Durant sa conférence de presse tenue mardi dernier, François Hollande a affirmé concernant la thématique des gaz de schiste que d’autres techniques que la fracturation hydraulique étaient envisageables, ouvrant la porte selon certains observateurs à son exploitation future.
Il a déclaré précisément : "La recherche est possible sur d’autres techniques que celle de la fracturation hydraulique. Pour l’instant, cette recherche n’a pas abouti, je ne peux pas l’interdire, elle n’est pas interdite par la loi (…) je laisse les entreprises et les chercheurs y travailler et je prendrai mes responsabilités le moment venu."
Cette phrase a provoqué de nombreuses réactions, notamment celle de la Fondation Nicolas Hulot (FNH) qui laisse entendre clairement que, "quelle que soit la technique utilisée, les gaz de schiste ne sont en rien une solution aux enjeux climatiques et environnementaux."
Pour la FNH, du point de vue des émissions de gaz à effet de serre (GES), l’extraction et la combustion des gaz de schiste sont un désastre en totale contradiction avec les objectifs annoncés lors de la conférence environnementale : "réduire les GES de 40% en 2030 et de 60% en 2050. (…) Les moyens de la recherche publique et privée doivent être impérativement concentrés sur les énergies renouvelables."
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Contrairement à ce qui avait dit précédemment, le Président français s’appuie donc sur une proposition du rapport Gallois sur la compétitivité énergétique, qui suggère de mener des recherches sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste.
Proposition no 5 : "Dans la plupart des scenarii de transition énergétique, la part du gaz augmente ou ne se réduit pas à moyen terme. Nous plaidons pour que la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste soit poursuivie. La France pourrait d’ailleurs prendre l’initiative de proposer avec l’Allemagne à ses partenaires européens un programme sur ce sujet. L’exploitation du gaz de schiste soutient l’amorce de ré-industrialisation constatée aux États-Unis (le gaz y est désormais 2 fois et demi moins cher qu’en Europe) et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative."
Par ailleurs, la commission des affaires économiques du Sénat a décidé hier soir de rouvrir le débat sur les gaz de schiste par la voix de son Président, Daniel Raoul. Ce dernier a saisi l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), avec pour objectif d’examiner des solutions alternatives à la fracturation hydraulique.
Reste que la fracturation hydraulique est la seule technologie disponible, donc pas de gaz de schiste ! Les permis délivrés ont ils une date limite d’exploitation, comme il existe une date limite de raccordement pour le PV? Un permis est-il délivré ad vitam eternam, à la seule discrétion de l’exploitant? Le barnum médiatique continue, les lobbyistes font bien leur boulot, Hulot a raison de réagir pour ne pas laisser le champs libre à la propagande sur le terrain de l’opinion publique.
Il est prêt à tout et bon à rien ce guignol. Tout pour satisfaire les lobbys historique, rien pour l’avenir. Consternant.
Ils n’ont toujours rien compris, ils iront jusqu’au bout sans se préoccuper des conditions de vie de nos descendants, ils pomperont toute énergie fossile jusque la dernière goutte, jusqu’a la fin totale d’un système qui sera alors impossible de redresser !! Et ce Flamby, il est certainement numéro un au hit parade des faux-culs, tout est bon pour valoriser sa connerie, pffff !
en prenant exemple sur l’allemagne et en choisissant de réduire le nucléaire, le gaz et le charbon vont forcément augmenter, il n’y a que ceux qui se voilent la face qui peuvent affirmer qu’il a menti. regarder, analyser un peu ce qu’il se passe dans le monde…
Il me semble que l’existence des gaz de schiste est connue depuis longtemps. L’expansion des GDS observée est due à l’optimisation des techniques de fracturation hydraulique (et aussi à la hausse du prix du gaz). Donc affirmer qu’on va rapidement extraire ces gaz par une autre méthode tient soit de l’incantation soit de la supercherie. J’ai bien peur qu’on nous sorte prochainement par exemple le « cassurage fluide », Ah, mais c’est pas de la fracturation hydraulique ça monsieur, donc on peut y aller!
