Total, au sein du consortium conduit par le groupe Volvo, participe ce mois-ci au lancement du projet européen "BioDME" à Stockholm et Piteå (Suède) afin de démontrer la faisabilité technique de la chaîne de production du gaz DME, diméthyl éther. Ce gaz synthétisé à partir de gaz naturel, de biomasse, de charbon ou encore de résidus lourds de raffinerie (petcoke) pouvant être utilisé comme carburant pour les véhicules diesel.
Gaz propre, incolore, facile à liquéfier et à transporter, le DME est, depuis les années soixante, principalement utilisé comme propulseur dans les aérosols, pour les besoins de l’industrie cosmétique. Il présente cependant un potentiel remarquable sur quatre grands marchés : comme combustible dans les usages industriels et domestiques (mélange DME/GPL), comme carburant pour les véhicules diesel, comme charge pétrochimique en remplacement du naphta et dans la génération électrique.
La production du DME1 se fera par gazéification de liqueur noire, qui est un résidu de la production de pâte à papier. Le DME sera ensuite transporté vers des stations service situées dans quatre villes suédoises, dont notamment Stockholm, Göteborg et Piteå, pour alimenter une flotte pilote de 14 camions construits par Volvo. Total travaillera en particulier aux spécifications du carburant, des additifs et à la définition du lubrifiant adapté.
Le projet doit durer quatre ans, de 2008 à 2012. D’un montant de 28 millions d’euros (M€), il est co-financé par les partenaires du consortium, le septième programme cadre européen (8M€) et l’Agence Suédoise de l’Énergie.
Le DME, grâce notamment à sa combustion sans suie, permet aux moteurs l’utilisant de réduire très fortement leurs émissions de polluants pour répondre aux nouvelles normes mondiales. Sa production à partir de biomasse permet de réduire encore son impact sur le climat tout en ayant un des meilleurs rendements en kilomètres parcourus par hectare.
Total et le DME
Dans le cadre des actions de promotion du DME, Total a inauguré le 3 septembre dernier, avec ses partenaires japonais, une usine de production de DME située à Niigata (Ile de Honshu, Japon). D’une capacité de 80 000 tonnes par an, cette usine produit du DME à partir de méthanol importé.
L’utilisation du DME comme carburant, encore très limitée, devrait se développer grâce à ce type de projet.
Par ailleurs, à la suite des programmes d’essais et de tests effectués par l’IFP (Institut français du pétrole), la filiale chinoise de commercialisation de GPL du Groupe a débuté des tests commerciaux de mélanges de GPL et de DME.
Enfin, sous l’impulsion et la conduite de Total et des partenaires japonais, le processus de normalisation qualité ISO a été initié en avril 2007. Il devrait s’étendre sur les deux ou trois prochaines années. Outre le Japon, la Chine et la Corée du Sud, des pays comme les États-Unis, l’Allemagne, la Suède, la Pologne et la Turquie sont intéressés par cette normalisation.
OK, très bien pour tous ces pays qui avec Total expérimentent et mettent en oeuvre cette appli DME à partir de liqueur noire qui permet à des camions de rouler en polluant moins. Il y a la Suède, Tbien!, le Japon, la Corée, la Chine, Tbien ! USA , Allemagne, Pologne, Turquie intéressés….OK? Très Bien, MAIS la FRANCE dans tout ça ??? Total ainsi que IFP sont français à ce que je sache !! De la liqueur noire on en a aussi chez nous, chez nos papetiers, IP à Saillat, UPM, ARJo Wiggins, etc…pourquoi ne parle-ton pas qu’on applique AUSSI ce process liqueur noire –> DME chez nous pardi !! Pas intéressés? et pourquoi pas? A la place de Volvo on peut enrôler PSA, why not? Quen pense le MEEDAT?Je suis outré et sidéré et je demande à comprendre…A Bons entendeurs, Salut ! Guydegif(91)