Raccordement et injection de biométhane dans le Finistère

Dans le cadre du salon Biogaz Europe de Nantes, GRTgaz a signé un nouveau contrat de raccordement et d’injection de biométhane dans le Finistère avec la société Vol-V.

A cette occasion, GRTgaz a également officialisé le prolongement de son partenariat avec le Lycée de la Joliverie situé à Nantes pour promouvoir la mobilité gaz au travers du prototype Microjoule.

1er projet d’injection de biométhane dans le réseau transport de gaz dans le grand Ouest
Le 27 janvier 2016, Cédric de Saint Jouan, Président du groupe Vol-V et Julien Schmit, Directeur du projet Biométhane GRTgaz, ont signé le contrat de raccordement de la future Centrale Biogaz de Kastellin située à Châteaulin (29).

À compter de 2017, la Centrale Biogaz de Kastellin permettra d’injecter 32 GWh/an de biométhane dans le réseau de transport de GRTgaz, soit les quantités équivalentes à la consommation annuelle de 142 bus roulant au gaz ou de 2.667 logements chauffés au gaz. Chaque année, ce biométhane issu du traitement de déchets agricoles, industriels, verts et alimentaires, évitera l’émission de 6 675 tonnes de CO2.

L’injection de biométhane dans les réseaux de gaz permet à l’ensemble des consommateurs de gaz français (industriels, consommateurs domestiques raccordés aux réseaux de distribution) d’accéder à du gaz renouvelable sans changer l’installation. GRTgaz met ses infrastructures gazières et ses compétences au service de l’industrie, des collectivités et du monde agricole pour soutenir la filière biométhane. Le savoir-faire de Vol-V Biomasse favorise le développement de projets de méthanisation territoriale et facilite l’avancement d’un projet industriel complexe tel que celui développé à Châteaulin.

En 2015, 163 GWh de biométhane ont été injectés dans les réseaux de gaz en France, ce qui a permis d’éviter l’émission de 34 000 tonnes de CO2

GRTgaz et la Joliverie renouvellent leur partenariat autour du prototype Microjoule

Le 28 janvier 2016, Jean-Pierre Gory, Directeur commercial adjoint de GRTgaz, a signé une nouvelle convention avec Patrick Bizet, Directeur du groupe la Joliverie, afin de soutenir Microjoule propulsé par un moteur à gaz naturel comprimé (GNC). Ce partenariat repose sur la volonté commune de promouvoir la mobilité au gaz et d’encourager la sobriété énergétique. Au-delà des performances techniques et de l’engagement éco-responsable, GRTgaz et le lycée nantais souhaitent valoriser ensemble les apports pédagogiques de Microjoule qui donne un rôle actif aux étudiants dans le processus éducatif.

En 2016, Microjoule tentera de conserver sa première place mondiale dans la catégorie moteur à combustion interne, et d’améliorer son record d’économie d’énergie établi en 2015 au Shell Ecomarathon : 2 551,8 km parcourus avec l’équivalent d’1 litre d’essence.

Cette année, cette compétition se déroulera du 30 juin au 3 juillet à Londres. Microjoule sera également présent à la course énergétique Educ’Eco qui aura lieu à Valenciennes du 18 au 21 mai. En 2015, 76 000 tonnes de CO2 ont été évitées par l’alimentation de 14 000 véhicules au gaz plutôt qu’au diesel. Comparativement au diesel, le gaz carburant émet moins de CO2 mais également nettement moins de d’oxydes d’azote et quasiment aucune particule.

 (Src – GrtGaz)

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6ctsimple

techniquement de traiter le biogaz puis de l’injecter sur le réseau qui “stocke naturellement” que de le brûler au fil de l’eau dans des moteurs pour produire de l’électricité qui n’a a certains moments quasiment aucune valeur et qui même peut en détruire. Economiquement, de toutes façons dans les deux cas ( production de gaz ou d’electricité), c’est régit par des tarifs d’achat. et donc le schéma privilégié est celui fixé par les tarifs. Espérons donc que les pouvoirs publics favorisent des tarifs privilégiant l’injection, ça coutera ce que ça coutera mais ce sera moins con sur le fond. Au moins on a échappé en France (enfin je pense) au biogaz à l’éllemande, basé sur une culture intensive de maïs, pour rester dans un concept de traitement de déchets divers et variés qui dans tous les cas est un coût.

trimtab

“….Il est plus satisfaisant techniquement de traiter le biogaz puis de l’injecter sur le réseau qui “stocke naturellement” que de le brûler au fil de l’eau dans des moteurs pour produire de l’électricité……” Mais pour une installation prévu que pour travailler ‘qu’en pointe’, tel que le projet voisin de Landivisiau, une réserve de ‘biogas’ stocké à proximité, pour faire tourner le machin….”.pour rester dans un concept de traitement de déchets divers et variés” ………. tel que j’ai évoqué ici dans un autre bref…. ou l’injection du biogas des cochons bretons dans l’alimentation du projet de centrale Gaz à Landivisiau……(C’est a noter pour ce dernier que ni les opposants ni les ‘promoteurs’ de ce projet ont répondu à mes mails à ce sujet..?) Trimtab PS: Des vacances bientôt en Bretagne ? Pour se voir.?….vu que les ‘messages privés’ ne semblent pas fonctionner…et enerzine répond pas à nos questionnemnts sur cette malfonction….!

6ctsimple

La production annuelle du projet dont on nous parle( 32GWh), ça correspond à la consommation d’environ 40h d’un cycle combiné comme celui dont la construction est prévue ( mais toujours pas vraiment commencée) à Landivisiau. Un stockage “dédié” serait donc du gaspillage car ne répondant pas au besoin, il vaut mieux injecter et consommer au fil de l’eau via le réseau et tirer un peu plus sur un stockage souterrain existant, un terminal méthanier ou des imports quand le cycle combiné doit fonctionner. A noter que si le projet de Landivisiau se réalise un jour, il ne tournera pas quelques heures par an, mais environ autant que les autres cycles combinés francais , soit 2000 à 3000h en 2015 et peut-être plus en 2016 compte-tenu de la baisse conséquente du prix du gaz. PS: maybe this summer, to be confirmed. Best regards.