sont bien gardées. L’éolien va continuer sa route bien tranquillement, de même que le PV, l’industrie traditionnelle pourvoira aux problèmes liés à la nouvauté de ces techniques.
A Badrien. « Répétons-le : la France est nettement en retard dans le développement des énergies nouvelles. Notamment en retard sur l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark. » Je « nuance » très fortement cette assertion. Quand on parle d’énergie, et non pas seulement d’électricité, le match France-Allemagne donne fin 2012 : – France = 13,2 % du mix énergétique à partir d’EnR, – Allemagne = 12,3 % du mix énergétique à partir d’EnR C’est dans le 12ième baromètre bilan d’EurObserv’ER (page 107). Dans le contexte d’un débat sur la transition énergétique, il est plus que temps de ne plus confondre les débats sur l’électricité (électrocentrés) avec les débats sur l’énergie. Ceci dit l’Allemagne investit beaucoup dans les EnR, mais continue, comme tous les grands pays industrialisés (et les autres) à vivre avec un mix énergétique très largement FOSSILE et un peu FISSILE. Il y a un monde entre une volonté affichée et sa traduction concrète sur le terrain dans le mix énergétique.
en revanche l’Allemagne part de plus loin en matière d’ENR (objectif 18% en 2020) en France l’objectif 2020 est à 23% d’ENR dans la consommation d’énergie finale, toutes énergies confondues. L’Europe est à -6,6 points de l’objectif en 2011, mais la France est à -9,6 points de l’objectif en 2011. Donc si l’Europe est dans le tempo, c’est sûrement pas grâce à la France. La projection France du rythme connu jusqu’à 2011 serait de 19,5% en 2020, sauf que les rythmes d’installation ont beaucoup baissé depuis quelques mois pour l’éolien et le PV.
¤ Bien entendu, Sauvons le nucléaire (SLC) ne dit pas tout et fait une interprétation qui arrange son fond de commerce d’un moment choisi de la production éolienne. Voici une bonne mise au point On constate qu’en développant l’éolien dans plusieurs pays en fonction du potentiel éolien de chaque pays le lissage de la production est d’autant plus important qu’il y a plus de participants. Nous sommes très en dessous de notre potentiel en France. Et une évidence météorologique : lorsque le centre d’un anti-cyclone se positionne sur un pays, les vents sont très importants sur les pays voisins. En outre, les anticyclones apportent en général du beau temps et des ciels clairs, ce qui est bon pour le photovoltaïque, y compris en hiver.
Une bonne mise au point nous dit Luis, mise au point de notre ami jpm2 , spécialiste des STEP, qui comme le dit Dan1 vient pomper des infos sur Enerzine pour le stocker sur Médiapart…Passons. Donc Yaka construire des interconnexions….Ce n’est pas moi qui vais dire le contraire ( en plus Trimtab me réprimanderait fortement), mais pour ça (1) il faut être deux, (2) il faut que quelque part ce soit « rentable », (3) faut arriver à le faire accepter par les populations qui n’aime pas trop les lignes, mêmes enterrées. Quelques échanges récents sur le sujet ( justement avec JPM2) ici: On se demande bien d’ailleurs pourquoi l’Allemagne n’arrive pas à construire une « interconnexion » entre son Nord venté et son Sud consommateur, alors que les conditions (1) et (2) sont forcément réunies, non?
Jancovici prouve l’innefficacité du foisonnement éolien européen de manière très simple. En présentant une courbe de la production éolienne européenne sur sept mois : Vous y répondez par un article qui ne se fend que d’un « c’est pas grave » : « Or, ce graphe montre que ces « trous dans la production », le chiffon rouge brandis par les défenseurs de l’énergie nucléaire qui disent « mais enfin, un avenir 100% renouvelables, vous n’y pensez pas, ce n’est pas sérieux, c’est tout simplement IMPOSSIBLE! », sont , à l’échelle européenne, à la fois rares et courts: Le seul « trou » un peu important, sur une période de 7 mois, dure… environ 3 jours, du 1er au 4 Septembre 2010. » Cette réponse est parfaitement stupide : Cela vous dirait d’être totalement privé d’électricité pendant en gros cinq jours par an ? Par ailleurs, cette courbe montre que la puissance éolienne, loin d’être à peu prêt stable à l’échelle européenne, est totalement erratique et rend impossible la conduite d’un réseau avec elle seule. Par ailleurs, votre article enchaine divers remarques stupides du type : « En l’occurrence, il n’est absolument pas perturbé par le fait que le gouvernement danois ait adopté cet objectif (sans doute les danois ont-il oublié qu’en hiver, parfois, il n’y a pas de vent?) » L’auteur feind ainsi d’oublier que la « méthode danoise » ne fonctionne que parce que ses voisins n’ont pas autant d’éolien qu’eux et peuvent donc assurer l’équilibre de leur réseau. Bref…
Etes vous vraiment sûr d’avoir besoin d’électricité entre le 1er et le 4 Septembre? Vous ne faites vraiment aucun effort! Ce qui est effectivement, c’est que la vue de ce graphique arrive à susciter des réactions du type « pas de problème ».
ce qui est effectivement « fou », ou a minima « bizarre ».
Il me semble qu’il n’est pas question dans cet extrait du coût du MWh off shore, avec ses appels d’offres de l’ordre de 200 euros le MWh ! Quand bien même l’éolien ne demanderait pas d’installations thermiques paliatives, le coût d’effacement des installations existantes ne doit pas être occulté. Nouvelles installations de transport ; RTE doit renforcer son réseau pour permetttre l’évacuation des grans parcs éoliens. Sud Aveyron : à St Victor un transformateur sur plus de 6 hectares est en projet pour évacuer en 400.000volts la production des nombreux parcs éoliens autorisés. Quel en est le coût ? Une production par nature décentralisée demande forcément des structures nouvelles…
Ne mettons pas la charrue avant les boeufs ! Les pays que vous citez ne paient pas leur électricité le double de celui payé en France a cause des énergies renouvelables mais à cause des choix écologiques (disons anti-nucléaire mais pas écologiques -cf. charbon/gaz-) et donc dans ces pays, les ENR deviennent beaucoup plus vite compétitives. Si en France nous avions payé le « juste prix » depuis l’origine, nous serions probablement : – moins riches ? – moins compétitifs ? – moins emmerdés avec les dechets nucléaires ? – moins en retard vis a vis de nos engagements internationaux ? Vous connaissez bien sur toutes les reponses………….
Eurobserver est effectivement une source majeure et fiable. Je suis partiellement d’accord avec vous sur votre conclusion « on verra plus tard (je caricature) ». En effet, un anticyclone ignore les frontières, peut couvrir toute l’Europe continentale (c’était le cas hier, mais ça ne dure pas). Il met donc à mal l’argument foisonnement en instantané, en revanche pas sur une période plus longue, par exemple sur une semaine, où là le foisonnement se vérifie, mais le problème de l’équilibre offre demande à un instant T demeure. Le problème clé ne me paraît donc pas celui du transport, mais celui du stockage des ENR intermittentes, puisque foisonnement ou pas, on n’est pas certain de pouvoir assurer un minimum de production sur une période d’intermittence éolienne (le cas du PV est pour moi différent car beaucoup plus prévisible cf autoconso mais autre sujet). La recherche est intense sur le stockage des ENR, notamment en Allemagne, et quand on voit le chemin parcouru en 6 ans avec le PV où aucune centrale PV au sol n’était envisagée en métropole par l’Ademe lors de la parution de l’arrêté de juillet 2006 instaurant le tarif achat incitatif, cela incite à une certaine prudence et humilité. Le résultat de l’expérimentation d’Eon en Allemagne sur le stockage de l’éolien dans le réseau gaz sous forme d’hydrogène obtenu par électrolyse paraît être une des technos à suivre en priorité, car le réseau de transport gaz existe déjà lui, et appliqué à la France, sa moindre puissance éolienne pourrait y être stockée. ça bouge !
que je viens d’effectuer me conduise à penser que l’énergie éolienne reduira notre facture énergétique dès le 1er avril 2025.
