Eolien : les USA renforcent leur recherche

Le Centre National américain de recherche dans les énergies renouvelables (NREL) vient de se voir accorder une nouvelle enveloppe budgétaire conséquente, principalement destinée à l’énergie éolienne.

Situé à Golden, dans le Colorado, le centre de recherche se consacre depuis 1977 aux énergies renouvelables et aux solutions d’efficacité énergétique. Le centre est piloté par le département à l’énergie (DOE).

Le secrétaire américain à l’énergie Steven Chu a annnoncé que 93 millions de dollars seraient alloués au développement de l’éolien, et 100 millions à l’amélioration des infrastructures du centre sur un budget de 378,4 millions de dollars.

Parmi les projets éoliens évoqués, 45 millions seront consacrés à l’amélioration des systèmes de transmission, ou encore 14 millions à l’amélioration de la qualité et de la légèreté des matériaux pour les pales et les tours. "L’énergie éolienne sera l’un des premier contributeurs pour répondre à l’objectif d’Obama de générer 10 % de notre électricité de sources renouvelables en 2012", a assuré  Steven Chu en visite au NREL.

Les subventions seront également consacrées à la construction d’un nouveau bâtiment de recherche à haute efficacité, ainsi qu’à des projets géothermiques, solaires, de piles à combustibles et pour la commercialisation de l’éthanol cellulosique.

         

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pasnaif

soit 0.20 Euro par habitant. Même si c’est annuel, ce budget – tout a un début – est de la poudre aux yeux, vu l’urgence de la situation du pays, par ailleurs tant médiatisé.

Denlaf

On souhaite que les U.S.A. génèrent 10% de l’électricité produite à l’aide des énergies renouvelables. C’est louable, mais il faudra faire les bons choix. La production de l’éthanol à partir du maïs était un mauvais choix: ils l’ont pourtant fait dans 21 États du pays. Il s’agit d’une erreur monumentale. On ne prive pas une importante partie de sa population (et surtout celle du Mexique) d’une céréale qui constitue la base de son alimentation pour, à la place, produire de l’éthanol-carburant. Surtout qu’il a par la suite été démontré qu’au final (culture et utilisation comme carburant) le procédé générait plus de gaz à effet de serre – G.E.S. – que l’utilisation du pétrole. C’est pour des raisons comme celle-là qu’il faut être prudent. L’éthanol cellulosique, par contre, serait un bon choix puisqu’il peut être produit à partir des résidus du maïs, des résidus de la canne à sucre, des résidus de bois, etc. . Le photovoltaïque est également à surveiller, pour l’instant, pour la simple et bonne raison que les techniques de production s’améliorent constamment et rapidement. Puisque pour l’éolien les augmentations de productivité seront lentes, le risque de se tromper n’est pas élevé, on peut l’exploiter à grande échelle. Il ne faudrait pas oublier la géothermie, particulièrement celle qui consiste à aller chercher l’énergie thermique dans l’eau (toutes les étendues d’eau). De cette façon on peut quadrupler l’énergie investie dans la thermopompe. 1kWh d’énergie électrique investi dans une thermopompe, idéalement de type eau-eau, permettra d’extraire plus de 4 kWh d’énergie thermique de l’eau. Cette énergie est disponible toute l’année : au fond de l’étendue d’eau, la température ne descend jamais sous les 4 ou 5 degrés Celsius. Cette énergie thermique, si utilisée pour le chauffage et la productiopn d’eau chaude, permet d’économiser plus de 60% sur la facture d’électricité. C’est là que se trouve la clef des économies d’énergie, une aubaine pour le portefeuille et l’environnement, rien de moins. Sans compter que pour le Québec, l’Ontario ainsi que le nord-est des U.S.A. , cette énergie, nécessaire au fonctionnement des thermopompes, est disponible au Québec. On parle d’hydroélectricité qui se vend au meilleur coût mondial (0.07$-0,08$par kWh) et qui est une énergie verte et renouvelable.voir : http://www.denis-laforme.over-blog.com

boris d

Le ministre Américain donne un budget précis et se fixe une échéance courte contrairement à d’autres dirigeants qui fixent une horizon 2020 (et parfois plus loin encore) alors que leur mandat se termine dans cinq ans. Les USA montrent l’exemple parce que c’est le pays le plus riche et le monde regarde ce qu’il s’y passe. Alors autant montrer le bon exemple à défaut d’être les précurseurs des énergies vertes que sont le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne… A noter enfin, qu’en France nous ne sommes pas non plus en pointe dans ce domaine. Le vent de bonne qualité en Bretagne n’est que fort peu exploité.

Selzer

Vous dites : Le vent de bonne qualité en Bretagne n’est que fort peu exploité.  C’est vrai ,mais qui nous dit que les Bretons accepteraient de voir installer chez eux un parc sérieux de 3000 éoliennes de 5 MW chacune? Soit un total de puissance de production maximale de 15000 MW (avec un facteur de charge de 23% environ) ça nous ferait un équivalent de puissance permanente de 3450 MW  (soit à peu près l’équivalent de 2.15 EPR de 1600 MW chacun).Et même si on en met une partie (de ces 3000 éoliennes)en mer(OFF Shore) , Je ne suis pas sur que les Bretons vont bien le prendre quand on connait leur succeptibilité sur la modification de leurs paysages (même en mer) .