Nexans augmente la capacité de transport d’électricité de ses lignes

Le spécialiste français du câble, Nexans annonce avoir collaboré avec l’opérateur électrique de Rio de Janeiro : Light, au développement du conducteur aérien Lo-Sag afin d’aider le Brésil à résoudre le problème crucial de la fourniture croissante d’électricité à ses grands centres urbains.

En effet, la construction de nouvelles lignes aériennes de transport – d’électricité – est sévèrement restreinte et nécessite de respecter une certaine distance avec les bâtiments et les obstacles naturels.

Les grandes agglomérations brésiliennes ont cruellement besoin de davantage d’énergie pour soutenir la croissance économique du pays, en particulier à l’heure où celui-ci s’apprête à accueillir un certain nombre d’événements sportifs internationaux majeurs au cours des prochaines années. Or, l’ouverture de nouveaux axes énergétiques dans les zones densément peuplées se heurte à un goulet d’étranglement, en raison tant du coût des terrains et des équipements que des délais nécessaires à l’obtention des différents permis et droits de passage. Nexans et Light ont donc privilégié une alternative qui permet aujourd’hui d’augmenter la capacité de transport des lignes de transport existantes.

Fruit de cinq années de développement ayant fait intervenir les centres technologiques de Nexans en France et en Belgique, ce conducteur aérien est constitué d’une âme en carbone composite enveloppée d’aluminium thermorésistant. Comparé à un conducteur classique de type ACSR (conducteur aluminium à âme d’acier), le carbone composite est, à diamètre égal, bien plus léger et 50% plus résistant. Qui plus est, son coefficient de dilatation thermique est environ 10 fois inférieur à celui de l’acier, de sorte qu’il présente une « flèche » bien moindre lorsqu’il est chauffé par le courant élevé qui circule dans le conducteur. Cela permet de préserver les distances vitales de sécurité entre le conducteur aérien et le sol, même en présence de hautes températures de fonctionnement.

Grâce à ces propriétés, les lignes aériennes rénovées peuvent être sollicitées de façon beaucoup plus intense par l’opérateur électrique. Ainsi, alors qu’un conducteur classique fonctionne à une température limite de sécurité typique de 90°C, Lo-Sag peut transporter environ 2 fois plus d’énergie. Cette technologie convient ainsi parfaitement pour le renforcement de capacité des lignes existantes, permettant d’utiliser les tracés et pylônes en place moyennant des modifications minimales, et donc de réduire les délais et coûts d’exécution des projets.

Le système Lo-Sag est opérationnel sur le terrain depuis 6 mois, avec une installation sur la ligne de transport 138 kV de Light reliant Cascadura à São José dans le district de Pavuna, l’une des régions particulièrement en manque d’électricité.

« Dans cette première installation pour Light, Lo-Sag a démontré qu’il augmente la capacité de transport d’électricité de 72,5% », a souligné Sidnei Ueda, Directeur Ingénierie pour les lignes aériennes chez Nexans. « Il s’agit d’un véritable projet international pour Nexans, avec la fabrication de l’âme de carbone composite en France, la production de l’aluminium thermorésistant au Brésil et l’assemblage du conducteur dans une usine en Belgique. Lo-Sag a une durée de vie prévue d’au moins 40 ans, soit autant voire plus que les conducteurs classiques. »

Si Lo-Sag a été développé pour répondre aux besoins spécifiques des réseaux de transport brésiliens, notamment dans le cadre de leur renforcement de capacité, le concept se prête aussi idéalement à de nombreux autres marchés à travers le monde. Lo-Sag peut également présenter d’importants avantages pour la construction de nouvelles lignes de transport, en particulier sur de longues distances, par exemple des portées supérieures à 1 km pour le franchissement de cours d’eau. La hauteur des pylônes pourrait quant à elle se voir réduite jusqu’à 30%.

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Tech

cette solution permettrait l’intégration de grosses productions renouvelables, sans ajouter de grosses infrastructures, mais en utilisant les pylones existant et en ne changeant que le cable. l’intégration des ENR peut avancer.

Pastilleverte

diminue le gachis ou les pertes “en ligne”, est le bienvenu !

moise44

Manque de chiffre. ou fainéantise de calcul ? La ligne était une ligne de combien avant ? Et puis 138Kv, c’est pas tout a fait utilisé pour le transport a proprement parler, mais plutôt pour le réseau de distribution, non ? ( Chez nous ce serait entre RTE et ErDF par exemple). Comparaison des prix entre câble classique et ce type de câble spécial ? Je demande çà, parce qu’il semble que ceci n’a été fait que parce que la contrainte est forte et multifactorielle. Les opérateurs de transports d’électricité pourront ils utiliser cette techno de manière massive et rentable ? J’en doute, mais un progrès technique est toujours le bienvenu.