Avec 80,6 milliards d’euros, l’Europe pouvait aussi moderniser son parc de centrales thermiques qui étaient de 178,4 GW en 2007. En 2007, ces centrales ont produit 1023,4 TWh avec 247,9 millions de TEP de charbon. Soit un rendement moyen de 35,5%. Avec un parc de centrales ayant un rendement moyen de 45%, la consommation de charbon serait en baisse de 52,3 millions de TEP pour la même production soit 1023,4 TWh. De plus ces nouvelles centrales peuvent aussi brûler de la biomasse. Avec l’isolation, une partie des 30 millions de TEP de biomasse utilisées pour le chauffage résidentiel en Europe pourrait être utilisée à la place du charbon dans les thermiques.
vous faîtes erreur Fukushima, c’était un 11 mars
Un article intéressant…
¤ En Allemagne et pour le solaire tout au moins, l’écart croissant entre le coût de production de l’électricité photovoltaïque (un peu plus faible que le tarif d’achat) et le prix de l’électricité distribuée par les différents fournisseurs entraîne une plus grande autoconsommation. Ce qui limitera la pointe solaire sur le réseau. On voit aussi se développer les solutions de stockage à la source, de façon à augmenter la part d’autoconsommation. Encore cher si l’on calcule à court terme, le stockage devient plus intéressant si l’on raisonne sur la durée de vie d’un système photovoltaïque : trente ans maintenant, avec le seul onduleur à changer une fois (durée de vie de quinze ans) et les batteries à renouveler (durée de vie variable selon la technologie). La perte de rendement de l’installation est faible entre la 10e et la 30e année : voir l’expérience d’Hespul sur 20 ans et la garantie de production sur 25 ans donnée pour les panneaux solaires récents. Pour confirmer, la CRE proposait récemment d’étaler le tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque sur trente ans : tarif plus faible mais plus longtemps.
excellent article, merci !
bien d’accord avec vous sur hausse en cours de l’autoconsommation PV, qui correspond peu ou prou à de l’effacement de consommation, qui devrait interesser Bretagne et encore plus Paca. Un point m’étonne et est peu mentionné: l’autoconsommation PV instantanée sur bâtiments d’activité, qui reviendrait à de l’effacement.
¤ Pour se faire une idée des coûts de production de l’électricité, il faut prendre en compte les prix hors taxes. En effet, un pays comme la Grande-Bretagne a très peu de taxes sur l’électricité (mais son prix ht est le plus élevé). D’autres pays comme le Danemark et l’Allemagne ont choisi de taxer fortement l’électricité afin de limiter le gaspillage et de stimuler l’efficacité énergétique. Le prix hors taxes de l’électricité est le suivant pour quelques pays : Grande-Bretagne : 16,03 c€ ht le kWh, très peu de taxes ensuite Belgique : 15,90 c€, avec 51% de nucléaire Luxembourg : 14,68 c€, sans nucléaire ni éolien et solaire Allemagne : 14,41 c€ Slovaquie : 14,00 c€, avec 52% de nucléaire Norvège : 13,55 avec 98% d’hydraulique Danemark : 13,14 c€, pas de nucléaire, de l’éolien (pas d’hydraulique, pays plat) Portugal : 11,05, pas de nucléaire France : 9,86 c€, avec 75% de nucléaire Le nucléaire ne fait pas baisser le coût de production de l’électricité s’il ne bénéficie pas de conditions particulières comme cela a été le cas en France depuis l’origine. Dans les autres pays, avec des compagnies privées, c’est tout différent. Voir en Belgique et en Slovaquie avec leur 51-52% d’électricité nucléaire. La Norvège pourrait faire baisser son prix hors taxes en achetant de l’électricité solaire à l’Allemagne aux heures de pointe, ce qui augmenterait le prix spot et diminuerait d’autant le coût supporté par l’EEG (sorte de CSPE). Maintenant, si la redevance télé avait été incluse dans le prix de l’électricité, comme cela a été envisagé il y a quelques années, la facture d’électricité augmenterait d’autant.
Non, vous pouvez retirer la TVA mais surement pas la CSPE et leurs équivalents européens. Est ce que vous avez retiré la taxe qui finance l’Andra pour le stockage des déchets nucléaires ? Quelle blague… D’autre part il y a aussi les subventions financées par l’impôt. Bis repetita emmerdum est suite, il faut aussi tenir compte des différentiels de salaires.
Les coûts HT ne sont pas les coûts de production (ils n’en sont même pas représentatifs). Les coûts HT sont les coûts de production plus les coûts commerciaux plus la marge. Et comme vous le dites, « avec des compagnies privées, c’est tout différent »… Par ailleurs, si le nucléaire n’est pas si rentable, public comme privé, pourquoi croyez vous que GDF Suez ait fait des pieds et des mains pendant si longtemps pour en construire en France ?
Pouurais tu nous fournir ton référentiel de cout concernant la rentabilité du nucléaire ? Par avance merci
A Calypso. Ben, lisez Enerzine, c’est déjà disponible en ligne et plutôt dix fois qu’une. Après, revenez nous en parler !
@Bachoubouzouc Vous venez de découvrir que l’éolien ne peut pas constituer 100% du mix car sa production varie de manière importante? Bravo. Pourtant personne ne le dit, facile de jetter une énergie sur la base d’une impossibilité à faire 100% du mix. Le nucléaire ne peut pas non plus, pourtant on en fait beaucoup en France (de moins en moins mais beaucoup quand même). @Dan1 sur la rentabilité du nucléaire, Proglio en est aujourd’hui rendu à demander un tarif de rachat sur 40ans au royaume-uni. Evidement que le nucléaire est rentable….. dès lors qu’on s’assure de sa rentabilité. Mais le nucléaire sans tarifs de rachats ou autre subventions cela n’existe plus pour des installations à construire aujourd’hui. D’ailleurs le marché globalement est assez destructuré et même certaines capacités fossiles ont besoin d’aide (marché de capacité, charbon supercritique, etc). L’éolien à 20/30% du mix, c’est ce qui se fait de moins cher aujourd’hui, hors fossiles. Moins cher que le nucléaire (EPR, même de série et très optimiste), moins cher que le CCG, moins cher que le charbon supercritique.
