Projet de fusion avorté entre EDF et British Energy

Alors que la fusion entre les groupes franco-britannique paraissaient imminente, EDF a renoncé à racheter British Energy.

Le groupe électrique français EDF a mis un terme à ses ambitions de rachat de son rival britannique, la société British Energy. L’offre de 15 000 millions d’euros faite aux Anglais a été considérée comme insuffisante.

En somme, il s’agit plutôt d’une mauvaise nouvelle pour le gouvernement britannique, qui comptait sur EDF pour lui donner les moyens technologiques nécessaires pour développer son nouveau projet d’énergie nucléaire au Royaume-Uni.

Pierre Gadonneix, Président d’EDF, a tenu à expliquer qu’ « après des discussions approfondies nous estimons, après avoir entendu les exigences de toutes les parties, que les conditions notamment financières, permettant un développement majeur en Grande-Bretagne, ne sont pas réunies à ce jour ».

Entreprise publique fondée en 1995, British Energy a été privatisée très vite dès 1996. Aujourd’hui, elle ne dispose pas des capacités financières et technologiques qui lui permettraient de construire des centrales atomiques. La volonté britannique d’accélérer le développement nucléaire vise à enrayer sa dépendance aux importations de pétrole et de gaz, notamment en raison de l’épuisement de ses stocks en Mer du Nord.

P.G.

[Article parus sur le site Fenêtre sur l’Europe, sous licence Creative Commons (cc)]

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Epicure

Le point noir chez British Energy est la déconstruction à brève échéance de leur parc de centrales nucléaires vétustes. C’est un cadeau “pourri”.