Bachoubouzouc

“Et puis 138Kv, c’est pas tout a fait utilisé pour le transport a proprement parler, mais plutôt pour le réseau de distribution, non ? ( Chez nous ce serait entre RTE et ErDF par exemple).” De mémoire, la frontière de RTE s’arrête est à 50kV. Chez nous le réseau de transport est essentiellement en 400kV et en 125kV.

Jean m

Les lignes ont deux limites: 1) échauffement -> dilatation -> se rapproche du sol -> risque -> limite 2) longueur (éloignement production-consommation) -> augmentation des pertes réactives ->chute de tension. Cette limite d’appelle puissance maximale transmissible. Elle dépend de la réactance linéique et de la longueur. Le type de conducteur présenté dans cet article améliore le point 1, mais pas le point 2.

Bemol

Vous voulez dire 400 et 225 kV, je suppose!

Bachoubouzouc

En effet ! Merci de me corriger

Bonjourno

Bonjourna bonjourné bonjourny bonjournu

Hola

1. Quel est approximativement le pourcentage des pertes d’énergie dans le réseau de transport ? Les pertes représentent principalement l’énergie dissipée par effet joule lors du transport sur le réseau haute et très haute tension. Elles dépendent essentiellement de la consommation, du plan de production, et des échanges transfrontaliers. Les taux de pertes sont compris entre 2 et 3,5% de la consommation, suivant les saisons et les heures de la journée. En moyenne, le taux s’établit à 2,5%, ce qui représente environ 11,5 TWh (TeraWatt-heure) par an. 2. Quelle est la capacité de transport d’une ligne 400 kV ? Indiquer une puissance nominale et la valeur de l’intensité du courant efficace correspondant utilisé. 3. Comparer les coûts d’une ligne haute tension aérienne et enterrée. 4. Observer une courbe prévisionnelle de production de l’énergie électrique en France. Interpréter les variations d’un jour à l’autre, au cours d’une journée. Observer et commenter les éventuels écarts entre courbe prévisionnelle et réelle. 5. Quels ont été les derniers records de consommation électrique en France ? Le record historique de consommation d’électricité en France a été battu, mardi 7 février 2012, dès 18 h 30, alors qu’un froid polaire règne toujours sur la France. Un pic de plus de 100 500 mégawatts (MW) a été constaté à 19 heures par la filiale d’EDF.