Comme d’habitude, vous mélangez le nucléaire futur et le nucléaire actuel. S’agissant du parc nucléaire historique français, il est rentable et cela a été prouvé maintes fois. Or ce qui dérange certains aujourd’hui dans le cas de la France, ce n’est pas tant le nucléaire futur (EPR ou autre), que le nucléaire 2G actuel qui va continuer à produire dans le futur car le parc est à mi-vie. il a déjà produit 11 000 milliards de kWh et pourra en produire probablement autant à des conditions économiques imbattables puisque les investissements initiaux sont en grande partie amortis. Si nous prenons l’exemple de Fessenheim, nous avons des coûts de production oscillant entre 25 et 30 Euros le MWh : La Cour des Comptes trouve un coût comptable pour l’ensemble du parc d’environ 33 Euros/MWh. Et le nucléaire ne devient plus cher que si on veut rémunérer le capital pour réinvestir… éventuellement dans cette filière. C’est bien pourquoi les requins-sirènes ne s’y sont pas trompés en voulant mettre la main sur la poule aux oeufs d’or dans le cadre de l’ARENH. En conclusion, même si la France continue à investir dans l’EPR, le coût de production moyen du parc nucléaire français sera encore longtemps déterminer par les « vieux » réacteurs 2G de 900 à 1 450 MW qui représentent 63 GW. Quand Flamanville entrera en service et avec Fessenheim fermée, il y aura 61 GW de 2G et 1,6 GW de 3G, Donc l’EPR pésera 2,6 % de la puissance nucléaire installée. Le coût de production moyen ne pourra donc pas être celui de l’EPR, mais très majoritairement celui d’un parc 2G amorti. Quand au prix, il s’agit d’une autre affaire. Mais j’ai tendance à penser que plus on forcera la main à EDF pour aligner ses prix à la hausse sur les énergies nouvelles et plus on lui donnera les moyens de continuer à investir dans le nucléaire !
Vous nous dites: « En Allemagne et pour le solaire tout au moins, l’écart croissant entre le coût de production de l’électricité photovoltaïque (un peu plus faible que le tarif d’achat) et le prix de l’électricité distribuée par les différents fournisseurs entraîne une plus grande autoconsommation. Ce qui limitera la pointe solaire sur le réseau. » « L’autoconsommation » est avant tout un mécanisme tarifaire permettant de réduire les surcoûts de type CSPE, mais techniquement ça ne change rien à la « pointe solaire sur le réseau », sauf si modification des usages ou des comportements (plus forte consommation de l’autoconsommateur quand le soleil brille que dans l’état initial) ou bien sûr mise en place de stockage décentralisé.
si je comprends votre dernière théorie, le prix de vente du kwh EDF sur ma facture augmente à cause des ENR , hors CSPE (c’est la ligne en dessous) qui elle supporte effectivement le coût des ENR. il s’agit probablement d’une confusion ! Avec le poids de la dette de près de 40 milliards d’euros d’endettement à rembourser, le CE EDF, l’électricité cadeau et le régime spécial de retraite (à 56 ans) pour les employés, plus la rapacité des financiers dirigeants, je voyais d’autres possibilités d’explications !
Encore eût-il fallu qu’elle augmentât ! En euros constants, depuis la montée en puissance du parc nucléaire français, le prix de l’électricité n’a cessé de baisser !!
Vous semblez oublier que le résultat net, ça sert en grande partie à payer de l’impôt sur les sociétés et à rémunérer les actionnaires… Dans le cas présent, il se trouve que c’est ( à 87% pour l’actionnaire) le même qui touche,qu’il soit d’ailleurs de gauche ou de droite.
Celui-là vient de la CRE avec données Eurostat Où l’on voit que la France a l’électricité la moins chère des grands pays d’Europe. C’est pourquoi, on voit qu’il est extrèmement urgent de s’aligner sur les autres car la compétitivité c’st insoutenanble !
Je ne suis pas très tendance, c’est quoi votre graphique ? Le coût de l’abonnement (celui du transport et de commercialisation de l’électricité) ou celui de l’électricité française ? Pas que je soit très partisan des thèses de Frédo. La forme de la courbe ne me choque pas, c’est la légende qui me pose problème.
Luis a écrit: d’autres pays comme le Danemark et l’Allemagne ont choisi de taxer fortement l’électricité afin de limiter le gaspillage Au risque de me répéter… si vous taxez un bien pour éviter le « gaspillage », ceteris paribus vous augmentez le gaspillage dans les biens qui lui sont substituables. Et par substituable, on peut (doit) voir large. Vous pouvez diminuer le « gaspillage » dans la consommation d’électricité en favorisant le gaspillage dans l’isolation. ce n’est pas de la provoc !!!!!!!!!
Les commentaires qui vont avec le graphe de l’Observatoire de l’Electricité : Description : Ce graphique illustre l’évolution, depuis 1983, du prix de l’électricité pour les ménages en euros constants 2010. Trois types de tarifs sont examinés: – le tarif bleu en base abonnement 6kVA avec 1,7MWh de consommation (2 millions de consommateurs) – le tarif bleu en base abonnement 6kVA avec 4MWh de consommation (12 millions de consommateurs) – le tarif bleu heures creusesheures pleines abonnement 9kVA avec 9MWh de consommation dont 62% en heures creuses (8 millions de consommateurs -profil de consommation des logements utilisant un chauffage électrique). Analyse Depuis 1983, on observe que les prix de l’électricité en euros constants (c’est à dire hors inflation) n’ont cessé de décroître (baisse de 1,6 %/an en moyenne, soit une baisse cumulée de 36% sur l’ensemble de la période pour l’abonnement 6kVA conso 1,7MWh). En d’autres termes, l’inflation a progressé plus vite que les prix de l’électricité, même si depuis 2008 on constate une légère hausse des tarifs. Pour connaître le contenu des chiffres, il suffit de comparer avec la base de donnée Pégase : Ce tableau nous donne les prix depuis 1983 et on voit qu’on trouve les mêmes chiffres pour l’année 2011 (peu impactée par la conversion euros courant – euros constant). Les chiffres s’entendent donc « tout compris ».
La base de données Pégase (déjà largement citée) doit être paramétrée pour élargir la période. Il faut donc cliquer sur « Période » et sélectionner l’étendue jusqu’à 1983. Les chiffres de Pégase sont objectifs et montre que globalement le prix de l’électricité a peu augmenté en Euros (ou Francs) constants, ce qui veut dire qu’en euros courant on a une très nette diminution depuis 25 ans. Aujourd’hui on note une inflexion inverse mai modérée. Si vous voulez ajouter une corrélation avec l’évolution du SMIC… à vous la la main.
Tu renvois vers la lecture d’enerzine…:) Tu pars du postulat que le nucléaire est rentable , très bien maintenant prouve le !
Calypso, Tout le monde sait que EdF: _verse, aussi régulièrement que la terre tourne autour du soleil, des dividendes copieux à ses actionnaires _nourrit un comité d’entreprise pharaonique tout en dégrevant la facture de ses salariés _supporte tout un tas de taxes crées spécialement pour elle _cerise sur le gâteau trouve les moyens d’aller faire son shopping, a coups de dizaines de milliards d’€ aux USA, en Angleterre ou en Allemagne pour racheter ses concurrents. Le tout bien sur avec les pertes du nucléaire ! C’est quand même un peu bizarre, mais peut-être y a t-il des pertes cachées du nucléaire, juste à coté des coûts cachés du nucléaire et des subventions cachées au nucléaire, le tout enterré au fond d’une tombe sans nom dans le cimetière caché des morts du nucléaire français. Si vous arrivez a trouver ou est la planque, dites le nous parce que le classeur de Dan1 est rempli de milliers de pages documentant les travaux de ceux qui ont cherché.
