La Banque européenne d’investissement (BEI) a décidé de financer et de soutenir le programme pluriannuel de recherche-développement (R&D) du fabricant d’éoliennes Nordex SE par l’octroi d’un prêt de 100 millions d’euros.
Le groupe allemand Nordex est spécialisé dans la conception, la fabrication et l’installation de turbines éoliennes. Dans le cadre de son programme de R&D qui s’étend jusqu’en 2017, ce dernier travaille en collaboration avec des fournisseurs et des instituts de recherche de l’Union européenne.
Avec son projet de recherche, Nordex entend ainsi poursuivre la mise au point de solutions techniques toujours plus efficaces, afin d’accroître davantage sa compétitivité. En même temps, le groupe vise la parité réseau sur tous les sites qui se prêtent à la production d’électricité d’origine éolienne. S’agissant des énergies renouvelables, l’éolien terrestre constitue actuellement l’un des modes de production d’électricité les moins chers. Pour la BEI, cette source d’énergie joue un rôle important dans une protection du climat qui se veut efficace sur le plan des coûts et aide à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles.
Du point de vue de la Banque, des projets tels que celui de Nordex contribuent de manière notable à la concrétisation des objectifs de l’UE dans le domaine du climat. Ces objectifs prévoient notamment de porter à 27 % la part d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables à l’échelle de l’UE d’ici à 2030.
"L’énergie éolienne ne joue pas seulement un rôle décisif dans le tournant énergétique ambitieux qu’a engagé l’Allemagne. Elle contribue également de manière notable à la réalisation des objectifs climatiques contraignants à l’échelle de l’UE. Grâce à son vaste savoir-faire, Nordex fait partie des entreprises les plus importantes du secteur de l’éolien. Ses intenses activités de recherche constituent l’une des clés de cette réussite. C’est pourquoi la BEI, en tant que banque de l’UE, considère justement le financement de la R-D comme l’une de ses principales missions" a déclaré Wilhelm Molterer, vice-président de la BEI à l’occasion de la signature du contrat de financement.
le mélange des genres n’augure rien de bon ! Quand la banque s’occupe de climat dans le vent de l’indépendance énergétique pas chère, on voudrait souffler un écran de fumée qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! R&D, parfait, mais je croyais que le moulin à vent tripale était la forme idéale ou du moins le meilleur compromis. Bon, y’a pas que la forme générale, y’a tous les machins électriques/électroniques, et les aimants. Tiens à ce propos, si ils pouvaient trouver un moyen de réduire drastiquement la pollution engendrée par les raffineries de » terres rares » indispensables pour les enr, spécialement pour l’éolien, ça irait dans le sens d’une énergie, véritablement, « propre ». Il est vrai que toutes ces raffineries sont en Chine, c’est loin la Chine (surtout à pied) !