Eric Besson (Ministre chargé de l’industrie) en visite en Italie les 20 et 21 janvier s’est entretenu avec Fulvio Conti, administrateur délégué d’Enel, 3ème électricien européen et partenaire de référence d’EDF pour le développement de nouveaux réacteurs EPR en France et en Italie.
Il a également rencontré Franco Frattini, ministre des affaires étrangères, Paolo Romani, ministre du développement économique, et Emma Marcegaglia, présidente de Cofindustria
Une table ronde a aussi été organisée avec les dirigeants des principales sociétés françaises présentes en Italie (Alstom, Areva, Eads, Edf, Gdf-Suez, Thalès, Total).
Ces séances de travail ont permis de :
– Souligner la nature exceptionnelle des relations entre les deux pays, qui sont l’un pour l’autre le deuxième partenaire commercial au niveau mondial.
– Ouvrir une nouvelle étape de la « coopération globale et sans limite » dans le nucléaire civil. Un accord de coopération sera conclu entre l’Autorité de sûreté nucléaire et son nouvel homologue italien. La construction de 4 EPR en Italie par la co-entreprise entre Edf et Enel, ainsi que la participation d’Enel dans les chantiers de réacteurs en France, ont été réaffirmés.
– Dégager les mêmes priorités en vue du conseil européen du 4 février 2011 consacré à l’énergie. L’Italie soutiendra les propositions de la France pour une économie décarbonée et la promotion des standards de sûreté nucléaire les plus élevés.
– Décider d’agir ensemble pour une politique industrielle européenne fondée sur la réciprocité dans les relations avec les pays tiers. Les deux pays proposeront d’élargir les indications géographiques protégées européennes à la protection des savoir-faire industriels, à l’instar de la porcelaine de Limoges ou de la verrerie de Murano.
S’agissant du véhicule électrique, Eric Besson et son homologue Paolo Romani ont souhaité l’adoption la plus rapide possible de standards européens de recharge électrique.
Quand on sait que l’Italie, par son ensoleillement pourrait être autonome en énergie en utilisant une combinaison d’EnR (pv+vent) à moindre coût que de se lancer dans la construction, l’entretien et le démentellement de 4 EPR… J’espère que le référundum montrera que les italiens ne veulent pas des mauvaises idées françaises !
Une fois de plus, le lobby nucléaire nous gratifie d’effets d’annonce tonitruants.. mais vides en réalité. Ce pauvre nicolas sarkozy n’a en réalité vendu aucun réacteur EPR (sauf un… à la France !), et les 4 annoncés en Itlaie n’existent que dans les délires du magouilleur Berluscozy. Aucune région italienne ne veut de réacteurs nucléaires et un référrendum viendra anéantir ces projets. Mais, de toute façon, produire de l’électricité avec des réacteurs nucléaires (et encore pire avec des EPR) est l’option la plus ruineuse qui soit, l’Italie n’en a pas les moyens… Partout dans le monde (sauf en Chine mais leur programme nucléaire, qui parait géant vu d’ici, ne couvrira même pas 1% de la consommation d’énergie du pays !), les projets nucléaires sont géles ou carrément annulés… Tant mieux ! OBSERVATOIRE du NUCLEAIRE
Moi, ce que je vois sur les toits en Italie quand j’y vais, c’est du solaire thermique pas du PV… Faut dire, vu l’état du réseau, l’insertion du PV et de l’éolien n’est pas facile partout. (je devance les interrogations de certains sur le réseau : ce n’est pas pour rien que l’Italie a été le premier pays à rénover ses compteurs et à vouloir passer à quelque chose de « smart »). Les Italiens comme nous n’ont pas de ressources fossiles, et moins de vent, mais plus de soleil. Et comme nous de la biomasse. On rêverait de soleil+biomasse=XtoL… ou juste de l’hydrogène. Pour Observ-Nuc : M. Sarkozy n’a pas vendu d’EPR à la France. Areva a vendu le concept à EDF, bien avant son élection. Sacrée nuance, non ? La meilleure façon de promouvoir la Démocratie, avant d’invoquer à tout bout de champ le référendum comme volonté suprême du Peuple, c’est de dire les choses comme elles sont, et ne pas voir les hommes politiques là où ils ne sont pas.
Il n’y a que lui : le grand Silvio Quel beau pays et quel grand homme
D’abord bonjour à notre ami le troll (présumé pardon). Ensuite, pour parler des grands Italiens, je ne mettrai pas Silvio le « baroque » pour rester correct en tête de liste. A fortiori pour le nucléaire, le premier Italien, c’est Enrico qui installa et fit fonctionner le premier réacteur nucléaire à fission : Et le lien direct vers l’histoire du nucléaire en Italie : Les Italiens ne sont pas des novices dans ce domaine, mais ils sont nettement plus courageux que les Allemands, car ils en sont sortis eux. je ne sais d’ailleurs pas s’ils en tirent une gloire extrême ? Et ils sont encore une fois les premiers… à y retourner ! Sinon ils sont aussi premiers en géothermie, mais ça suffit pas manifestement, l’hydraulique reste une valeur sûre : L’avantage de l’Italie, c’est que là bas il y a du carbone à manger et de l’indépendance énergétique à recouvrer.
Pour Chelya : Si vous avez 5 minutes, vous pourriez répondre aux deux questions que je vous ai posées dans l’article sur la Namibie suite à votre affirmation du 26-01-2011 à 00:33:12 « Vous inquiêtez pas pour le PV, la Norvège produit suffisamment de silicium de qualité solaire pour l’industrie européenne et ils sont meilleurs marchés que les chinois… » J’ai posé deux questions : Question n° 1 : Pourriez-vous nous donner la production norvégienne en pourcentage de la production mondiale et le besoin de l’Europe ? Question n° 2 : Pourriez-vous nous donner les prix norvégiens et les prix chinois ? Dans l’attene de vous lire.
C’est un vrai bonheur de relire cet article aujourd’hui. Ca fait sérieux c’est sur ! comme le nucléaire ! Quand je pense que ce sont ces pantins qui nous ont mis dans ce merdier, chuis deg ! Nucléaire= énergie du désespoir