Merci pour les précisions. même si depuis 2008 on constate une légère hausse des tarifs. Sur votre graphique, on voit que la remontées des prix est plus importante pour les petits abonnements; a contrario, pour le 9kva, la hausse est quasi imperceptible avant 2011. Je suppute donc que la remontés des prix est due à la part fixe de la facture (réseau ?) et non à la part variable (CSPE au hazard …).
A Calypso. Il débarque sur Enerzine (ou a changé de pseudo) sans rien apporter et met au défi de prouver…. c’est très malpoli ça ! Je n’ai rien à prouver aujourd’hui sur Enerzine parce que je l’ai déjà fait hier. Donc, si vous voulez savoir, vous ferez comme tout le monde, vous prendrez le temps de lire ce que nous avons écrit à ce propos depuis des années et vous contre argumenterez… si vous en avez les compétences et le courage !
A Nicias. « Si vous arrivez a trouver ou est la planque, dites le nous parce que le classeur de Dan1 est rempli de milliers de pages documentant les travaux de ceux qui ont cherché. » C’est un peu vrai que j’ai accumulé quelques pages de références dans mon classeur électronique (quelqu’un disait que j’avais une bibliothèque de lobbyiste… que je ne suis pas). Mais cela ne s’est pas en un jour mais plutôt en en 1 800 jours ! Je ne sais pas si les quelques fanfarons- feux follets qui passent sur Enerzine en possède autant.
A Nicias. « Je suppute donc que la remontés des prix est due à la part fixe de la facture (réseau ?) et non à la part variable (CSPE au hazard …). » Je ne sais pas descendre à ce niveau de détail avec Pégase (part production versus transport-distribution). En revanche on peut analyser la part abonnement qui est dissociée dans le tableau.
L’argumentation peut intervenir a condition de disposer d’éléments tangibles … L’affirmation » le nucléaire est rentable » n’appartient finalement qu’a ceux qui y croient . Par ailleurs l’intention n’est pas de venir se positionner en opposant mais simplement de comprendre ou plutot avoir connaissance des éléments dont tu disposes et tout ca en toute transparence … Cela permettrait d’en savoir plus sur ton intégration des coûts afférant au nucléaire. Quand on donne des lecons , il faut etre en mesure de fournir les cours !
Sans vouloir interférer, je vous conseille de taper dans la case de recherche en haut à gauche un mix de « cout nucléaire », « Dan1 », « cour comptes »,voire une lichette de « sicetaitsimple » ensuite vous lisez tout ça et ça va bien occuper votre WE, et ensuite on en reparle, non?
A Calypso. Est-ce que vous vous reconnaissez, monsieur le donneur de leçon ? :
ce n’est pas l’énergie éolienne qui va beaucoup réduire notre facture energetique ce WE… Moins de 450MW depuis ce matin, 351MW quand j’écris…. L’Espagne, c’est quasi incroyable, moins de 700MW, on voit à peine la bande verte éolienne sur REE. Et l’allemagne, visiblement EEX a déclenché, on ne voit pas d’éolien…. Qui nous disait que l’éolien européen, c’est vachement complémentaire??????
Même le Danemark ne va pas nous sauver! 57MW d’éolien ( pour plus de 3000MW intallés) à l’heure ou j’écris!
Je me demande si l’Allemagne n’est pas en train de battre un record dans l’éolien aujourd’hui : Si j’ai bien compté, EEX affiche 161,6 MW à 13h00 pour un parc de 30 117,5 MW. Le facteur de charge instantané serait donc de 0,53% et je ne sais pas s’il y a déjà eu moins en 2012 ? Bon, mais les lignes à hautes tension ne sont pas saturées aujourd’hui.
Même les Anglais font faux bon , avec moins de 800MW… C’est fou cette complémentarité de l’élion européen….
Tout d’abord mes excuses pour les fôtes ci-dessus. Bon, c’est pas le Portugal, dont le Minsitre se plaignait il y a quelques jours de la faiblesse des interconnexions France-Espagne, qui va non plus nous sauver, parce que là c’est 200MW environ….
J’ai déjà dit ici plusieurs fois que je considérais l’éolien onshore comme le moyen le moins cher (par MWh) en termes de développement de nouveaux moyens de production. Ca va effectivement produire du MWh à un coût tout à fait acceptable. Pour autant, il y a des jours,comme aujourd’hui où c’est rien, nada…. Et donc il faudra bien faire ce qu’il faut ( stockage, moyens gaz, …) pour faire face à ces situations. Les gugus de FEE , ça bien sûr ils ne le disent pas, et ils osent même affirmer le contraire! (cf 4eme enseignement de l’article).
Après mon post un peu trop hâtivement écrit je suis allé sur la base de donnée Pégase. J’ai joué avec les différents paramètres mais je n’ai pas pu répliquer vos courbes (en fait assez bien légendées, j’avais mal lu). Ils ne proposent pas les mêmes profils de consommation, c’est à dire que pour mesurer le coût de l’électricité, on passe toujours par un consommateur type qui consomme x kwh avec un abonnement de y kw max possible dont on ne sait pas si c’est représentatif d’une quelconque moyenne (si cela a un sens). L’indice des prix (coûts) du kwh d’électricité est un merdier incroyable rien qu’au niveau français. In fine, ce n’est pas aussi simple que je ne l’ai écrit et EdF a certainement pris des décisions commerciales sans rapport avec l’évolution récente de ses coût. La CRE a accepté, avec raison ou non.
J’e n’aime pas trop cette utilisation du smic comme étalon. La part des salariés payés au SMIC a pas mal augmenté ces 10/20 dernières années et n’est pas représentative de l’ensemble de la population salariée. Je prèffère déflater le prix de l’électrcité avec un indice des prix. Bref, on est dans un beau merdier méthologique.
les éoliennes étaient au repos aujourd’hui…. Maintenant, si un Chelya ou un Temb veut démontrer le contraire, bah on attend la démonstration.
A badrien. Vous n’y allez pas de main morte, vous affichez deux assertions politiquement incorrectes : 1) « Pour le smicard, le prix de l’électricité a été divisé par deux, à quelques pour cent près en plus ou en moins. » On faisait la même démonstration avec le litre d’essence, mais il ne fallait pas le dire ! 2) « A mon humble avis, c’est entre autre grâce à l’éolien qu’on n’a pas fait que notre électricité est bon marché. » Alors là vous risquez le bûcher, vous faites pire que Giordano Bruno (enfin pour les antinucléaires) !! A Nicias. Effectivement une courbe corrélée au SMIC n’est pas représentative de l’évolution des salaires. Donc on prend les indices INSEE dont on trouve les séries depuis 1950, voir avant sur le site e l’INSEE.
Voici pour le litre d’essence en mars 2008 : On pourrait actualiser, mais le smicard, n’est pas le grand perdant. Le problème, c’est tout ceux qui se sont fait rattraper par le SMIC !
