Sabella implante la première hydrolienne française connectée au réseau

Faire de la première hydrolienne française connectée au réseau un tremplin dans l’aventure industrielle des EMR ! Possible. A condition toutefois de combiner l’innovation technologique et environnementale, le financement mais aussi l’assurance.

"Nous avons l’ambition d’immerger nos hydroliennes partout où il y a du courant, des côtes bretonnes aux îles de Polynésie, jusqu’en Afrique du Sud en Inde et au Chili" a expliqué Jean-François Daviau, Président de Sabella.

Longtemps sous-estimée en France, l’énergie hydrolienne a l’avantage d’être prédictible, contrairement à l’énergie éolienne et à l’énergie solaire qui sont très aléatoires. Aujourd’hui il n’existe aucune ferme commerciale hydrolienne connectée à un réseau de distribution dans le monde mais seulement quelques démonstrateurs. L’installation est programmée à la fin de l’année 2014 dans le passage du Fromveur dans le Finistère : une hydrolienne « Sabella D10 » de 0,5 MW de puissance nominale alimentera une partie des besoins électriques de l’île d’Ouessant.

"Pour répondre à l’appel à projet « fermes pilotes hydroliennes » en cours de l’ADEME et aux besoins des appels d’offres commerciaux à venir en 2020 pour les fermes d’exploitation commerciale, nous développons en parallèle des nouveaux modèles d’hydroliennes dont « Sabella D15 » d’une puissance unitaire nominale de 1 MW" a ajouté JF Daviau.

 Sabella implante la première hydrolienne française connectée au réseau

Cependant, sans assurance, pas de soutien financier et donc pas de développement industriel possible. "Une entreprise comme Sabella n’a pas les moyens de s’auto-assurer. L’assurance se doit d’accompagner les ambitions de la France pour une nouvelle donne énergétique" a commenté Frédéric Jousse, Directeur du pôle Maritime et Logistique de Bessé. "Mais le marché de l’assurance des EMR doit s’affranchir des réflexes assurantiels existants dans des secteurs d’activité tels que l’exploitation pétrolière et gazière offshore dont les risques sont bien différents, ou des mauvaises expériences passées des premières installations EMR d’Europe du nord, les technologies ayant évolué favorablement".

Les solutions assurances sont complexes car les risques sont inédits. Comment garantir l’assurabilité des hydroliennes à un stade d’expérimentation sans résultats prouvés par l’expérience ? Comment prévoir les risques à l’installation, les vices de construction, la résistance des câbles de raccordement, le coût des navires rares pour la maintenance ?

SABELLA est une PME quimpéroise dédiée au développement de technologies hydroliennes marines et fluviales. Elle s’est faite remarquer en 2008 par une première nationale : l’immersion d’un pilote "Sabella D03" pour une année d’essais dans l’estuaire de l’Odet. Fort de ces résultats prometteurs, SABELLA a décidé de poursuivre un développement industriel et commercial de leur technologie et de proposer la démonstration "D10" à Ouessant à l’AMI de l’ADEME.

Lauréat en 2010 de cet AMI, SABELLA a obtenu les autorisations administratives sur ce site et a achevé l’ingénierie de sa machine. L’entreprise testera prochainement au large du Finistère cette hydrolienne "Sabella D10", capable de produire jusqu’à 1,1 MW.

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sunny

Cette filière a un grand avenir et pour une fois EDF est très actif dans la R&D. Pur plus d’information, Observ’ER a fait un point sur les énergies marines dans sa publication “Etat des énergies renouvelable en Europe”, présentant l’actualité de la filière et les systèmes actuellemnt en opération dans l’Union européenne. (voir site du projet EurObserv’ER ww.eurobserv-er.org Sinon, j’ai regretté l’absence de réaction concernant un post précédent expliquant que le KWh solaire était devenu deux fois moins cher que le KWh nucléaire aux USA et près de trois fois moins cher (en arrondissant un peu) en déduisant l’aide fédérale. Je trouve pourtant cette information très intéressante et représentative de la situation de déséquilibre actuelle du marché de l’énergie. Voir le lien pour les septiques Si vous le souhaitez, je peux expliquer pourquoi les côuts du kWh solaire diminue moins vite en Europe qu’aux USA (versus mesures antidumping sur les modules chinois et protection des investissement déjà réalisés dans le gaz et le nucléaire). … nts-Per-Ki