Et en attendant, les US vont reduire leurs emissions de GES cette annee, grace a leur utilisation du gaz de schiste (moins de charbon, plus de gaz…).
Le PS d’aujourd’hui est le même que dans les années 80, pas de changements parmi les fossiles qui sont à sa tête. Mono-énergie, centralisation, productivisme, croissance économique sans prise en compte de la dimension environnementale. Tout vas bien!
Renoncer au gaz de schiste, c’est avant tout une posture idéologique symbolique forte (énergie du passé, tournons-nous vers d’autres solutions, etc…) que ce gouvernement ne semble finalement pas avoir le courage de prendre. J’y avais pourtant cru… D’accord avec Ambiel.
Le gaz de schiste est surtout dangereux pour les fuites de méthane, 20 fois pire que le CO² pour l’effet de serre. Et on ne saura jamais extraire de GDS sans fuites. Ni transporter le gaz sans pertes.
Il est bien sûr très simple d’importer du gaz de Russie, de Norvège, d’Algérie….sans trop se poser de questions (sur les fuites par exemple). Pareil pour le charbon, et là c’est encore plus loin (Colombie, Afrique du Sud, Etats-unis, Russie, Indonésie,…). Mais savoir qu’on a du gaz sous les pieds, c’est angoissant, il faudrait pour l’exploiter prendre des décisions qui ne vont pas plaire à plein de monde… On peut quand même se consoler: quand FH sera parti, le gaz de schiste présent en France n’aura pas disparu.En fait il préserve l’accès à l’énergie des générations futures.. On en parle rarement, mais quelqu’un a-t-il un plan « Sortir Du Gaz »?
le principe de precaution est inscrit dans la constitution, et le restera après le départ de FH, ce n’est pas si simple. d’ici là on se sera aperçu: 1-des gros dégats causés aux nappes phréatiques pour une exploitation qui n’a démarré réellement qu’il y a 5 ans (j’ai bien dit 5 ans, donc zéro recul), 2-de l’épuisement rapide des réserves (voir l’exemple du Montana), et de la surestimation desdites réserves (voir l’exemple de la Pologne au point mort) 3-de l’existence d’une bulle financière avec de très gros effets de levier qui masque pour l’instant le très faible rendement financier, Une fois démasqué, il n’y aura plus d’investisseurs ni banquiers, il restera les « pigeons ». 4-des émissions de CO2 induites supérieures au charbon, cf article du FThttp://www.ft.com/intl/cms/s/0/8b2ab142-2129-11e2-9720-00144feabdc0.html#axzz2COL9Z0Aw Pour diminuer la consommation de gaz, 1- on déconnecte le prix du gaz du prix du pétrole, 2- on crée une CSP Gaz (cousine de la CSP Electricité) qui financera idem, la péréquation, le tarif social, le tarif d’achat du biogaz (potentiel 11,9 Mtep pour l’instant, plus à terme avec progrès rendement, soit un gros tiers des 34Mtep conso gaz France ) qui profitera à nos agriculteurs au passage, par valorisation sans conflit d’usage. 3-on décide d’atteindre REELLEMENT l’ objectif 2020 signé par traité de -20% consommation énergie finale de la France en 2020 versus 2005, PS: Et que GDF Suez vienne pas pleurer, alors qu’il termine de construire un terminal GNL en Louisiane pour acheter pas cher le gaz de schiste US et le revendre bonbon aux moutons de service français…
Mais OUI, politique ou plutôt « agitation-propagande soixantehuitarde ». 1- On nous inonde d’une marée de défauts pernicieux du fraking, typique d’une campagne ordchestrée par les bine-pensants (?) moralisateurs du moment par ce que quelques industriels indélicats ont laissé remonter du gaz dans une nappe phréatique…. 2- Et que dit-on d’une énergie renouvelable et vertueuse qu’est la géothermie profonde? Que du bien. Et pourtant elle ne fonctionne qu’en roches chaudes certes mais fractionnées pour laisser l’eau la lessiver et en emporter la chaleur. Comment fait-on? Par de la fracturation hydraulique. Et pan dans la g….. de certains connards! Que notre système « bobo et politiquement correct » déconne: On nie les sciences et on adore les prophètes de malheur, tout comme en plein Moyen-Age. Une belle régression; ce n’est pas la seule d’ailleurs.
