Politique énergétique : inquiétude chez les chefs d’entreprise

En partenariat avec IFOP, la Fondation Concorde a mené une enquête auprès de 600 chefs d’entreprise où l’électricité y apparaît comme un élément essentiel pour la compétitivité de l’industrie et des PME et le pouvoir d’achat des Français.

La France dispose d’un avantage concurrentiel pour les entreprises avec un prix de l’électricité parmi les moins chers d’Europe : 8,01c€ /kWh, inférieur à la moyenne européenne (11c€/kWh) et au prix supporté par les entreprises allemandes (12,26c€/kwh).

Le coût actuel de l’électricité est un avantage concurrentiel sous-estimé par les chefs d’entreprise : Si la moitié des dirigeants d’entreprise pense qu’il est moins élevé que chez nos voisins européens, près de 40% le jugent plus élevé et un dirigeant sur 10 peine à se prononcer.

Le prix de l’électricité préoccupe les dirigeants d’entreprise qui s’attendent à une augmentation de son coût. Une hausse importante des prix de l’électricité aurait des conséquences sur la santé des entreprises et l’économie françaises :

► Pour un dirigeant sur deux cela ferait baisser ses marges ; les secteurs du commerce et de l’industrie seraient les plus fragilisées.

► Une proportion équivalente répercuterait cette hausse sur le prix de vente, affaiblissant pouvoir d’achat des ménages et compétitivité.

► Dans l’industrie, près d’un dirigeant sur cinq estime que cela le conduirait à licencier et un sur dix à délocaliser.

Les dirigeants d’entreprise sont très majoritairement conscients de l’atout que représente le parc nucléaire français, notamment en termes de coût de l’électricité.

82% des dirigeants d’entreprise estiment que cela conduirait à augmenter les prix (jusqu’à 88% des dirigeants d’industrie) contre seulement 4% pronostiquant une baisse.

Politique énergétique : inquiétude chez les chefs d'entrepriseL’hostilité des dirigeants d’entreprise à la fermeture de réacteurs nucléaires et à une réduction de la part du nucléaire dans la production énergétique française est nettement majoritaire (60%) et souvent très ferme (32% n’y sont pas du tout favorables).

En particulier, on constate des résistances du secteur industriel ainsi que celles des interviewés ayant vu leur budget électricité « beaucoup » augmenter ces deux dernières années. De manière générale, 63% jugent que de telles fermetures auraient des conséquences négatives sur l’économie française (y compris parmi ceux s’étant déclarés favorables à ce projet).

Pour la moitié des dirigeants interrogés, cela entamerait la compétitivité des entreprises françaises et aurait un impact négatif sur l’emploi.

En revanche, l’adhésion à la fermeture de réacteurs (39%) s’explique très largement par les risques associés à la filière (accident, déchets etc.) ainsi que par des motifs d’ordre environnementaux. A noter que la production d’électricité provenant de centrales nucléaires n’émet pourtant pas de CO2, contrairement à celle provenant des centrales thermiques.

Comment faire diminuer la facture d’électricité ?

On l’a vu, la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité est identifiée comme une source d’augmentation des prix.

Au contraire, le développement de la concurrence sur le marché de l’électricité apparaît dans l’enquête comme LA solution la plus à même de faire baisser les prix, alors même que le marché est déjà ouvert à la concurrence ! Signe que les effets positifs de la concurrence ne se sont pas fait sentir !

Des marges de progression existent en matière d’économies d’énergie dans les entreprises. Toutefois, l’inquiétude des chefs d’entreprise s’explique d’autant mieux que, face à un budget électricité qu’ils considèrent massivement en hausse, ils ne sont, à tort ou à raison, que peu nombreux à identifier des marges de réduction de leur consommation et donc de leur facture.

En effet, seul un quart des dirigeants d’entreprise estime avoir la possibilité de réaliser des économies d’énergies ; un tiers considérant même que leur activité ne permet
« pas du tout » d’en réaliser. Aujourd’hui seules 13% des entreprises de plus de 10 salariés ont un projet précis visant à réduire leur consommation d’énergie.

Les projets consistent davantage à investir (en particulier dans des équipements qui consomment moins) qu’à modifier les comportements. Réaliser des économies dans ce domaine ne fait pas partie des priorités des chefs d’entreprises.

Ne s’agit-il pas d’un camouflet pour l’ADEME qui a précisément pour vocation de stimuler les économies d’énergie ?