De passage

… que l’on s’interesse à une EnR prévisible: Hydrolienne, un peu comme l’usine marémotrice, grâce à sa prévisibilité on peut l’insérer efficacement dans la planification de production du réseau RTE. Bravo et encore bravo, mais ça a un retard de 20ans au moins. Quand les zélateurs infatigables des EnR erratiques comprendront-ils – enfin? – que le caractère aléatoire et souvent leur absence totale de production (2 semaines d’affilée en décembre en Allemagne) est la faiblesse génétique mortelle de ces énergies? Les résultats réels allemands et danois, bien que soigneusement cachés par la propagande hexagonale, sont les problèmes économiques n°1 de leurs gouvernements ! Alors même gratuites, ces énergies coûtent une fortune à utiliser (double parc de production, appels énormes de gaz en période de pénurie – eh oui, le réseau Gaz ne peut pas fournir les appels des CCG épaulant les EnR en cas de non-vent d’un parc futur de 22GW EnR français: soit on se caillera par très grand froid, soit on va encore se ruiner à monter des tuyaux de gaz qui ne serviront que 3-4 fois par an…Gaspillage. Collez des panneaux solaires en trois zones de l’équateur lunaire et envoyez l’énergie produite par faisceaux hertziens vers la Terre, voilà une EnR fiable et permanente, meilleure que ce dont on a besoin. Pour ceux qui ne sont pas d’accord, je donne rendez-vous dans 10ans pour faire le point en Europe.

jumper

Tu ne piges rien De PAssage et tu ne sais pas compter sur plusieurs points. on DOIT baisser le coûts de nos importations, la pollution et les émissions de CO2 quelqu’en soit le prix Si tu veux parler prix, dans ce cas tu dois inclure dans le coût du pétrole, du charbon et autres fossiles, le coût environnemental. PAr exemple, les perturbations climatiques à cause du CO2 qui détruisent les récoltes devraient être indemnisées par des taxes sur les fossiles. Ben non, y’a rien. Mêe le nucléaire paye plus ou moins ses coûts de stockage et de pollution. Pas les fossiles. En comaprant le prix des EnR au prix des fossiles majorées des taxes pour indemniser les dégats environnementaux => les EnR seront largement moins chères ! économie française : à 60 / 70 milliards d’euros de déficit énergétique annuel, pendant combien de temps les marchés prêteront ils à la France à bas taux pour financer un train de vie luxueux énergétique du pays ? Et quand ils vont arrêter, que se passera t il ? le baril prend mécaniquement un minimum moyenné de +7$ / an parteilement compensé par la hausse de l’euros face au $ US : quand cette fête sera finie, comment va t on payer des ardoises de 80 à 100 milliards de déficit énergétique ? Il y a une seule porte de sortie : baisser notre consommation et migrer massivement vers les EnR ; on peut aussi rêver de transformer notre économie vers le modèle allemand. Mais c’est impossible.

Stephsea

Juste pour info, un autre beau projet légèrement différent mais en bonne voie lui aussi : Tidalys fait le choix du flottant. La maintenance et l’instalation en sont simplifiées, ce qui augmente la durabilité et le rendement financier global, du moins c’est le but. Les hydroliennes flottantes sont aussi plus grandes puisque implantées en surface, autoportées donc plus “maniables”. Il y a par contre plus de conflit potentiel avec les usages de surface, mais aussi moins d’ambiguité sur leur position et sur le conflit d’usage justement. On ne retrouvera par une hydrolienne flottante dans un chalut… A suivre! @DePassage, les ENR intermitentes ne résolvent pas tous les problèmes et coutent cher, mais il faudra faire avec, ou ne pas faire, en attendant mieux bien sûr. Donc le débat sur le cout des machines et la complexité des réseaux, les éventuelles pénuries, etc. est dépassé. On fait avec ou on revient à l’age de pierre dans 60 ans (suis je encore trop optimiste?).

jumper

DePassage signale qu’en Allemagne, le manque de vent et de soleil en décembre a obligé de pousser à fond charbon et gaz. Réponses : – la transition allemande ne fait que débuter ; le power to gas, c’est à dire synthétiser du gaz et de l’hydrogène depuis les surplus EnR ne fait que débuter ; à terme les gaz issus du power to gas combleront à 100% les intermittences (vers 2035 à 2050 selon les scénarii) – ils se débarassent du nuke en même temps et de manière prioritaire – en janvier / février 2014, les MWh produits par les EnR ont grimpé de quasiment 50% (plein de vent et pas mal de soleil ) : la conso et les importations de charbon ont baissé de 25% à peu près en Allemagne !