Je ne pense pas que « principe de précaution » signifie « on ne fait rien ». J’ai plutôt l’impression que ça signifie « on ne fait pas n’importe quoi ». Mais je ne suis pas juriste constitutionnel, donc mon interprétation est certainement contestable.
merci de maîtriser votre langage, la vulgarité n’apporte rien au débat. 1-vous êtes le seul à parler ici de géothermie profonde, et j’ai les mêmes réticences que pour le GDS, vous avez parfaitement raison de les réunir sur le fond si j’ose dire. 2-carrément gonflé de parler de campagne orchestrée, quand on voit le barnum médiatique mené par bon nombre de journalistes économiques pro GDS tous media confondus depuis 15 jours qui gesticulent à coup de réserves potentielles miraculeuses, vous êtes aveugle ou quoi ?Bobo ou gogo,
On en a déjà pas mal parlé, notamment ici, à partir de la page 3:
nous sommes d’accord sur le sens du principe de précaution. C’est à ce titre que le fracking n’est pas autorisé et que d’autres techniques, propres celles là, doivent être mises au point.
rien de plus simple et sans compter sur quel politique que ce soit, sauf à supprimer la différence de traitement en matière de tva travaux énergétiques des logements + de 2ans et le neuf , et organiser une filière de traitement batteries usagées. S’APPROPRIER LA POLITIQUE DE RIGUEUR (ENERGETIQUE) 1/ propriétaires de maisons individuelles français : A/ Installez votre energie électrique autonome sur votre toit (mix photovoltaique/eolien), avec des batteries pour 15ans à 20% de décharge vous assurant on va dire de 5-6 kwh d’autonomie (2jours pour quelqu’un qui s’éclaire au led). TVA à 7% pour tout sauf batterie avec une taxe traitement déchets qui ferai tojours 19,6%) B/ Un ballon solaire qui va servir aussi au LL et au LVaisselle avec relève au bois (y en a chez nous). C/ une cuisinière au bois qui relève l’eau chaude au passage D/ un appoint au bois qui utilise éventuellement un stirling pour recharger les batteries au cas ou l’éolien/photovoltaique ne serait pas suffisant chez vous). 2/ les locataires, les logements collectifs A/ demandez au syndic de faire comme les individuels la ou c’est possible. B/ exigez de vos élus locaux cette installation sur tous les batiments publics qu’ils gèrent , en complement des ressources locales d’électricité suscptibles de vous etre fournies (revendeurs locaux d’énergie verte, centrale communale de cogénération des déchets verts et autres, etc…) 3) les B to B les industriels ou autres besoins énergétiques surdimensionnés par rapport aux capacités communales, agglo, district voire département se débrouillent avec le nuke qui reste et au diable les pipelines, offshore et fracturation hydraulique !
Effectivement, PV et batteries pour tout le monde, chauffage et stirling « au bois », cuisinière au bois, ballon solaire….pour les propriétaires de maisons individuelles. Pareil pour les autres dans le collectif dans la mesure des possibilités. C’est vachement simple, en fait….. Que n’y avait-on pensé precedemment, et comment se fait-il que tout ça ne se développe pas naturellement?