Enfin, une certaine méconnaissance est à relever concernant les sources d’énergie de substitution à mettre en oeuvre dans la perspective d’une baisse de la production nucléaire. Deux tiers des dirigeants pensent que le solaire et l’éolien pourront compenser la fermeture de centrales. Or, ces énergies ont un caractère intermittent qui ne leur permet pas toujours de fournir de l’électricité au moment où l’on en a besoin. Ces sources d’électricité nécessitent la mise en place de centrales au fuel ou à gaz qui démarrent quand le vent ne souffle pas ou quand le soleil ne brille pas !

Politique énergétique : inquiétude chez les chefs d'entreprise

A noter également que le gaz, et les énergies fossiles en général, ne sont pas clairement identifiés comme source de production d’électricité par les chefs d’entreprise.

Cette surprenante ignorance sur les énergies de substitution milite pour une véritable campagne d’information tournée vers les chefs d’entreprise qui doivent aussi se persuader que les prix français de l’électricité sont particulièrement compétitifs.

Le choc de compétitivité nécessaire à notre économie et prôné par la Fondation Concorde sera plus difficile à mettre en oeuvre si le coût de notre énergie se dégradait au rythme des cours des combustibles fossiles.

Il serait fort dommageable qu’une minorité très réduite obtienne la fermeture prématurée de réacteurs jugés sûrs par l’Autorité de Sureté nucléaire et producteurs d’électricité bon marché.
La perspective de voir les énergies de substitution renchérir nos prix de manière considérable en quelques années aboutirait à l’équivalent d’un nouveau choc pétrolier inacceptable pour les entrepreneurs et ruineux pour notre économie.

Les 10 chiffres-clés de l’étude IFOP sur le coût de l’électricité

1. 82% des chefs d’entreprise anticipent une hausse du prix de l’électricité en 2012 [ 90% anticipent une hausse du fioul, hausse pourtant beaucoup plus forte et beaucoup plus visible médiatiquement. C’est donc un ressenti plus qu’une constatation évidente ]

2. 39% des chefs d’entreprise considèrent que le coût de l’électricité est un handicap de compétitivité pour l’enjeu du « produire français » (dont 80% de PME de – de 250 salariés) VS 26% pour qui c’est un atout [ le coût de l’électricité est moins cher en France que dans beaucoup d’autres pays européen. A priori les chefs d’entreprise et particulièrement les patrons de PME, ne le ressentent pas. ]

3. L’électricité est le poste budgétaire le plus important pour les chefs d’entreprise, à 63% (vs 60% pour l’essence, 30% pour le gaz, 28%pour l’eau).

4. 72% des chefs d’entreprise considèrent que le prix de l’électricité a augmenté depuis 2 ans, la hausse des tarifs étant la raison principale, mais couplée aussi à la hausse de la consommation

5. 50% des chefs d’entreprise considèrent que la concurrence peut avoir une incidence sur la baisse du coût de l’électricité. Alors qu’elle existe déjà…

6. Pour faire face à la hausse du coût de l’électricité, 50% des chefs d’entreprise envisagent de mettre en place des plans d’économie d’énergie. Pour les 50% qui ne l’envisagent pas, c’est essentiellement pour des raisons de coûts (ils ne peuvent pas le faire)

7. 48% indiquent qu’une hausse du coût se répercuterait par une hausse des prix mais cette tendance n’est pas majoritaire chez les TPE/PME (- de 500 salariés) alors qu’elle l’est chez les grandes entreprises : 56% des chefs d’entreprise de + de 500 salariés envisagent d’augmenter parmi ceux qui ont indiqué que la hausse du prix de l’électricité aurait une répercussion sur leurs prix de vente.

8. 60% des chefs d’entreprise ne seraient pas favorables à une fermeture de quelques centrales (VS 15% oui tout à fait)

9. 63% des chefs d’entreprise considèrent qu’une baisse de la part du nucléaire aurait un impact négatif pour l’économie, dont 42% de ceux qui seraient favorables à une baisse du nucléaire

10. 82% des chefs d’entreprise considèrent qu’une baisse de la part du nucléaire entrainerait une hausse du prix de l’électricité

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19 Commentaires
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Steph

He bien je connais un chef d’entreprise qui : 1/ a developpe une chaudiere a biomasse alimentant l’integralite de son usine en chauffage 2/ agrandi son exploitation pour fabriquer des pelets avec ses chutes de bois additionnelles 3/ envisage de remettre en fonction 2 micro-centrales hydro 4/ envisage de couvrir de panneaux PV toutes ses toitures pour produire l’equivalent de sa consommation. 5/ a engage depuis 5 ans un politique de reduction de la consommation qui lui a fait economiser 20%. Et j’oubliais une info interessant : cette personne a renonce a installer une chaudiere co-generation chaleur-electricite a partir de ses chutes de bois car ca impliquait un classement SEVESO, bravo l’administration francaise ! La France, pays a la bureaucratie etouffant toute initiative.