Qdfbq

A – RESEAUX DE TRANSPORTS A HAUTE TENSION (THT) : 1. Expliquer pourquoi l’énergie électrique est transportée sous Très Haute Tension (THT). L’énergie électrique est transportée sous Très Haute Tension (THT), pour limiter les pertes. Pj(w) = R*I² Si on élève la tension de transport on peut diminuer l’intensité du courant dans les mêmes proportions, ce qui se répercute sur les pertes joules. 2. Décrire la structure du réseau de transport national français, depuis les points de production, jusqu’aux points d’utilisation. Grand transport et interconnexion : il transporte l’électricité des principaux centres de production aux grandes régions de consommation en très haute tension (400kV). Répartition : il achemine le courant des grandes zones de consommation aux centres de distributions et aux clients industriels en très haute tension (225kV) et en haute tension (90kV et 63kV). Distribution : il amène l’électricité au client final en moyenne tension (20kV) et basse tension (400V et 230V) : petites et moyennes entreprises, grandes surfaces, particuliers. 3. Qu’appelle-t-on réseau interconnecté ? Donner un schéma et indiquer ses avantages. Les réseaux de transport d’électricité des pays européens sont connectés les uns aux autres dans un but : d’assistance mutuelle des gestionnaires de réseaux dans le cas d’une défaillance technique brutale ; de réglage commun de la fréquence dans le cas de réseaux synchrones. Les interconnexions électriques sont aussi le vecteur des transactions commerciales transfrontalières : Historiquement aux frontières françaises, pour l’exportation de l’énergie nucléaire excédentaire d’EDF (contrats de long terme) Aujourd’hui, pour : développer la concurrence sur les marchés nationaux, bénéficier de la complémentarité de la demande et des parcs de production. Le réseau de transport d’électricité français est interconnecté avec 6 pays : 5 Etats membres (Grande-Bretagne, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne) et la Suisse. 4. En prenant l’exemple du Languedoc-Roussillon, indiquer de quelle manière l’énergie électrique y est transportée. Quelles sont les tensions utilisées, localiser les lignes principales ? Les tensions utilisées sont 220kV et 400kV 5. Dans le réseau électrique français, où se trouvent les principaux postes de dispatching : national et régionaux ? Les principaux postes de dispatching se situent : B – STABILITE DES RESEAUX DE TRANSPORTS : 1. Citez quelques pannes survenues dans la distribution de l’énergie électrique. Indiquez leurs dates, lieux et causes. 1978, France Panne générale, le 19 décembre 1978, due à une cascade de disjonctions de lignes à très haute tension par reports de charge, à la suite de l’entrée en surcharge initiale d’une ligne 400 kV dans l’est de la France, lors d’une situation de fortes importations d’électricité de l’Allemagne vers la France. 1987, France Par une journée particulièrement froide, trois groupes de production de la centrale thermique de Cordemais disjonctent en moins d’une heure pour des raisons indépendantes. Le dernier groupe de la centrale finit par décrocher également. Il s’ensuit une brusque dégradation du plan de tension régional, qui par répercussion provoque de nouveaux décrochages dans plusieurs centrales de l’ouest de la France. Grâce à l’envoi d’ordres de délestage, la tension se stabilise dans l’ouest de la France, mais à un niveau très bas proche de 300 kV, avant que l’action des répartisseurs conduise au rétablissement de la situation. 2. Quel est l’intérêt d’interconnecter entre eux un grand nombre de pays ? Les lignes françaises sont reliées aux réseaux européens.Ce réseau interconnecté permet une plus grande sécurité électrique.Elles sécurisent le réseau électrique européencar elles permettent un secours mutuel entre pays, en cas d’incident majeur dans l’un d’entre eux. Les interconnexions électriques permettent de sécuriser le réseau électrique européen car elles donnent la possibilité à un secours mutuel entre pays, en cas de pénurie dans l’un d’entre eux, en injectant de l’électricité sur son réseau, afin d’éviter le « blackout ». Les lignes à haute tension françaises transportent les énergies produites par toutes les centrales du territoire. En étant reliées aux réseaux des pays frontaliers, elles permettent d’exporter et d’importer les capacités disponibles d’électricité en Europe. 3. Faire le bilan des échanges internationaux de la France avec les pays frontaliers. Réseau Puissance échangeable France – Allemagne 4,5 GW France – Espagne 1,4 GW France – Italie 3 GW France – Belgique / Pays-Bas 3,8 GW France – Royaume-Uni 2 GW France – Suisse 4,3 GW Espagne -Portugal 3,7 GW Allemagne – Italie 3,8 GW Allemagne – Pays-Bas 3 GW Allemagne – Pologne 1 GW Allemagne – Suède 1 GW 4. Quelles sont les grandeurs dont il faut maintenir la stabilité dans le temps lors de la distribution de l’énergie électrique ? La régulation des réseaux électriques est l’ensemble des moyens mis en œuvre afin de maintenir proches de leurs valeurs de consigne les grandeurs de fréquence et de tension sur l’ensemble du réseau. 