évidemment, si en plus Fh tnete un petit peu de pragmatisme versus de l’idéologie, c’est normal qu’on lui reproche. la transition énergétique passe par une diminution progressive et raisonnée du nuke, une exploitation intelligente et la plus « propre » possible des fossiles, en parallèle du développement, et les progrès à faire y sont encore immenses, des renouvelables (parfois plus « polluants » que certains fossiles, voir le méthane dégagé par les lacs de retenue des barrages, les forages pas plus innocents pour la géothermie, les déchets en fabrication et fin de vie du PV, les terres rares pour l éolien, le CO2 rejeté par la combustion du bois énergie, avec renouvellement à horizon 60-80 ans etc…
C’est incroyable, j’ai lu tous les commentaires et l’article : à aucun moment il n’est fait mention de l’aspect financier. La facture énergétique française est proche des 100md$ et le déficit français – qui conditionne l’endettement qui conditionne la crise européenne – est très voisin de cette somme. Nous voilà avec un très bel échantillon de bons chrétiens bien nourris dont le niveau de vie est le plus élevé au monde au bord d’un précipice qui les ramènerait au niveau de vie somalien (aucune offense envers eux, en l’espèce, leur mode de vie est nettement moins déclinant que le nôtre) Prèts à descendre dans la rue pour une poignée d’euros de retraite et sur un sujet aussi significatif que la facture énergétique dont le poids est en train de les faire couler, ils parlent de tout sauf d’argent!!! Même 6ctS1ple dont on connait la proximité avec les affaires de gros sous, ne moufte mot sur cet aspect dont « l’ordre de grandeur » a quand même quelque chose à voir avec l’existence de notre civilisation dans les années à venir Non, rien, l’argent est l’affaire des lobbies, les pensions de l’état sont dues, elles seront payées jusqu’à la fin des temps, c’est comme ça. Quelques informations qui nous manquent cruellement avant de se faire une idée : Quel revenu financier le pays peut il retirer des GDS ? Combien de temps dure la pollution des sites ? (à supposer que leur voisinage devienne impropre à la vie ce qui n’est pas prouvé) Bon, si j’ai tout compris , on laisse les autres pays saccager leurs zones d’extraction , puis on envoie des observateurs pour mesurer les dégâts, puis on calcule les indemnités à payer aux habitants. C’est un peu cynique mais il semble bien que ce soit l’approche réal-politicienne française du moment, nonobstant tous les arguments hautement contestables dont on nous abreuve
« Même 6ctS1ple dont on connait la proximité avec les affaires de gros sous, ne moufte mot sur cet aspect « . Je vous remercie d’avoir noté qu’il m’arrivait effectivement parfois de ramener un certain nombre d’idées extraordinaires à la question « combien ça coute », ça ne me semble pas forcément être bien exprimé par » dont on connait la proximité avec des affaires de gros sous »,qui pourrait avoir un petit coté péjoratif, mais qu’importe…. Ceci dit, quand j’écris « il faudrait pour l’exploiter prendre des décisions qui ne vont pas plaire à plein de monde… « , je pense qu’entre les lignes vous pouvez deviner le fond de ma pensée. Mais comme « le changement c’est maintenant » et que je suis un profond démocrate, vous me permettrez d’être mesuré. Alors, si vous voulez vraiment savoir, bah effectivement il faut être un gros con pour dire « pas de ça chez nous, point », et encore plus un gros con pour dire « pas de ça chez nous pendant 5 ans », c’est vraiment affirmer en gras le peu de vision qu’on peut avoir des problèmes énergétiques. Mais bon, sur 5 ans , Gazprom ne va pas disparaitre, on devrait encore pouvoir se chauffer à cette échéance…. C’est mieux comme ça?