Mamouth

J’aimerais bien savoir qui l’a payée !

Rice

Achh ce GGP, que n’inventerait-il pas pour justifier l’injustifiable ! Hier, on nous expliquait que le coût de la main d’oeuvre obérait notre compétitivité, aujourd’hui c’est le coût de l’électricité et demain c’est quoi ???… La question n’est plus de lister les postes de charges constituant un prix de revient mais plutôt de se poser la question de savoir si ce que nous fabriquons est “meilleur” (en qualité, en innovation, en prix, etc…) que celui que fabrique notre voisin (juste l’autre coté du Rhin, ou plus souvent au delà …. en RPC par exemple…). Comment être compétitifs sans être “différents” ? En faisant la même chose que les autres, souvent c’est le prix l’unique discriminant. Et là, nos patrons français ne sont effectivement pas toujours les meilleurs, prix de l’électricité en hausse ou pas. Regardez nos amis allemands qui, avec une main d’oeuvre aussi chère que la notre, une électricité plus chère que la notre, ont une balance du commerce extérieur positive de 172 Md€ !!! (regardez le groupe VW est ses 15 Md€ de bénéfices…).

Reivilo

Il est certain que pour une entreprise, payer l’électrictié à un prix qui n’intègre pas tous les coûts à venir, avoir recours à de la main d’oeuvre sous-payée et acquitter des impôts honteusement limités donne un avantage concurrentiel… Ces entreprises sont à classer dans les sociétés à irresponsabilité illimitée…

fredo

3 chiffes sont soigneusement omis: 1-le prix de l’électricité va de toute façon augmenter au minimum de 30% d’ici 2016 quel que soit le résultat de l’élection (dixit président de la CRE en janvier dernier), Donc le nucléaire n’empêchera pas cette hausse, à laquelle il participera également pour financer sa mise aux normes. De même, plus l’énergie coûte chère, plus il devient interessant d’économiser l’énergie ( ce qu’on appele en jargon économique l’élasticité de la demande par rapport à l’offre). Une étude anxiogène auprès du patronat n’y changera rien. Et plus il y aura d’économies d’énergie, plus le tarif électricité EDF augmentera, etc, ouvrant la voie à la concurrence. 2-Relativisons: quelle est la part de l’énergie dans les charges des entreprises? Une énergie plus chère n’empêche pas les Allemands d’être compétitifs, comme l’a très bien indiqué Rice, y compris dans les secteurs industriels les plus énergivores. 3-L’intensité énergétique de la Suisse et du Japon est de 91kep/1000 EUROS de PIB, versus 164Kep pour la France (Eurostat 2009), soit une marge de progression de 45% en moins de volume d’énergie finale, rien que ça! Voilà l’ordre de grandeur de ce qu’il est techniquement possible de réaliser comme volume d’économies sur ce poste dans un pays développé. Aux patrons astucieux de faire d’une contrainte une opportunité… comme EDF avec le photovoltaique! dont il récupère la moitié de la CSPE, et finance pour partie la rénovation des centrales nucléaires existantes! Juste un exemple…

sancho

Il me semble évident que disposer d’énergies abondantes et bon marché est pour l’industrie un avantage considérable, en dehors de toute polémique. Sans vouloir être devin je présume que les Français ne voudrons pas se laisser enfermer dans le piège vert de vouloir diminuer la conso. en augmentant les prix de l’électricité, à quand le référendum sur les choix énergétiques? Le résultat risque d’être surprenant.

okanenergy

@Sancho Je crois qu’au contraire, une électricité abondante et bon marché a été un grave handicap pour nos entreprises. J’utilise le passé, parce que Mr Proglio a déjà annoncé une hausse de plus de 30% d’ici à 2016. Cette hausse était prévue, même inévitable, car les ressources primaires sont limitées. Le handicap vient du fait que l’Etat français nous ayant baigné dans l’illusion de l’énergie abondante et bon marché, nos entreprises n’ont pas préparé l’avenir. Les entreprises qui n’ont rien fait pour réduire leur consommation d’énergie vont se retrouver prise au piège avec des coûts de fourniture qui vont exploser. L’énergie abondante et peu chère est un mythe qui est en train de mourrir. 30% de hausse, ca veut dire que les énergies renouvelables vont s’imposer, et que nos entreprises pourront développer des solutions qu’elles pourront exporter dans de nombreux pays. Cela devient d’ailleurs urgent, car l’Allemagne, les Etats-Unis et la Chine sont déjà très avancés dans le domaine.