5. Citez quelques points réglementaires ou normes régissant la qualité de l’énergie électrique distribuée. La qualité de l’électricité recouvre les trois notions de continuité d’alimentation, de qualité de l’onde de tension, et de qualité de service : La continuité d’alimentation recouvre les coupures, ou interruptions, subies par les utilisateurs. Il existe un certain nombre de critères pour classer ces coupures, et il est notamment fait distinction entre coupures programmées et coupures non programmées, et entre coupures longues (supérieures à 3 minutes) et coupures brèves (entre 1 seconde et 3 minutes). Pour les coupures inférieures à une seconde, bien que les notions de coupure très brève ou de microcoupure soient parfois utilisées, on parle généralement de creux de tension (et cela relève alors plus de la qualité de l’onde de tension que de la continuité d’alimentation). La qualité de l’onde de tension recouvre les perturbations liées à la forme de l’onde de tension délivrée par le réseau, susceptibles d’altérer le fonctionnement des appareils électriques raccordés au réseau, voire de les endommager. Différents termes peuvent être utilisés en fonction des caractéristiques de la perturbation : creux de tension, surtensions impulsionnelles, tensions hautes ou basses, variations de fréquence, papillotement, taux d’harmoniques et d’inter-harmoniques, déséquilibre entre phases, etc. La qualité de service caractérise la relation entre un utilisateur et son gestionnaire de réseau, ainsi qu’éventuellement son fournisseur (délai de (re)mise en service, délai d’intervention d’urgence, délai de raccordement, notification de coupure programmée, tenue des horaires de rendez-vous, etc.). C – GEOGRAPHIE DES RESEAUX DE TRANSPORTS – CARTES : 1. En vous procurant une carte du réseau interconnecté français, observer son évolution depuis la seconde guerre mondiale. 2. Donner une carte du réseau interconnecté auquel la France appartient. 3. Donner la liste des pays qui en font partie. La liste des pays qui font partis du réseau interconnecté avec la France : – L’Allemagne – République Tchèque – L’Espagne – Royaume-Uni – Irlande – Ecosse – Pologne – Pays-Bas – Belgique – Danemark – Norvège 4. Quelles sont les autres zones interconnectées qui nous entourent, et qui entourent la méditerranée ? 5. Citer quelques chantiers envisagés afin de stabiliser les réseaux de ces régions dans le futur. D – DONNEES PHYSIQUES DES RESEAUX DE TRANSPORTS : 1. Quel est approximativement le pourcentage des pertes d’énergie dans le réseau de transport ? Les pertes représentent principalement l’énergie dissipée par effet joule lors du transport sur le réseau haute et très haute tension. Elles dépendent essentiellement de la consommation, du plan de production, et des échanges transfrontaliers. Les taux de pertes sont compris entre 2 et 3,5% de la consommation, suivant les saisons et les heures de la journée. En moyenne, le taux s’établit à 2,5%, ce qui représente environ 11,5 TWh (TeraWatt-heure) par an. 2. Quelle est la capacité de transport d’une ligne 400 kV ? Indiquer une puissance nominale et la valeur de l’intensité du courant efficace correspondant utilisé. 3. Comparer les coûts d’une ligne haute tension aérienne et enterrée. 4. Observer une courbe prévisionnelle de production de l’énergie électrique en France. Interpréter les variations d’un jour à l’autre, au cours d’une journée. Observer et commenter les éventuels écarts entre courbe prévisionnelle et réelle. 5. Quels ont été les derniers records de consommation électrique en France ? Le record historique de consommation d’électricité en France a été battu, mardi 7 février 2012, dès 18 h 30, alors qu’un froid polaire règne toujours sur la France. Un pic de plus de 100 500 mégawatts (MW) a été constaté à 19 heures par la filiale d’EDF. E – MARCHES DE L’ELECTRICITE : 1. Comment se répartissent, actuellement, les différentes sources permettant d’obtenir de l’énergie électrique, en France et en Allemagne. 2. Quel est le principe de production de l’énergie électrique à partir de ces différents modes de production ? 3. Qu’est-ce que RTE. Quand cette entreprise a-t-elle été créée ? Quel en est le rôle ? RTE existe depuis le 1er juillet 2000, suite à la création du marché européen de l’électricité, qui impose, au sein d’EDF, la séparation des fonctions de production et de transport. Il a une mission de service public qui est de garantir un accès équitable au réseau à tous les acteurs du marché de l’électricité. Son évolution a été rythmée par différentes lois : la directive européenne n° 96/92/CE de décembre 1996, qui a été transposée en droit français par la loi du 10 février 2000. C’est la cause de la création de RTE, qui pouvait rester intégré à EDF, mais qui bénéficiait déjà d’une totale indépendance sur les plans financier, comptable et managérial. la loi du 9 août 2004, qui impose à RTE une séparation juridique avec EDF. Elle a conduit RTE, le 1er septembre 2005, à devenir une société anonyme à capitaux publics, filiale de EDF. Ainsi, dans tous les documents émanant de la Société, la dénomination RTE doit toujours être suivie des mots « société anonyme ». Le décretdu 30 août 2005 approuve les statuts de cette société dénommée « RTE EDF Transport ». Elle peut également utiliser la marque commerciale « Réseau de Transport d’Électricité » ou le sigle « RTE ». 4. Comment se détermine la tarification pratiquée dans les échanges commerciaux de l’énergie électrique : entre les états ? Lors de la vente aux particuliers ou aux industriels ? 5. Expliquer le rôle des différents acteurs participant à la production, à la régulation, au transport, à la distribution de l’énergie électrique en France, ainsi que cela apparaît notamment dans l’organigramme fourni ci-dessous. Citez des exemples d’entreprises concernées par chaque secteur. 6. Quel est le rôle de l’autorité de régulation ? L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) est une autorité administrative indépendante chargée de réguler les communications électroniques et les postes en France. Entrée en fonction le 5 janvier 1997 sous le nom d’Autorité de régulation des télécommunications (ART), elle voit ses compétences étendues au secteur postal le 21 mai 2005 avec l’entrée en vigueur de la loi de régulation des activités postales. Elle prend alors son nom actuel.

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