Non ce qui aurait été péjoratif, c’est si j’avais écrit « petits sous », notez que je m’en suis gardé. Je reproche souvent à votre mode de calcul de considérer l’electricité à prix fixe comme le fossile , alors qu’à l’évidence , l’electricité du dimanche à 05:00 vaut moins cher que celle du merdredi à 19:00, cette facilité de calcul fausse le résultat alors que l’appareil français de production pert beaucoup de rendement à faire du suivi de charge. En termes de gaz fossile , GDS ou non, il en va autrement car le stockage ne pose pas de problème. Pourtant la notion de « facture énergétique » recouvre un système de transfert assez sophistiqué pour compliquer singulièrement le calcul. Si on paye bien une centaine de milliards, cette perte est à imputer à la balance commerciale et non au budget de l’état comme je l’ai simplifié plus haut. Or sil est probable que cet argent revienne à l’état sous forme de TVA’s multiples dés lors qu’il ne quitte pas le territoire fiscal, il faudrait quand même lui appliquer un ratio au point de vue macro-économique. Pour autent , un tel ratio n’aurait pas de sens au point de vue du marché car il y a effectivement 100 md$ d’énergie à substituer pour un fournisseur français qui en aurait les moyens. Donc , si je me suis permis de résumer drastiquement le rapport Dette vs. Déficit commercial, je n’ai rien exagéré en termes de marché car le gâteau est vraiment appétissant pour qui peut en attraper une part.. Mais hormis les questions pratiques (le gaz possède déjà de multiples applications en activité) on peut dire que la substitution aux fossiles restent à ce jour un sujet que nos amis français ont soigneusement oublié de s’interresser. Ils ne manquent pas d’atouts pourtant : le numero 1 mondial du nuke en termes de parts de marché pour commencer , des ressources en vent et en radiation solaires à en faire pêlir d’envie leurs vousins teutons … mais non , tout cela semble trop simple pour le discours ambiant qui préfère noircir des kilomètres d’écriture sur des questions moins… pertinentes Je fais du CO2 donc je suis méchant Je coute cher à la collectivité sans aucun retour donc je suis gentil (la collectivité le pense en tous cas) bon… Parler de gaz de schiste sans parler de sous est une conversation de sourds muets comme la télé aime à nous en distiller à l’envi. C’est pourtant le besoin d’argent qui va inéluctablement provoquer l’exploitation des GDS et ignorer cet aspect ne fera qu’en agraver l’impact puisque en l’absence de débat réaliste , la force prendra le relais.
pas sûr de tout avoir compris, mais bon… Une précision quand même: le qualificatif de « gros con » employé ci-dessus était bien ciblé sur le domaine particulier de l’energie et notamment des gaz de schistes.Dire « on ne fait rien, on ne bouge pas pendant 5 ans tant que je suis là » m’est tout simplement incompréhensible dans un domaine aussi vital. Pour le reste, ce n’est pas du ressort d’un dialogue sur Enerzine.
Rappelons quand même que le code minier fixe une redevance de concession à tout opérateur sur le sol national. Les tarifs actuels sont peut-être un peu obsolètes, car l’extraction d’hydrocarbures en France est une activité plutôt en déclin.FH peut s’en saisir plutôt que de dire « pas de ça chez nous ».Après tout, c’est peut-être une façon de limiter les ardeurs et éviter les effets d’aubaine. Mais très honnêtement, quitte à payer du gaz 25€/MWh ce qui est le prix de gros actuel,et qui ne changera pas pour moi, je préfère payer 15€ à Total ou à un autre et 10€ à l’état et/ou la région que de payer 25 à Gazprom. Ca va en plus créer de l’emploi, reste le problème de faire ça « proprement » et là il y a peut-être débat, mais se voiler la face en laissant nos voisins les plus lointains possibles faire ce qu’ils veulent en étant bien au chaud ne me semble pas être l’attitude la plus responsable qui soit…..
27 morts, plus de 70 blessés… Mais je suis bien au chaud, c’est le principal. Bon, je ne vais pas passer au charbon puisqu’on parle de gaz, mais c’est bien pire…
vous cèdez à votre tour aux injures … Vraiment curieux cette fébrilité pour des gisements inconnus au bataillon il y a 10 ans, même pas mentionnés dans la PPI élec 2009, à peine évoquéd’un vague paragraphe sans aucun chiffre dans la PIP gaz 2007 mise à jour 2011, et devenus vitaux aujourd’hui ! A se demander si on a affaire ici à un commentateur désinterressé. Touchant aussi ce duo inédit avec Lionel, vraiment. Puisque le duo en question veut aller sur le terrain du réalisme, purgeons déjà une question fondamentale totalement absente du débat jusqu’ici: qui dit que l’exploitation du gaz de schiste fera baisser le prix du gaz au consommateur final? Rien, nada, il sera facturé au même prix que le gaz importé, basé sur le prix du pétrole, donc aucun intérêt pour le consommateur final !