@Javahl J’ai compilé les données fournies par RTE sur un an. En partant sur un parc 42 fois plus important que l’actuel soit 240GW installé, on peut en extrapolant la production instantanée actuelle (res 1/4h) estimer la production obtenue. Considérant que le stockage de l’éolien est difficile, je n’ai conservé que la partie de la production inférieure ou égale à la conso (en valeur instantané res 1/4h). Selon cette methode que je pense assez réaliste, la production eolienne pourrait couvrir 70% de notre conso actuelle. Je rappele cepandant la difficulté de la tache, qui demanderaits des efforts collossaux en transport, controle commande, maitrise du réseau… Un coût trés élevé , un recours quasi inévitable au gaz de schistes et une dévastation des paysages dans les regions concernées. SI ça vous interesse le lien du fichier excel et explications du calcul:
On peut remarquer que la production a été de 20 055 TWh. Donc environ 8 200 TWh avec le charbon
Independamment de tout calcul économique, je pense qu’avec 240GW d’éolien installés, vous allez vous faire des amis! PS: votre lien ne s’ouvre pas..Vous arrivez dans votre simulation à combien de pourcentage de curtailment (de MWh non produits car production>consommation)?
A Hervé. Vous avez bien travaillé et on voit évidemment que l’éolien considéré seul ne peut pas faire le même travail que le nucléaire. D’ailleurs, le grand tord de la France est d’avoir démontré que pendant au moins 20 ans, un grand pays industrialisé (enfin de moins en moins !) peut parfaitement fonctionner avec 75 à 80% de nucléaire électrogène. Et sur Enerzine, nous avons sans cesse pointé la problématique des pétoles de longue durée, mais aujourd’hui, j’ai la même question que Sicetaitsimple : Si nous installons un parc surdimensionné (par exemple 240 GW) que devient la rentabilité économique si on est sans arrêt obligé d’écrêter la production ?
pour ces deux graphiques très parlants. Reste à savoir dans quoi les « others REN » vont taper, que ce soit en énergie primaire ou en electricité. On a souvent l’impression que le seul « ennemi » , c’est le petit quartier jaune, alors qu’il y a visiblement d’autres cibles à atteindre, surtout si on se préoccupe de CO2.
qu’en pourcentage on verra bien, mais qu’en valeur absolue le total des quartiers noir, rougs ou bleu clair ne font qu’augmenter (en MTOE ou en TWh).
@6ct : Le charbon pose aussi un gros problème de contamination au mercure … Cela dit l’éolien chinois comme allemand diminuent mécaniquement la consommation de charbon. Et je ne parle même pas de l’Australie qui possède des mines de charbon colossales. @Hervé Je comprends mal votre démarche, il est quasi impossible d’installer plus de 3GWc par an en France. Il faudrait donc 77 ans pour installer 240G : (240-8) / 3. La capacité mondiale de production de turbines éoliennes aura du mal à dépasser 50Gwc. En 77ans, disons 50ans pour arrondir , le potentiel de capacité de stockage est sans doute voisin de la consommation mondiale. Dés lors : pourquoi se projeter si loin que le taux d’erreur dépasse les 100% ? SicetaitSimple vous rétrorque qu’il faudrait faire du curtailment, ce qui suit votre modèle de pensée mais se révèle complètement absurde. Hormis le PV dont le potentiel de déploiment est quasi illimité, l’éolien , c’est quand même de grosses machines qui requièrent des machines encore plus grosses lors de son déploiment. Toute cette machinerie ne peut pas se soustraire à la rentabilité. Le PV le peut car il relève de l’économie du silicium dont les technologies de l’information ont démontré le potentiel de déploiment logarithmique , mais l’éolien est nettement plus lourd. On ne peut pas faire de la prolongation tendancielle sur des durées trop longues sans tenir compte des différentes filières or on sait que le power to gas va être déployé à l’échelle nationale dans la décennie. C’est donc un mauvais procès à faire à l’éolien que de le rendre éternellement dépendant d’un réseau conçu pour les centrales charbon/gaz/nuke .. Le réseau lui même va être complètement transfiguré par le power-to-gas
Pour l’ensemble de l’énergie primaire, le total le charbon, le pétrole et le gaz naturel a doublé depuis 1970. Pour la production d’électricité, le charbon et le gaz ont fortement augmenté. Or, le rendement moyen des centrales thermiques pour les principaux pays développés est de 48% pour le gaz et de 35% charbon. Au lieu de dépenser tant d’argent dans le solaire et l’éolien, il serait peut-être préférable de moderniser le parc de centrales thermiques afin de réduire leurs consommations de charbon et de gaz naturel. Source INTERNATIONAL COMPARISON OF FOSSIL POWER EFFICIENCY AND CO2 INTENSITY
OK pour les fichiers, j’y trouve ma réponse. Contrairement à Lionel, je trouve au contraire cet exercice « aux limites » interessant,même si la valeur de 240GW est effectivement techniquement « farfelue », mais c’est bien l’objet. Quant à dire que le curtailment est « complètement » absurde, j’en laisse la paternité à son auteur: même avec du « Power to gas », il y aurait dans ce type de scénario des MWh « excédentaires » , qu’ils soient éoliens ou PV qui ne pourront jamais être économiquement récupérables, on ne fera pas du « power to gas » ou tout autre système de stockage direct ou indirect pour travailler 500h/an.
Votre graphique, que je n’avais pas regardé, est d’ailleurs très parlant en regard du curtailment: on n’irait certainement pas chercher (par des équipements de stockage) les quelques pics supérieurs à une centaine de GW dans cet exemple.
Ah nous revoilà en prise directe avec Sabatier !! Pour faire un modèle simple à 50ans on ajoute 60Gw d’éolien et 100Gw de PV.. c’est quand même pas compliqué ! ou encore eolien x 9 et PV x 30 je vous laisse le soin d’extrapoler les courbes RTE, ajouter une production quasi constante de nuke jusqu’à la fin des centrales et vous obtiendrez vos heures. Ca fera bien plus que 500, à moins que vous fermiez les centrales avant leur fin de vie ou que vous arrètiez d’installer du renouvelable , ces deux hypothèses sont aussi improbables l’une que l’autre Mais pour répondre à la question que 6ct n’ose plus poser : oui le curtailment sera utile tant que le réseau, power2gas et distribution de carburants synthétiques seront « en retard » sur l’appareil productif REEL qui verra la proportion de PV+Eolien croitre plus vite que les autres filières Enfin quand même : si on intalle ne serait-ce que 20GW d’éolien , la question que personne ne pose va se poser toute seule : tout le monde n’est pas égal face au réseau : certaines zones sont très bien désservies et pourtant elle consomment du gaz. Il suffit de leur permettre d’accéder à l’électricité pour un tarif < au gaz pendant les pics de production , le cout de cette hybridation est proche de zéro. Je me demande combien de temps vous allez nous pomper avec vos extrapolations impossibles avant de vous rendre à cette évidence @Climax Ce serait sympa de publier des courbes qui ne se terminent pas en 2009, les trois années qui viennent de s'écouler on vu le parc PV allemand quadrupler ! Autant dire que tout se joue après 2009 (mars 2011 ?) pour l'Allemagne, le Japon, USA, et même 2012 pour le Royaume uni…
En 2011, l’éolien a fourni 460 TWh et le solaire 61,1 TWh pour une production totale de 21 964 TWh Sachant que depuis 2007, le monde a investi 372,6 milliards de dollars dans l’éolien et 397,4 milliards de dollars dans solaire. Source Global Trends in Renewable Energy Investment 2012
Vous m’inquietez! Un petit coup de déprime? J’espère que ce n’est pas la fréquentation de quelques comptables besogneux sur Enerzine ( on a les noms) qui vous met dans cet état? Parce que +60GW d’éolien et + 100GW de PV en 50 ans ( pour la France), c’est quand même petit bras! Je salue au passage votre confiance dans la longévité du parc nucléaire francais, mais à cet horizon, hors Flamanville 3 (…), il aura largement mérité sa retraite. Donc ça fait environ ( aux performances actuelles) 150TWh d’éolien et 100 à 120 TWh de PV par an, ça ne va pas laisser beaucoup de place à du Power to Gas, sauf quelques beaux débuts d’après-midi de printemps ou d’été. Ce n’est pas avec ça qu’on va commencer à taper sérieusement dans la butte des fossiles non électrogènes.