Tech

à depassage qui n’arrête malheureusement pas de repasser avec les mêmes rengaines sur laprévisibilité. ce n’est pas parceque vous ne comprenez pas comment la gestion “ENR erratiques” peut être faite que c ‘est impossible! et si on a du mal à comprendre comment vous acceptez un énergie marée motrice, qui est certe prévisible, mais avec des heures de marée, qui change continuellement autrement dit l’étal sans courant peut tout à fait se produire au moment ou la demande serait très forte! ou à l’inverse au plus fort du flux, la demande sera peut être faible, d’où la nécessité aussi pour l’énergie marine d’être gérée et stockées et pas utilisée en directe. le stockage , vous l’oubliez systématiquement, er c’est la clef de la solution ENR. pour vous donner 2 exemples vu ou entendu sur des solutions vues ou entendues récemment: des ascenseurs alimenté en 220 Volt et non plus en triphasé, consommation réduite par utilisation d’un batterie qui se recharge pendant les descentes!. et en plus en cas de panne électrique il reste une centaine de remontées possibles! cette solution “hybride” avec batterie, démontre tout l’intérêt du stockage, ce n’est pas la source primaire d’énergie qui actionne, ou seulement une partie. dans un domaine différent c’est la batterie qui est supprimée, et remplacée par un PAC hydrogène dans un domaine qui pourrait vous étonner , les sécateurs électriques! (pour lemoment cela n’existe que sous forme didactique pour les étudiants très utilisés entre autre par les vignerons, dans ce cas même plus besoin de station de charge des batteries! l’énergie stockée, c’est de l’H2 et on peut donc l’utiliser quand on veut sans vent ni soleil!, même si elle a été produite par jour de grand vent ou de grand soleil!

Guydegif(91)

Bravo à JF.Daviau et l’équipe de Sabella ex-Hydrohélix de Quiimper et partenaires, pour leur persévérance ! Cocorico, de surcroit pour un bébé français ! J’avais vu la Sabella D03 au Salon 2009 à Brest et discuté avec JFD: ce n’était pas gagné à l’époque, avec tous les travers, les non-supports des grds du secteur, y compris les pbs d’anti-fouling, à prendre en compte….! De l’eau à coulé sous les ponts et au niveau des Raz depuis ! Le Fromveur va prêter ses flancs pour tester le bébé-Sabella-D10 de Puissance nominale 500 kW dès fin 2014. Très Bien ! Good Luck! et espérons que très vite une ferme-hydrolienne de qqs bébés Sabella-D15 pourra fleurir au large de nos côtes, dans des passages-restrictions-Raz et autres, genre Fromveur, avec des courants conséquents lors inversion de marées. Pour le financement, il faudrait aussi penser à impliquer les citoyens d’Ouessant, par ex, en financement-participatif-citoyens_et_collectivités, comme mis en oeuvre par Energie Partagée dans l’exemple de Béganne: 4 éoliennes de 2 MW chacune, du côté de Redon(35), MeS pour juin 2014, appartenant en bonne partie à qqs 1000 citoyens + collectivités. Exemple à suivre pour faire école ! Why not? -> voir site EP ! Hydrolien citoyen ! Eoline citoyen ! même combat, l’aléatoire en moins ! YA+KA ! A+ Salutations Guydegif(91&68) PS; NB à la rédaction: pour la production de kWh, il ne faudra pas oublier le ”h”: ”…hydrolienne “Sabella D10″, capable de produire jusqu’à 1,1 MWh”.

Radulph

Bonjour, Pour ce qui est des hydroliennes flottantes, n’ y aurait t’il pas la possibilité de coupler la partie basse ( hydrolienne), avec une partie haute: éolienne, simple question d’un néophyte… @+

Klaus

@ Guydegif J’apprécie beaucoup votre analyse et vous rejoins sur une implication des ouessantins. cela permettrait de montrer l’implication et l’appropriation de ce projet par les habitants directement concernés. Par contre, je ne pesne pas que la rédaction est commis une erreur sur la production maximale, ce doit être une puissance instantanée de 1.1 MW pour une génératrice de puissance nominale 0.5 MW. @hudax Certes, Siemens et sa technologie Seagen fonctionne en écosse depuis bientôt 5 ans masi cette technologie possède un inconvénient majeur : elle émerge en surface. Ceci peut engendrer une gêne visuelle pour les riverains réticents et, pire, provoquer d’importants conflits d’usages. Dans ces zones de grands courants où la manoeuvrabilité n’est pas toujours aisé, certains se sont retrouvés en danger. Le dernier exemple en date est un voilier avec trois personnes à bord qui se sont retrouvés à la mer suite à la collision de leur bateau avec la partie émergente de la machine :

A-voir

Eh bien,il ne leur reste plus qu’à,en implanter 6000 (6000*.05=3000)pour avoir enfin en région Bretagne 3 GW de capacité hydrolienne combinée avec 3 GW de capacité éolienne(dont les 3/4 en offshore), puis 1 GW de capacité biomasse et biogaz.On aura ainsi une région Bretagne quasi autonome en énergie grace aux Enr. Faut juste trouver le financement pour tout ça,et c’est là que ça risque de coincer sévèrement,il me semble…Si on veut faire des ENR à vraiment grande échelle,on a toujours,ce très gros problème ! Facheux…

A-voir

6000*0.5=3000 (et non 6000*.05=3000; erreur de frappe). P.S : j’oubliais le PV . 3000 MWc de PV (pour quand,il y a du soleil en Bretagne et peu de vent). Et bien sur du stockage approprié et des liaisons réseau pour exporter les excédents et importer lors des déficits de productions liés à des météos trop mauvaises pour la production.

