Technip a annoncé mercredi avoir remporté un contrat auprès de Shell UK portant sur l’ingénierie d’avant-projet pour les aspects onshore du projet de démonstration de capture et de stockage du carbone (CCS) de Peterhead à Aberdeenshire, Ecosse.
Le projet s’inscrit dans le développement d’une technologie clé pour la réduction des émissions de carbone. Il est en effet destiné à capter, compresser puis transporter par conduite un million de tonnes de dioxyde de carbone par an, jusqu’à un réservoir de gaz offshore pour y être stocké durablement sous la mer du Nord.
Le contrat d’ingénierie porte plus spécifiquement sur la construction d’une usine de capture et de compression du gaz et la modification d’une centrale à turbine à gaz à cycle combiné. C’est le centre opérationnel de Technip à Milton Keynes (Royaume-Uni) qui sera en charge de gérer ces aspects du projet Peterhead CCS.
"Technip est engagé dans le développement de solutions innovantes et durables pour ses clients. Nous avons hâte d’apporter notre expertise à Shell et d’étendre notre savoir-faire sur toute la chaine de valeur de la capture et du stockage du carbone" a déclaré Stan Knez, Senior Vice President, Process Technology de Technip.
Très Bien ! Voilà un 2ème français, avec Alstom, à tackler ce sujet CSC: Capture et Stockage CO2, que les propriétaires-exploitants de centrales thermiques charbon/lignite devraient prendre en compte, mais essayent souvent d’éluder ! cf. l’exemple récent des projets polonais avec Alstom, où ils esquivent le CSC, ce qui est scandaleux, en vertu des principes impératifs Pollueurs-Payeurs ! ! Un p’ti Cocorico est de mise ! Bravo à Technip !…et Alstom Power, pour le 1er. Bonne continuation ! Good Luck ! A+ Salutations Guydegif(91)
A condition qu’on n’utilise pas plus d’énergie carbonée pour concentrer ce CO2, c’est une voie urgente à suivre et à généraliser ! Je viens de voir le film HOME de Yann Arthus-Bertrand. Ca ne traite finalement que du problème du carbone dans l’air sur la planète qui a mis des millions d’années à diminuer grâce au stockage végétal devenu ensuite fossile pour permettre tout simplement la vie. C’est déprimant par ce contraste entre la beauté de la nature et l’horreur de la auto-destruction humaine. On comprend pourquoi aussi la civilisation sur l’île de Pâques à disparu par sur-exploitation de son environnement, laissant de belles statues mystérieuses sans plus personne survivant autour. Ce serait ce qui nous attend à l’échelle de la planète, si on n’arrive pas à diminuer la concentration carbone dans l’air, et donc à changer ou adapter une solution énergétique basée sur du fossile. D’où je suis à fond pour le re-stockage du CO2, et en particulier s’il est associé à une pollution forte de CO2. Chaque centrale au charbon devrait obligatoirement pouvoir reconcentrer le carbone et le stocker de manière équivalente. Pollueur carbone = payeur carbone. Les rentabilités énergétiques et financières s’y opposent, au détriment de l’intérêt collectif mondial.