Deux scientifiques américains ont récemment publié une étude consacrée à l’activité volcanique de la Lune, censée être inexistante depuis plus de trois milliards d’années.
Cette étude porte sur certaines structures observées à la surface de notre satellite et qui pourraient recéler la preuve que des émanations gazeuses ont eu lieu durant les dix derniers millions d’années. Une dépression présenterait ainsi la même répartition d’éjectas que les cratères lunaires les plus récents. La surface au sein de cette structure particulière ne serait pas consécutive d’une explosion magmatique mais plutôt d’une explosion gazeuse qui aurait eu pour conséquence de souffler tous les débris se trouvant à proximité. Les scientifiques ont ainsi identifié près de quatre structures similaires, qui pourraient nécessiter des études plus poussées in situ afin de confirmer leur théorie. Une campagne d’observation pourrait également être menée de façon coordonnée entre des astronomes professionnels et amateurs afin de détecter ces émanations gazeuses, celles-ci devant produire des flashs lumineux et des soulèvements de poussière à la surface de notre satellite. |
Cette information est un extrait du BE Etats-Unis numéro 56 du 16/11/2006 rédigé par l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com |