Le 40e salon automobile de Tokyo (Tokyo Motor Show) a pris place au Makuhari Messe du 26 octobre au 11 novembre dernier. Après celui de Paris, le TMS est le 2ème salon mondial de l’automobile et a accueilli 1,5 millions de visiteurs.
Des innovations ont été présentées par les constructeurs japonais durant ce salon. On y retrouve des véhicules tout-électrique, des véhicules à piles à combustibles et des véhicules hybrides.
1ère partie : Les véhicules tout-électrique
Les deux constructeurs les plus engagés dans les véhicules tout-électrique sont Mitsubishi et Subaru. Ces deux constructeurs mènent un projet conjoint avec TEPCO (Tokyo Electric Power Compagny) qui développe des bornes de charge rapide dans le but de rendre l’approvisionnement énergétique des véhicules électriques aussi rapide que ceux roulant aux carburants classiques. Cette démarche s’inscrit dans le projet « Switch! » de TEPCO qui cherche à développer un mode de vie 100% électrique (cuisine, chauffage, voiture…)
La iMiev Sport (pour Mitsubishi innovative Electric Vehicle, première mondiale) présentée par Mitsubishi est un concept-car doté d’une batterie Lithium-ion avec une autonomie1 de 200 km et une vitesse maximale de 180 km/h. La batterie peut être rechargée de quatre façons différentes : par des prises domestiques de 100V et 200V ; par charge rapide à partir d’une station dédiée ; à distance par radio-fréquences. Elle est également équipée d’un toit recouvert de cellules photovoltaïques en technologie couches minces de type CIS (Copper Indium Selenide) ayant un rendement de 13%. Une semaine d’exposition à la lumière extérieure permet de recharger 10% de la batterie, équivalent à 20km de conduite. Petit détail, la iMiev Sport possède deux petites turbines à l’avant du véhicule, permettant de générer de l’électricité grâce à l’écoulement de l’air, même si la quantité d’énergie récupérée reste négligeable. D’après le constructeur, ce modèle tout-électrique permet de réduire, au Japon, de 72% des émissions de CO2 par rapport à un véhicule essence de même gabarit.
Le modèle classique de la iMiev est également présenté au salon, avec une possibilité d’essai en extérieur. Cette voiture est actuellement en phase de test à plus large échelle, étant utilisée comme véhicule commercial par trois compagnies électriques régionales (Tokyo, Chugoku et Kyushu). Son autonomie est de 160km. La commercialisation est prévue pour 2010.
Subaru présente de son côté le concept-car G4e (pour Green for earth, première mondiale), pouvant être rechargé complètement en 8h chez soi, avec une tension de 100V, ou à 80% en 15 minutes en charge rapide. Son autonomie est de 200km. Mais ce qui fait son originalité est sa batterie Lithium-Vanadium, technologie développée en interne par le constructeur. L’utilisation de nanoparticules de vanadium a permis d’augmenter l’efficacité énergétique, réduisant ainsi la taille de la batterie. Pour l’instant, la technologie n’est qu’au début de son développement (problème de maintien de la qualité et de durée de vie de la batterie) mais la réduction de la taille des batteries permet de placer ces dernières sous le plancher du véhicule, libérant ainsi l’arrière et permettant d’en faire une voiture à cinq places.
La R1e, modèle développé conjointement avec TEPCO, a une autonomie de 80 km pour un temps de charge équivalent à la G4e. Sa batterie de type Lithium-Manganèse est en effet moins performante que les nouveaux modèles Lithium-Vanadium mais elle est surtout beaucoup plus volumineuse. Ce modèle reste néanmoins plus avancé dans son développement que la iMiev puisque 40 véhicules sont déjà utilisés par TEPCO et que ses qualités environnementales ont été récompensées en 2006 par le ministère de l’environnement japonais. La commercialisation est prévue pour 2010.