Bachoubouzouc

“3 chiffes sont soigneusement omis: 1-le prix de l’électricité va de toute façon augmenter” Ce chiffre n’est pas du tout omi, mais au contraire bien connu de tous ceux qui s’intéressent à l’énergie : C’était précisemment la conclusion du rapport de l’UFE de novembre dernier : “2-Relativisons: quelle est la part de l’énergie dans les charges des entreprises? Une énergie plus chère n’empêche pas les Allemands d’être compétitifs” Ca ne les empêche pas d’être compétitifs, mais cela réduit quand même réduit d’autant leur compétitivité. Cela ne me semble pas difficile à comprendre que tout euro qu’ils mettent dans leurs centrales au charbon n’est pas un euro mis dans les salaires ou la R&D. “3-L’intensité énergétique de la Suisse et du Japon est de 91kep/1000 EUROS de PIB, versus 164Kep pour la France (Eurostat 2009), soit une marge de progression de 45% en moins de volume d’énergie finale, rien que ça!” Il y a évidemment d’énormes progrès à réaliser, toutefois il faut être prudent avec les comparaisons. Ainsi nous ne ferons probablement jamais aussi bien que les japonais car nous aurons toujours un territoire plus grand que le leur (plus de trajets en bagnole, train, camions, etc). De même nous allons sans doute avoir à l’avenir une industrie à plus forte valeur ajoutée, comme la Suisse, ce qui réduira d’autant la part de l’énergie dans la valeur, mais nous n’atteindrons probablement jamais leur niveau : la Suisse est un petit pays qui peut se permettre de rester sur des marchés de niche à très forte valeur ajoutée (horlogerie, machines outils, etc), tandis que nous sommes obligés de garder un part significative de notre économie dans des activités plus classiques (agriculture, métallurgie, etc).

gp

la hausse prochaine du prix de l’électricité pour les entreprises aura surtout pour effet de booster l’efficacité énergétique et de réduire le gaspillage dans les milliers de PME/PMI françaises qui jusqu’à présent se contentaient de payer des factures sans avoir la moindre idée du détail de leur consommation! Quant aux grdes entreprises pour qui la facture électrique pèsent qlq M€/an, et qui ont déjà l’impression d’être au top en matière d’EE (…), elles feront comme leurs concurrentes allemandes : elles vont apprendre à en consommer moins. Bref, un sondage à 2 balles pour au final nous dire que C plus facile de rester les bras croisés et de l’ouvrir grand comme d’habitude plutôt que de se mettre vraiment au boulot et de changer nos habitudes. Vive l’énergie chère.

rouget

Comment les industriels allemands vont s’en sortir avec un coût de l’énergie plus élevé ? Simple. Ce sont les particuliers qui vont payer. Tout d’abord car ils l’acceptent (les différents sondages là-bas l’on montré) et aussi par une sorte de patriotisme économique. Cela peut surprendre mais ils sont aussi conscients que leur industrie peut être menacée et leur intérêt est plus collectif à sauvegarder leurs usines qu’individuel à garder un prix de l’électricité le plus bas piloté par l’Etat. Sans compter que les grands groupes allemands frétillent à l’idée de l’Energiewende : Siemens voudrait à la fois démonter les centrales nucléaires, construires les réseaux de gaz, d’électricité, construire les centrales au gaz et les éoliennes ainsi que les solutions de stockage comme les électrolyseurs ! On en tirera les conclusions sur le système français où on veut des usines tout en se méfiant des entreprises (“Derrière chaque fortune, il y a un crime” disait Hugo), on veut une fourniture excellents tout en souhaitant énergie pas chère. En France la véritable attention de la compétitivité est la baisse des importations d’énergies fossiles : la facture a été multipliée par 3 en 6 ans et ça ne fait qu’augmenter comme les derniers chiffres du SoES le prouve. A ce titre pour en finir avec la comparaison avec l’Allemagne : la France est deux fois moins dense, va accueillir 8 millions de petits Français supplémentaires d’ici 2050 (les Allemands vont réduire leur population vieiliisante de presque autant sur la même période !) et dans le même temps nous restons fortement dispersé dans plus de 36 000 communes. Le nucléaire produit de l’électricité, vecteur d’énergie qui sera de plus en plus prisé, il reste un atout considérable. Ce sont les fossiles qu’il faut réduire drastiquement.