« Il suffit de leur permettre d’accéder à l’électricité pour un tarif < au gaz pendant les pics de production , le cout de cette hybridation est proche de zéro. Je me demande combien de temps vous allez nous pomper avec vos extrapolations impossibles avant de vous rendre à cette évidence " Vous voulez dire promouvoir le chauffage electrique ( ou plus généralement les usages thermiques de l'electricité)? Bah non, c'est fessée par Mme Rivasi, et pas qu'elle….
Le point 24h (ou presque) après: – Danemark: ça remonte, 150MW.. -Allemagne: 180MW…. -France:1600MW -Espagne: ouf, env.5000MW, certains font des efforts! -Portugal:1200MW (pareil) UK: 1248MW Bon, l’Allemagne et le Danemark ne doivent pas être mécontents d’avoir du fossile disponible, parce que là, ils ne peuvent pas compter que sur leurs voisins….. Sacrée FEE, qui simplement oublie de dire que « l’héritage » (le parc existant) est bien pratique….
@dan 1 Effectivement ca vaut le coup de lire un peu les commentaires du forum. Tu es de partout ! Un vrai petit soldat du nucleaire ! Absence inquiétante de discernement, du nucléaire 24h sur 24h, j’ai touche un point sensible en voulant que tu approfondisses ton point de vue. A l’avenir je ne viendrais plus demander a MR Propagande, des precisions . Incroyable quand même , et après tu me traites de Troll… Vivement Le jour ou tu pourras réfléchir par toi même, ou tu auras coupe tes chaînes …
Pour l’éolien , je présume 1Gw par an , ce n’est pas énorme mais ce me semble en phase avec un pays qui ne renoncera pas au nucléaire – ce que je regrette mais surtout , j’espere me tromper en présageant un accident majeur à 1000 md euros.. Pour le PV je joue petit bras à 2Gw/an en partie pour les mêmes raisons que ci-dessus, en partie parce que la position de pays à production electrique de stock prend soin de sauver ses marges alors que le PV pourrait faire 4 ou 5 fois plus. Le scoop serait que d’autres pays émergeants décident de produire du panneau à bas coût alors qu’en parallèle, les panneaux vont gagner en légèreté (prix du shipping) et en diversité (multijonction, dimensions et intensité variables, …) Le PV est le vrai challenger puisqu’il peut très bien connaitre une croissance de type IT ou automobile, càd que la parité réseau et la libéralisation du marché électrique pourraient bien provoquer le boom du PV à 400-800GW alors que je n’imagine pas que l’éolien puisse faire mieux que 120Gw (sauf éolien flottant) Mais vous avez raison , avec un premier partenaire commercial comme l’Allemagne , il faut s’attendre à ce qu’ils finissent par exporter leur modèle EnR au lieu de boucher les trous comme ils l’ont fait jusqu’ici C’est bien ce qui se passe ailleurs dans l’industrie d’ailleurs. Mais vous savez comme moi que tout cela ne dépend que d’une seule chose : le stockage et le transport ! Or le stockage chimique a une sérieuse tendance à « mordre » sur le marché automobile et fret mais c’est un paradoxe , l’hydrogène est très proche de la commercialisation en volume et le secret industriel y est la règle absolue , c’est donc un très mauvais moment pour faire des prévisions – dans l’hydrogène transport et par voie de conséquence , dans l’hydrogène tout court, notamment stockage Ce qui est complètement à coté de la plaque aujourd’hui, c’est d’imaginer qu’en 2025 on aura toujours besoin de faire tourner des centrales énormes en suivant la consommation electrique.. C’est ça qui ne durera pas. En 2025 la base viendra des centrales, la semi base des EnR, le backup et la pointe du stockage réparti. Notez que VW le fait déjà avec du gaz dans des bâtiments industriels (cogénération avec des moteurs de combi) Notez aussi que l’injection de syn-gaz dans le réseau classique de gaz naturel est un complément-challenger du stockage , il fait exactement la même chose en exploitant la base installée Le vrai souci de Sabatier est la « bande-passante » , le vrai challenge du stockage ou même de l’hydrogène-transports est d’encaisser des pêches de plusieurs dizaines de GW des pics de production nucléaire et EnR ou des creux de consommation, c’est là que le cerveau français monopolistique décroche parce qu’il ne peut pas imaginer ce marché autrement que par des centrales géantes alors que le modèle libéral de l’Allemagne GB USA a toujours décomposé les énormes challenges en un grand nombre d’opportunités voire d’aubaines (prix de l’electricité négatif) C’est là qu’un forum francophone pert son intéret car cette façon de penser n’est pas francophone, la francophonie continuera à produire du matériel électrogène mais les opérateurs.fr ne seront jamais que des clients de seconde zone car le monopole est le premier à ne pas croire en sa propre industrie , le monopole sera un excellent client fiable durable patient et fidèle des technologies allemandes et américaines … plus innovantes, plus universelles Le stockage en France , ce sera d’abord une aubaine pour l’industrie nucléaire, paradoxe ?
Et sinon, à quand une « réflexion par soi même » de votre côté ? Avec une thèse appuyée par des calculs, des chiffres et des sources ? Parce que là, oui, vous jouez au troll.
à ceux qui ne seraient pas familiers d’Enerzine, je suis convaincu que le développement des renouvelables électrogènes ( éolien, PV) ira de pair avec un développement accru des usages thermiques de l’électricité ( dont le chauffage, pouah, quelle horreur!), et ce n’est pas d’hier. C’est pour ça que je suis surpris que Lionel, qui est un « habitué », me dise que je le pompe, du moins sur ce sujet là. cf post du 23/01 vers 19h00:
Je vous trouve effectivement bien « raisonnable », je pourrais presque être d’accord sur un certain nombre de vos assertions! Concernant Sabatier (chimiste francais), je vous confirme qu’en aucun cas sa réaction et le process qui va avec n’est compatible avec l’absorption de pointes de production…. C’est moins vrai pour l’electrolyse, dans ce cas c’est « juste » un problème économique (sauf besoin de produire de l’H2 parce qu’on a besoin de molécules d’H2 dans un process, par exemple de raffinage).
Sachant que depuis 2007, le monde a investi 372,6 milliards de dollars dans l’éolien et 397,4 milliards de dollars dans le solaire. Tout cela est un peu cher. C’est largement plus cher qu’un accident nucléaire. Avec ça on pourrait même finir de dépolluer 10 fois nos zones rouges issues de la première guerre mondiale tout en remplaçant nos centrales thermiques à flamme.
