Déchets nucléaire : l’inventaire 2009

L’Agence nationale pour la gestion des déchets radiactifs (Andra) vient de publier l’édition 2009 de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs.

L’Inventaire national présente l’ensemble des déchets radioactifs français produits et à venir. Au 31 décembre 2007, sont comptabilisés environ 1 153 000 m3 de déchets sur le territoire français répartis sur 1 121 sites.

Le document identifie l’origine de ces déchets (industrie électronucléaire, recherche, médecine, Défense, industrie…) et fonde des hypothèses propres à chaque secteur d’activité susceptible d’engendrer des déchets radioactifs afin d’établir des prévisions sur les volumes à venir.

D’ici 2030, il prévoit un volume total d’environ 2 250 000 m3 de déchets. Ils sont dès aujourd’hui pris en compte par l’Andra dans la conception et l’exploitation de ses centres de stockage.

Les volumes sont présentés par catégorie de déchets, en mètres cubes équivalent conditionné (m3), c’est-à-dire en volume que représente chaque déchet une fois conditionné.

L’Inventaire national identifie également les évolutions des volumes de déchets par rapport à l’édition 2006. Cette évolution s’explique bien évidemment par l’ajout des volumes produits au cours des années 2005, 2006 et 2007. Cependant, on constate, pour certaines catégories, une réduction des stocks malgré les trois années de production supplémentaires. C’est le cas pour les déchets FMA-VC et MA-VL du fait notamment de l’évolution des modes de conditionnement permettant une réduction des volumes ou encore d’un changement de classification de  certains déchets.

L’Andra présente également l’ensemble des déchets radioactifs liés aux activités du passé. Certains de ces déchets, issus d’activités datant pour la plupart de l’entre-deux guerres,  seront ou sont déjà pris en charge dans les centres de stockage dédiés, et à ce titre, ils sont pris en compte dans les bilans présentant les volumes de déchets.

Il s’agit notamment d’anciens objets radioactifs, objets du quotidien (crèmes de soin, rouge à  lèvre, montres, réveils…) ou matériel médical et paramédical (fontaines à eau, aiguilles, sondes…) aujourd’hui détenus par les particuliers. Chaque année, une centaine de ces objets est collectée par l’Andra. On trouve également des déchets issus de l’assainissement d’anciens sites pollués par la  radioactivité (environ 300 m3 par an). Aujourd’hui, en France, 24 de ces sites sont en cours ou en attente d’assainissement.

D’autres déchets dits « historiques » ont bénéficié des modes de gestion pratiqués à l’époque à laquelle ils ont été produits et ne seront pas pris en charge dans les centres de stockage tels que nous les connaissons aujourd’hui. A ce titre, ils ne sont pas pris en compte dans les bilans présentant les volumes de déchets, précise l’Agence.

Voir en ligne sur le site de l’Andra

      

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alain843

pourquoi pas en km3 ?   ou en km4/km ?   ce serait quand même plus simple a imaginer, non ?   bon , disons que …bin, rien

lion

La typologie est très importante. Le volume le plus important est constitué de déchets TFA (très faible activité) c’est à dire d’une radioactivité proche de la radioactivité naturelle. Ensuite il y a les déchets de moyenne activité à vie courte dont la quasi totalité de la radioactivité aura disparu en 30 ans et les déchets de moyenne activité à vie longue. Ce 2ème groupe est aussi très important en volume. Puis les déchets de haute activité à vie courte. Enfin les déchets de faible activité à vie longue et les déchets de forte activité à vie longue qui constituent le volume le plus faible. Tous ces déchets sont conditionnés en colis adaptés à leur type afin d’isoler complétement et pendant la durée adaptée, la radioactivité qu’ils contiennent de l’environnement. Le débit de dose au contact du colis est celui qui conduit aux normes concernant le public. Ils sont tracés par l’Andra. Leur mode de stockage dépend de la durée de retour à la radioactivité naturelle. La gestion des déchets radioactifs est exemplaire par rapport à la gestion d’autres déchets au moins aussi dangereux.

Patilleverte

Ouf… l’électricité d’origine nucléaire ne produit pas de CO² (juste quelques milliers (millions ?) de tonnes au moment de la construction des centrales (béton aciers et métaux spéciaux), pour le transport des combustibles avant et après etc…mais “juste” quelques déchéts à longue vie et radiocativité élevée…et seulement un cube de 1,3 km de côté.        (oui, je sais ça c’est la totalité des déchéts nucléaires toutes dangerosités confondues, mais c’est pour marquer les esprtis, un peu comme les informations alarmistes “frappantes” sur le réchauffement /changement/catastrophe/point de non retour climatique…)

Pierrre

Une installation nucléaire met 7 ans pour rentabiliser la dépense en CO² de sa construction. Pour avoir un comparatif, les centrales photovoltaiques ont un retour énergétique de 2-3 ans (tout dépend la situation géographique).  Dans le chiffrage du nucléaire n’est pas pris en compte toutes les opérations de rénovations, démentellement et création de dechets radioactifs…

Eric_44_85

En effet, ce chiffre ne parrait pas être énorme quand on sait qu’on ne sera plus là pour voir comment il va évoluer; c’est même assez peu et il semble urgent de ne rien rien faire. Je ne doute pas des compétences et du sérieux des sociétés de traitement des déchets en France, ils sont stockés, on a plus qu’à attendre; mais qu’en est il des pays dans lesquels on est en train de semer ces champignons? Ces pays seront ils capables comme la France de débloquer des budgets monstrueux pour sécuriser les poubelles? Ces chiffres donnent un peu le vertige, en disant des choses comme ça sur un autre sujet, je suis passé pour un anti nucléaire aigri et intégriste (limite terroriste).  

Etienne solar

Areva à fait un rêve ! Produire de l’énergie à bon marché pour tous ! et ceci sans emettre le vilain CO2 … En quelques decennies, ces bouilloires diaboliques, (la prolifération nuk rôde toujours ), n’ont même pas réussie à franchir le cap des 7% de production mondiale d’énergie ! … Aucun de ces cauchemar n’a encore été démonté et leurs déjections vont puer pendant des dixaines de millénaires ! pensez vous vraiment qu’il y ai un quelconque avenir pour une usine à ”  ” aussi peut efficace ? … en quelques années, les éoliennes et le PV produisent plus que le nuk mondial ! , Ils sont parfaitement adaptés aux pays en emmergeance, ils ne produisent pas de déjections nauséeuses et le jour ou on décidera de les démonter, cela sera facile et rapide ! Nous sommes nombreux à faire un rêve … de l’énergie pour tous dans le respect des hommes et de la nature … le nuk n’entre pas dans ce rêve … et ce rêve commence à ce réaliser !

dede29

Je suis toujours surpris de voir s’interroger sur ce que deviendront les “déchets nucléaires ” dans “des dizaines de millénaires”sans s’interroger sur ce que sera devenu l’homme au bout de cette durée .

Nancyber

une fois qu’il fut découvert sous pretexte de ses nombreux effets négatifs comme les énormes destructions militaires et civiles tout au long de l’histoire humaine. Il en est , et en sera de même pour l’énergie nucléaire qui est si énorme en possibilité de production d’énergie qu’elle sera utilisée pour toujours( fission comme fusion plus tard),le nucléaire est vivant pour toujours et peu importe les diabolisations incantatoires des antinucléaires aigris .Comme dit le vieux proverbe: Les chiens aboient , la caravane passe .

55555a

aaaaaaaaa pdddddddddddddddddddddddddddddddd

Aaaaaaaa

t’es con ou quoi tu peut du cul