Enfin, Nissan a également présenté un modèle tout-électrique, la Pivo² (première mondiale). Ce concept-car possède des batteries Lithium-ion compactes, développées en collaboration avec NEC, logées sous le plancher de l’habitacle. La charge complète s’effectue en 6h sur une prise classique et la charge à 80% en 10 minutes en mode rapide. L’autonomie est de 120km, la vitesse de pointe de 120km/h. La particularité du véhicule (mis à part son design futuriste, ses roues pivotantes et son petit robot-assistant de conduite) réside dans les quatre moteurs 3D logés dans les roues qui permettent de le faire avancer, mais aussi de récupérer l’énergie lors de la décélération, rechargeant ainsi les batteries. Ce concept-car est cependant le seul véhicule présenté par la marque au salon.
Mais que font les 2 constructeurs français, rien que des essais. vont il faire comme pour les 4×4 rater la partie.C’est rageant sachant que le potentiel humain existe.Il serait souhaitable de disposer d’une voiture électrique fiable même si les batteries sont en évolution constante.
Les français sont trop nouille pour ça. Il veulent des voitures qui font vrooom vrooommmm, j’en suis attérré.Je pense que c’est au pouvoir central de prendre la décision d’inciter ; ça se fait un peu puisque j’ai lu ici que certaines municipalités ou administrations s’équipent de Prius ou de voirures électriques (la Poste).Je crois malgré tout qu’il y aurait une demande dans le grand public, moi, notamment…
Je suis maintenant a la retraite et combien je regrette de ne pas etre plus jeune car je crois que je me lancerais dans la conception d’un véhicule électrique car je suis persuadé que l’avenir et là. Mais il faut tout revoir de l’automobile . Il faut concevoir un véhicule qui ressemble à une voiture classique et qui doit peser dans les 300 kg maxi . Emploie de fibre de carbonne .Plus aucune transmission(boite de vitesse-embrayage-ni gros moteurs ) La traction serait assurée par 2 petits moteurs électrique logés dans le creux des roues AV ou AR on suprime ainsi la transmission Suppression aussi de tous les gadjets qui ne font qu’augmenter les prix. Produite en série cette voiture devrait etre d’un prix plusque raisonnable pour 2 personnes plus un coffre. Quand ce vehicule sortira je serais le premier acheteur.
Que font les constructeurs français : ils font comme les autres ils cherchent et expérimentent, parfois pas en France. Si Renault a choisi Israël, ce n’est pas seulement pour fuir la France, mais parce que ce pays présente la particularité d’être suffisamment petit pour que les plus grandes distances intervilles ne dépassent pas 200 kms qui est actuellement la limite de l’autonomie des meilleures voitures électriques. Cela permettra peut être de lancer un marché significatif où un ménage pourra se servir d’un seul et même véhicule pour toutes les utilisations.Je cite Phigoudi : « Les français sont trop nouille pour ça. Il veulent des voitures qui font vrooom vrooommmm, j’en suis attérré. » Et les autres, ils font quoi ? où sont les immenses flottes de véhicules électrique dans le monde. Tous les pays sont trop nouilles ?Le pouvoir central pourrait peut être donner une impulsion, à condition de ne pas pas trop le casser à tout bout de champ et que les associations écologistes fassent la promotion de ce type de véhicule en arrêtant de voir une centrale nucléaire derrière. Peut être au prochain Grenelle de l’environnement ?Pour Mona, toutes les solutions évoqués existent et fonctionnent correctement, le seul point noir depuis plus d’un siècle, c’est le réservoir électrique qui doit posséder quatre caractéristiques essentielles : contenir suffisamment d’énergie, pouvoir se remplir vite, durer longtemps et avoir un poids et des dimensions raisonnables.De ce point de vue, le réservoir de la Blue Car de Bolloré, c’est 250 kg de batterie pour 28 kWh (équivalent 2,8 litres d’essence qui pèsent environ 2 kg ) avec un pilotage électronique de la batterie.Dans ces conditions, faire une voiture de 300 kg, laisse tout juste 50 kg pour le reste !La recherche doit donc se concentrer sur le « réservoir ». Pour l’instant personne ne fait beaucoup mieux que Bolloré et la Batscap… sinon ça se saurait.En attendant, on peut s’orienter vers des hybrides rechargeables comme Toyota le propose.