A la réflexion il semble effectivement que mon estimation ne remplisse pas les critères allemands, c’est une prolongation tendancielle du marché tel qu’il est mais plusieurs pays et non des moindres ont clairement annoncé parvenir à 80-100% du mix en 2050. Je ne crois pas possible de prolonger les tendances actuelles au delà de 2030, de même qu’en 1996 , il était difficile de prédire le boom des tablettes ! pour autant les téléphones mobiles commençaient à envahir les geeks … Pouvait-on dés lors deviner que l’embarqué-tactile prendrait la place des portables avec des interfaces à la « Minority Report »? En faisant un parallèle, il faudrait admettre que les réseaux electriques soient suffisament intelligents en 2030 pour fournir ou « avaler » de l’énergie n’importe où et n’importe quand, que les véhicules seront tous rechargeables, les batteries lithium/nanotubes de silicium seront stables etc… Et bien sûr , tous les nouveaux toits seront photosensibles.. Bref l’environnement va vraiment évoluer et on ne parlera plus de PV mais de « batiment » ou de génie civil , la production solaire étant plus ou moins implicite. Bref, le PV+stockage semblent tellement incontournables que l’éolien lui-même avec ses centaines de tonnes de ferraille, résine, béton finira concurrencé par le stockage intersaisonnier. Mais effectivement , c’est plutôt à 1TW qu’il faut situer le PV à 50 ans , l’éolien ne croitra plus que par des iles éoliennes d’aquaculture et production de syn-gas…. Limitons donc les prolongations tendancielles à 2030 si on veut rester crédibles et écrivons de la bonne science-fiction pour la suite mais n’essayons pas d’extrapoler le modèle actuel au delà de cette limite
« limitons donc les prolongations tendancielles à 2030 si on veut rester crédibles » Je vous embrasse, vraiment!
Au fait , merci Climax pour votre tableau et oui ça fait beaucoup de fric mais Google et Apple ont fait presque le double ; et pour quoi faire au fait ? Au moins quand il y a du vent on peut faire péter les toasts ! La méfiance envers le nuke ne date pas d’hier, elle est très marquée à l’est du Rhin et je ne vois pas de grand changement à ce sujet dans un avenir prévisible. Le challenge renouvelable a l’immense mérite de donner une nouvelle direction à l’industrie mondiale un peu moins futile que les raseaux sociaux ou dieu sait quelle application mobile pour calculer les calories d’un plat de spaghetties. Si on écoute bien le discours Iranien de la semaine passée, on reconnait des tournures de phrases issues du consensus germano-japonais , puisse-t-il déboucher sur un statu-quo là bas avant que les drones commencent à cracher le feu… Les EnR , c’est aussi la paix et franchement notre président précédent aura vraiment sombré dans la folie aussi bien dans son discours de 2007 sur l’Iran que dans son fameux « elle est où la mer à Fessenheim? » Je ne suis pas plus socialiste que sarkoziste, mais je trouve le discours actuel nettement moins flippant @6ct Oui on va chauffer nos petites fesses roses avec de l’electricité sans papiers, sans provenance sans discrimination mais personne ne vous en a jamais empèché au demeurant.. si ce n’est la facture peut-être
que concernant la France si on s’en tient à l’horizon 2030 et si on admet une durée de vie de 50ans pour le « parc nucléaire historique »; il n’y a effectivement aucun souci…en ne parlant que d’électricité, ce qui et un peu réducteur Si on prend 60 ans encore moins bien sûr… Mais j’ai cru comprendre que certains voudraient raccourcir cette durée de vie.. Bien sûr, dans ce cas, ca va être un peu plus complexe et couteux.
« …….Les EnR , c’est aussi la paix…….. » Et ben ! Aurais-je fait des apotres, à force de messages subliminales cachés au fond de mes commentaires, a ce principle si cher à Bucky Fuller de ‘Killingry to Livingry’ ? A-t-on compris enfin que de ‘se battre’ pour notre pétrole, charbon, gaz ou uranium nous coute un bras, une jambe, et des milliers de vies humaines ? Et que nos armées ‘fonctionne’ au carbon dans les reservoirs de leurs chars, camions, bateaux et avions ? Et qui ne marcheront jamais au soleil ou au vent, quand il y aura plus pétrole ? Sont elles même obsolètes ? Et que personne ne pourrait jamais ‘séquestrer’ Ra ou Eole par la force ? Un petit ‘souffle’ de poésie et d’espoir dans une histoire de moulin à vent, ça aere l’esprit ! trimtab
Pour répondre à Dan1 sur la rentabilité du parc de 240GW simulé, les pertes directes dues a l’abandon de la production excedentaire ne sont pas trés importantes (c’est simulé en automatique par la feuille excel) le surcout est de l’ordre de 20%. Mais dans la réalité, le cout sera bien plus conséquent pour raison externe. Beacoup comparent le cout « sorti centrale » de l’energie. C’est une erreur. Il faut ternir compte des externalitées, beaucoup plus élevées pour les ENR intermittantes et décentralisées que pour les moyens conventionnels de grande taille qui produisent à la demande et à proximité de l’endroit souhaité tout en assurant la stabilité du réseau. @ Lionnel_FR: Je suis entièrement d’accord sur la non acceptabilité d’un tel parc ainsi que des annexes. Le but de la feuille excel est de pouvoir cerner le potentiel en puissance et se faire une idée de ce qu’il impliquerait. Comme lu sur plusieur commentaires, le stockage de pointes de productions aussi fortes et rares ne parait pas économiquement envisageable. La meilleure solution serait de brader la surproduction à des industriels locaux équipés en bi énergie à un tarif inférieur au Gaz (20€/Mwh par exemple). Ainsi le gaz économisé pourrait être brulé plus tard, c’est une forme de « power to no gaz » facile à mettre en oeuvre, peu couteux et certainement aussi rentable économiquement que le power to gaz!
On attend le rapport que nous a fait miroiter la cour des comptes sur le cout des EnR. On verra bien si toutes les externalités sont prises en compte.
Je ne doute pas de la compétance de la cour des comptes en matière de comptabilité pour estimer le cout de l’existant, par contre je suis assez sceptique sur une estimation des externalitées car elles sont dépendantes du taux de pénétration de ces formes d’énergie. Inexistants aujourdhui, ces couts augmenteront fortement avec la pénétration dans le Mix.
> « Il faut ternir compte des externalitées, beaucoup plus élevées pour les ENR intermittantes et décentralisées que pour les moyens conventionnels de grande taille qui produisent à la demande et à proximité de l’endroit souhaité tout en assurant la stabilité du réseau. » En premier lieu, les ENR sont par définition produites… localement car elles sont justement décentralisées ! Je suis donc personnelement en total désaccord, je l’ai dit plus haut, avec le concept de foisonnement qui induit du transport d’élec, d’où le Power2Gas par ex, et plus largement le développement du stockage et smart grid. Chaque pays consomme en effet suffisamment d’énergie pour se débrouiller avec un surplus ENR, par exemple l’industrie, là ok. J’ai raté une bonne partie des 110 posts précédents, le Power2Gas pour substitution dans les transports a-t-il été évoqué?