Dan1

Pourquoi donc demander l’énergie chère en France ? Elle l’est déjà : Mais il n’y a pas que le pétrole, car l’électricité a toujours été chère par rapport au gaz : Curieusement, “on” tape sur l’électricité… cherchez l’erreur !

Sicetaitsimple

Vous n’avez pas besoin de le souhaiter pour qu’à mon avis ça se réalise. Là ou je ne suis pas d’accord avec vous, c’est sur le “yaka” et “les grandes entreprises energie ou electro-intensives vont forcément s’adapter” (c’est le sujet)… La solution simple est effectivement la mort subite, dont les résultats en termes de consommation, d’emissions de CO2, de pertes d’emplois etc…sont rapides et perennes. Ne plus fabriquer d’acier, d’aluminium, d’engrais, ne plus raffiner de pétrole ,… en France est certainement une bonne façon d’obtenir des résultats à court terme, ça déplace juste le problème (de la consommation mondiale, des emissions,….). Es-ce à souhaiter, ou si c’est inéluctable quelle est la moins mauvaise façon de faire, that’s the question.Tourisme, assurances et banques sont peut-être notre seul avenir. On peut ausi, comme Rouget le souligne, se poser la question de la façon doit être portée la charge si charge il y a.

Recta linea

l’ état ! une vision a court terme de désendettement. est favorable a la hausse du pétrole … afin de doubler les revenus de la Tipp. est favorable a la hausse de l’électricité, car actionnaire a 83% de EDF. … avec le mème objectif.

Pic

J’aimerais bien savoir qui a écrit cet article complètement orienté et qui énumère tant d’âneries ! L’enquête IFOP donne des chiffres qui sont ce qu’ils sont, mais l’interprétation et les commentaires sont totalement biaisée, c’est hallucinant ! Peut-être qu’il serait bien se signer et de donner le poste de l’auteur d’un tel article ??!

Pic

J’aimerais bien savoir qui a écrit cet article complètement orienté et qui énumère tant d’âneries ! L’enquête IFOP donne des chiffres qui sont ce qu’ils sont, mais l’interprétation et les commentaires sont totalement biaisée, c’est hallucinant ! Peut-être qu’il serait bien se signer et de donner le poste de l’auteur d’un tel article ??!

Pic

J’aimerais bien savoir qui a écrit cet article complètement orienté et qui énumère tant d’âneries ! L’enquête IFOP donne des chiffres qui sont ce qu’ils sont, mais l’interprétation et les commentaires sont totalement biaisée, c’est hallucinant ! Peut-être qu’il serait bien se signer et de donner le poste de l’auteur d’un tel article ??!

Pic

J’aimerais bien savoir qui a écrit un article autant orienté et qui contient autant d’âneries… Les chiffres de l’IFOP sont ce qu’ils sont, mais l’interprétation et les commentaires qui en sont tirés sont assez hallucinants. Il est triste de voir que les chefs d’entreprise sont si mal informés, tout comme le reste de la population française, mais avec des articles comme cela ce n’est pas étonnant ! Pour des articles aussi subjectifs, peut-être serait-il bon de préciser le nom de l’auteur et l’entreprise dans laquelle il travaille ?

Dan1

Pour doubler les revenus de la TIPP, ça va être dur pour deux raisons : – la TIPP n’existe plus c’est désormais la TICPE, – la TICPE comme la TIPP est une accise qui est indépendante des variations du prix du litre de pétrole. Seule la TVA varie en fonction du prix du produit raffiné. Pour que l’Etat gagne plus, il faut vendre plus de litres. C’est pourquoi quand le prix du pétrole augmente trop, l’Etat gagne moins car ce qu’il gagne un peu sur la TVA, il le perd sur la TICPE qui baisse à cause de la baisse de la consommation. Il faut donc trouver un encouragement à la consommation du style de celui qui est en vigueur dans la région verte de Poitou-Charentes où la TICPE globale (Etat + région) est la moins chère, à égalité avec la Corse (voir en bas de page !

Rice

Quel crédit apporter à cette officine Elyséenne ? “La Fondation se revendique politiquement indépendante. Cependant, quand Jacques CHIRAC était président de la République, certains la présentaient comme « le think tank le plus proche de l’Élysée ». De 1999 à 2002, elle a participé étroitement aux côtés de Jérôme MONOD, Dominique PERBEN, Renaud DUTREIL, Hervé GAYMARD, François GOULARD, Jean-Paul DELEVOYE et d’autres personnalités devenues ministres depuis, à la préparation des projets politiques de 2002”. CQFD….