trimtab

Ce n’est pas en Bretagne, (ni en Irlande !) qu’on manque de potentiel, ni de vent ni de marée…! ……..Donc il faut y aller…. “…..et des liaisons réseau pour exporter les excédents et importer lors des déficits de productions………” Et pour les interconnexions……….Bretagne- l’Irlande…..! On y pense…!: Et l’Irlande et déjà connecté au Pays de Galles….! La grosse marmite ‘celtogène’……….! A partager entre frères…? trimtab

trimtab

“…..la possibilité de coupler la partie basse ( hydrolienne), avec une partie haute: éolienne, simple question d’un néophyte..” Why not……..? , avec un hydrolieon de type Seagen (mentionné plus haut), pourquoi pas profiter de sa ‘base’ pour mettre un moulin à vent en haut aussi…: Two for the price of one….? simple question de néophyte…….. trimtab

trimtab

Merci pour les infos ( que toutefois je connaisais déjà), mais comme vous êtes ‘un petit nouveau’ parmi nous, vous ne pouvez pas savoir que ‘la grosse marmite’ interconnecté est un de mes ‘obsessions’ depuis belle lurette, et un grand sujet d’échange ici….dont voilà un des nombreux ‘débats’ (qui date de 2009 !): Faites une recherche sur enerzine sur ‘Global Energy Network’ – ‘interconnection UK-France’ etc et vous verrez que les débats sont bien nouurris et qu’avec certains ‘dinosaurs’ de la place il y avait même question d’un ‘joint venture’ pour connecté la Bretagne au Cornouailles anglaises, les débats sur une interconnection par le detroit de Bering entre l’Alaska et la Russie (!) et d’autres ‘maillons’ qui sont déjà, ou pourraient être dans ‘la grosse marmite’. Bienvenu dans le monde de GEN ( http://www.geni.org) trimtab

Stephsea

J’ai récement demandé la supression des iles devant chez moi : elle barrent l’horizon et constituent un grave danger pour la navigation. Si ces arguments ne suffisent pas, j’envoie les bonnets rouges. Ils savent défoncer des portiques et des portes de préfectuire, ils sauront bien raser un ou deux ilots. On ne compte plus les voiliers et autres embarcations de braves marins aguerris et responsables qui y font naufrage, ces braves marins qui ont vu se dresser ces iles scélerates devant eux, au dernier moment. Donc d’accord avec vous, luttons pour le rétablissement d’un paysage sans aspérité, et une navigation en mer sans obstacle. !!!!!!! Principe de préservation, principe de précaution, la Terre et l’avenir appartient aux retraités pronuke. Heureusement, le ridicule ne tue pas, pas à chaque fois en tout cas, mais il fait du mal quand même.

sorel

C’est le nom de la convention internationale dédiée aux Energies Marines Renouvelables, qui va se tenir à Cherbourg dans 10 jours, avec des acteurs du monde entier pour débattre des atouts et inconvénients de ce secteur en plein développement à l’échelle mondiale

Bachoubouzouc

“Sinon, j’ai regretté l’absence de réaction concernant un post précédent expliquant que le KWh solaire était devenu deux fois moins cher que le KWh nucléaire aux USA” Je viens à l’instant d’y répondre : L’exemple de PV aux USA n’avait donc rien d’extraordinaire, son prix était tout à fait similaire à celui qu’on trouve en France toutes choses égales par ailleurs. On revient sur la discussion que nous avions précédemment (où vous ne m’aviez répondu que par un “on verra dans le futur”) : Même si nous réussissions à obtenir de tels prix en France (!), les ENR équipées d’un stockage leur permettant de rendre le même service qu’un EPR ne seraient toujours pas rentables pas rapport à celui-ci. Et de loin, puisque d’après mon calcul de coin de table elles seraient toujours moitié plus cher. Les calculs de Sicétaitsimple pour l’éolien+STEP de EL Hierro le confirment.

Solars-a

Tarif pour le nouveau mexique,pas pour la France. Comme le dit bachoubouzouc sur un autre fil: “vous rappelez que l’ensoleillement au sud des US est supérieur à celui de la France. Le cas que vous citez (à 57,9$/MWh) est obtenu au Nouveau Mexique. D’après ce que j’ai pu trouver sur le net, l’ensoleillement au Nouveau Mexique tourne autour des 2400kWh/m2/an, tandis que le sud-est de la France est grosso modo autour des 1700kWh/m2/an. L’ensoleillement est donc 40% plus élevé au Nouveau Mexique qu’en PACA. Donc entre l’un et l’autre de ces deux effets, l’écart de prix entre le Nouveau Mexique et la France est parfaitement normal.”