Il va falloir choisir! Car le coup de l’énergie produite et consommée localement, il est déjà et par plusieurs exemples, notamment l’Allemagne, battu en brèche. Soit effectivement on reste sur des installations « raisonnables », par exemple du PV en toiture dont la puissance est inférieure à la consommation en journée de ce qui est sous le toit, ou des éoliennes piquées régulièrement sur le territoire, mais là vous n’allez jamais très loin en termes de taux de pénétration ni effectivement d’externalités. Soit vous voulez que le taux de pénétration devienne significatif, et là vous devrez bien prévoir des coûts de réseau, de stockage, de curtailment et de moyens de back-up qu’il va bien falloir que quelqu’un paye……
Depuis la nouvelle version de ECO2mix la production solaire indique « Donnée non disponible »! Expliqué moi comment vous avez pu obtenir ce 0% à la place de DN!!!!!
Je ne sais pas à qui s’adresse la question compte tenu de ce qui est dit dans les posts ci-dessus, pour autant la production solaire est disponible dans les « historiques » ( allez voir un mois avant le mois en cours) et si j’ai bien compris RTE devrait mettre en ligne l’estimation de la production solaire en temps réel dans les prochains mois ( avec correction ultérieure en fonction des comptages).
En tous les cas, le débat sur ce que ça coute semble être ouvert, même en Allemagne….
A Fredo. « …en premier lieu, les ENR sont par définition produites… localement car elles sont justement décentralisées ! » Quand on a dit ça on a rien dit, car ce n’est pas « LE » problème. D’ailleurs le nucléaire est aussi produit localement… là où il est produit. « LE » problème c’est l’adéquation production consommation dans sa dimension temporelle (à la seconde près) et dans sa dimension spatiale (produire là où on en a besoin. Les Allemands semblent avoir très bien compris ce problème, notamment pour l’éolien, dans la DENA GRID STUDY II. Et au moins pour le problème spatial, il faudrait lire ce qu’en pense RTE : On ne peut donc pas sans arrêt brandir le local ou le décentralisé sans éxaminer en détail les énormes défis que les EnR aléatoires et intermittentes pose en matière de gestion du réseau.
intéressant article. On remarquera au passage la différence de style, en Allemagne: on discute (longtemps), on décide, on execute (vite), en France on discute pas !
En France on discute notamment sur Enerzine! Et souvent, les mêmes nous parlent un coup du produit/consommé localement,l’électricité AAAAA, tirée à la ficelle, et quelques jours après de la Norvège batterie de l’Europe ou de STEP gigantesques dont on imagine bien qu’elles vont être harmonieusement réparties sur le territoire! Nota: vous n’êtes pas spécifiquement visé, soyons clair.
> « LE » problème c’est l’adéquation production consommation dans sa dimension temporelle (à la seconde près) et dans sa dimension spatiale (produire là où on en a besoin. » La doctrine EDF sur le sujet est 30% ENR en instantané, au delà on déconnecte (c’est une obligation d’achat sauf exceptions donc). Elle est issue de l’exemple crêtois dont EDF s’est inspiré. Cette doctrine est déjà appliquée dans les Dom qui ont tous atteint les 30% en instantané, et où EDF SEI, producteur et responsable d’équilibre, a déjà procédé à des déconnections pour les installations non pilotables (sans stockage). Pour éviter ça, les producteurs ENR dans les DOM peuvent installer des moyens stockage (pour le PV au moins) ce qui les rend pilotables et permet d’utiliser plus tard l’électricité. ça c’est pour des peitits réseaux insulaires. Pour un réseau métropole, appliquons cette doctrine des 30% en instantané, je crois qu’on est à 15% environ en moyernne en élec ENR actuellement. Cela incitera les opérateurs à sécuriser leur investissement par un dispositif de stockage.
quelle verve! vous parliez de comptage dans un post précédent, je serai curieux de savoir combien sont de vous rien que sur les 128 posts précédents liés à cette brève. je dirai une trentaine !
Disons que je ne suis ni au conseil des ministres ni au conseil d’administration d’un énergéticien, je ne me sens donc pas tenu d’assurer à moi seul l’équilibre du réseau éléctrique à chaque seconde en France et en Europe, ce qui n’est pas le cas de certains commentateurs. Là aussi soyons clairs: vous n’êtes pas visé en particulier !
Quand on aime, on ne compte pas, surtout quand l’article de base est un tel ramassis d’inepties lobbyistes… J’aime bien aussi les communiqués d’Enerplan en général, il n’y a pas que FEE…Je ne suis pas sectaire. Mais vous aurez remarqué que j’aime bien éolien et solaire, tout ça est juste une question de tempo de déploiement….
en complément de cette idée d’obligation d’achat conditionnée au stockage et pilotable comme dans les Dom, se pose la question de la coexistence thermique ENR. En clair, plus la mise en production du thermique sera court, plus la synchronisation du thermique avec l’ENR réduira le besoin de stockage tampon.
Bof bof…. Les zones insulaires sont un problème spécifique car les variations sur une surface limitée sont très rapides ( vent qui faiblit, passage nuageux) , sur un grand réseau interconnecté ( réseau existant et plutôt solide) on a encore un peu de temps avant que ça ne devienne un vrai problème, sauf cas extrême, notamment de tempête avec déclenchement massif d’éolien. Mais bon, why not, le problème c’est que si vous dites aux producteurs PV ou éolien de s’équiper individuellement de moyens de lissages, la facture va encore augmenter!
Nous sommes d’accord que l’échelle est différente, mais c’est une piste de solution.
Si comme Chelya et ses « copains » d’Energy Nautics » vous voulez appliquer des solutions de ZNI à un grand réseau interconnecté, c’est bien sûr toujours possible, mais c’est juste ridicule… Je vous laisse calculer une CSPE de type « ZNI » appliquée à l’ensemble des « communautés » ou des « territoires », qui auraient enfin repris en main leur avenir énergétique… Merci de me tenir au courant de l’avancée de votre chiffrage.
C’est plutôt Chelya et l’ensemble du monde du réseau électrique… (si vous en avez marre du Danemark voir là pour un petit d’Amérique du Nord: ) Ce qui est ridicule c’est d’avoir un réseau électrique français qui saute à chaque coup de vent privant des milliers (et souvent des millions) de foyers d’électricité tous les hivers… Rien que la panne géante d’électricité sur Levallois-Perret du mois dernier à couté des millions d’euros… Défendre un concept de réseau électrique qui date de l’époque d’Edison c’est comme regretter le passage du numérique qui a modernisé le réseau téléphonique de Graham Bell… Quant à la péréquation tarifaire elle n’existe qu’en France, les couts de loyer, transport, etc, sont différents dans les villes et dans les campagnes il n’y a pas de raisons que ce soit différent pour l’abonnement électrique ! Vu que les campagnes ont plus de possibilité de production d’énergies locales que les villes ce serait même plus à leur avantages.
Ah mais je n’en ai pas marre du Danemark! Je dis simplement que ce n’est pas représentatif, que c’est une « crotte de mouche electrique » parfaitement reliée à ses voisins, et que si du jour au lendemain ils décidaient d’arréter toutes leurs centrales ils auraient toujours de l’électricité à condition de l’importer. Je ne vais pas me permettre une comparaison avec la situation actuelle de la Bretagne, mais on ne doit pas être loin….(pardon T…b). Ceci dit, je vois dans votre lien que le chauffage electrique y progresse! Comme quoi…. PS;je n’ai pas compris votre « réseau electrique francais qui saute à chaque coup de vent », mais vous allez nous expliquer.