A partir de 2020, les premières centrales nucléaires françaises mises en service à la fin des années 1970 auront 40 ans et devront être progressivement renouvelées. Dans ce cadre, EDF a fait le choix de s’appuyer sur la technologie EPR* pour préparer le nécessaire renouvellement de son parc nucléaire en exploitation.
La mise en service du réacteur tête de série EPR à Flamanville 3 est ainsi prévue pour 2012. L’EPR, parce qu’il permettra à la fois de produire massivement une énergie compétitive et très faiblement émettrice de gaz à effet de serre, possède de nombreux atouts pour le développement durable. Les objectifs de conception et d’exploitation de l’EPR permettent notamment :
L’EPR sera le réacteur le plus puissant au monde (1600 mégawatts, contre 1450 pour les plus récents), avec un rendement amélioré. Plus performant, il utilisera 17 % de combustible en moins. Sa durée de vie prévue est prévue pour 60 ans, soit 20 ans de plus que les générations précédentes. Le réacteur EPR devrait pouvoir atteindre un taux de disponibilité de 90 % (contre environ 83 % pour le parc nucléaire actuel), notamment grâce à une réduction de la durée moyenne des périodes d’arrêt pour rechargement du combustible, à sûreté équivalente. Cette durée sera réduite à 16 jours contre 30 à 45 jours aujourd’hui selon les différents types de centrales du parc. |
(src : dossier de presse EDF)
|
* EPR (European Pressurized water Reactor) |