RATP : un système de stockage en test sur les trams

La RATP et Alstom expérimentent actuellement une nouvelle solution embarquée de stockage de l’énergie pour le tramway.

Ce système sera testé pendant un an sur la ligne de Tram T3 à Paris, dans le cadre du projet STEEM (Système de Tramway à Efficacité Energétique Maximisée). Il permettra aux tramways de circuler sans caténaire, pour une meilleure intégration urbaine, et de réaliser des économies d’énergie et d’infrastructures.

Cette technique sera expérimentée en exploitation commerciale, pendant un an, sur l’une des 21 rames Citadis en circulation sur la ligne T3 à Paris. Ce projet, labellisé par le PREDIT, est subventionné par l’ADEME.

         

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Guydegif(91)

Très Bien ! non seulement permettra de faire abstraction des caténaires pour l’aspect intégration et infrastructures, mais devrait permettre également de récupérer tout ou partie de l’énergie de freinage… Bonne continuation ! A+ Salutations Guydegif(91)

marcob12

Une ultra-brève qui ne dit pas l’essentiel. Alstom dit sur son site que des supercondensateurs sont derrière le projet STEEM mais ne dit pas quel est leur rôle (récupérateurs d’énergie éclair sans doute lors des (nombreux) freinage pour probablement restituer cette énergie au démarrage en un temps court. Veut-on épauler des batteries au démarrage ?  L’absence de caténaires plaide en ce sens. Cet article suscite plus de questions qu’il ne donne de réponse…

chelya

Les supercondensateurs sont utilisés de la même façon que les volants d’inertie sur d’autres tramway “sans fil” : des dispositifs de stockage d’énergie qui peuvent être chargé sur une très courte période mais qui n’ont pas besoin de stocker longtemps. En pratique, à la place d’avoir un fil, on recharge le tramway à chacun de ses arrêts (et on récupère l’énergie du freinage par la même occasion).

raminag

Solution qui restera plus complexe, plus couteuse, et moins efficace énergétiquement qu’une bonne vieille connexion électrique par caténaire.

christian

Il me semble que la récupération de l’énergie au freinage ne suppose pas d’avoir à la stocker dans la rame : un train par exemple ré-injecte le courant dans le réseau… qui l’avait alimenté à l’accelération. Il me semble donc que Raminag a raison. Sauf peut-être sur le coût. Peut-être est-il effectivement moins coûteux, aujourd’hui, de faire une machine plus complexe avec une infrastructure allégée qu’une machine simple avec infrastructure classique…