Peut-être effectivement les mots employés sont un peu forts, vous m’excuserez; mais je ne visais pas un intervenant sur Enerzine, et donc ne pense pas être passible d’un carton jaune. C’était en plus très ciblé sur le domaine, qui est celui d’Enerzine me semble-t-il. J’ai cité il y a peu de temps « de P. Messmer à F. Mitterand » en parlant du nucléaire, c’est une question d’appréciation personnelle mais un dirigeant qui dit juste ne m’emmerdez pas avec ça pendant mon mandat me parait juste un peu léger… Sur l’aspect « désinteressé », vous me faites là un mauvais procès, mais bon, vous pensez ce que vous voulez. Sur le prix, il me semble avoir répondu très clairement, non, avec mes 25€? La différence , c’est où va votre argent.
C’est vrai, ça peut paraitre surprenant, comme quoi une batterie d’occase et la mesure de la fréquence du réseau européen via un frigo visiblement pas en forme peut au final rapprocher! Mais vous remarquerez aussi que sur l’H2 pas developpé en France du fait du « groupe EDF qui controle le réseau », je lui ai posé des questions sur ce qui se passe ailleurs où cet ignoble monopole n’est pas présent et donc ou une « cocurrence féroce » devrait normalement exister.
désolé, pour le prix au consommateur final, je reste sur ma faim, même si je suis sûrement ce que Lionel appele dans un post plus haut un « bon chrétien bien nourri » (mention spéciale pour l’originalité de la pseudo attaque ! ). J’ai bien compris que le prix de gros ne bougerait pas, et donc je ne vois pas ce qui me garantit que le prix de revient au consommateur final baisserait. Cela intervient dans un pays où le tarif du gaz est régulé avec un acteur historique quasi monopolistique et privatisé qui attague les arrêtés de prix du gaz quand ça ne lui plaît pas. Sans parler des contrats d’achat à long terme qu’il faut bien honorer pour garantir la sécurité d’approvisionnement loin de l’opportunisme d’un éventuel gisement à bas coût d’exploitation et grosse marge de revente. signé: un mouton de service.
Vous connaissez la réponse à votre question mr s1ple ! L’hydrogène fixe est réservé à la pétrochimie et jalousement gardé. Mais un vent brutal venu d’orient et d’occident en même temps va nous mettre de l’hydrogène sur le réseau…. routier ! en employant pour cela des techniques autrement plus compexes : compression 700bar, réservoirs composites.. Le secret ? Une technologie très complexe à maitriser est paradoxalement très facile à breveter et à monopoliser. Les concurrents en sont quitte pour acheter la licence ou bien galérer 10 ans en R&D pour entrer dans la danse ! La faille de l’hydrogène fixe ? trop simple ! trop facile à maitriser et à déployer en volume, impossible de prendre de juteux brevets, voire à taxer car contrairement au fuel, l’hydrogène ne supporte pas d’additif « fiscal ». Pourtant , c’est la synergie entre energie de stock, combustible embarqué et hausse des prix fossiles qui rend désormais l’équation favorable. Au fait , vous avez remarqué , l’essence à fichtrement augmenté depuis Jospin , époque heureuse où le pétrole ne dépassait pas 30$ , aujourd’hui il en vaut 110 $ et rien n’indique qu’il baisse jamais… voilà voilà
rappelons que FH ne fait ici que confirmer ce que Sarko avait décidé concernant les GDS, donc c’est aussi un peu court d’attribuer uniquement la décision à FH, rendons à César…
Surtout n’y restez pas! La seule différence, c’est que quelques soient les évolutions des prix de gros ( à la hausse ou à la baisse): -dans un cas vous n’avez aucun problème politique intérieur à gérer et vous payez 25€/MWh (aujourd’hui) à Gazprom ou la Sonatrach dont on sait bien qu’ils sont exemplaires sur le plan de l’environnement. – dans l’autre cas vous vous faites « chier » (désolé…) avec les 2% de voix vertes recueillies aux elections mais vous vous privez d’emploi francais, de recettes pour des entreprises francaises, et de taxes juteuses ( nationales et locales)sur l’extraction d’hydrocarbures C’est aussi simple que ça, mais encore une fois je n’ai pas dit qu’il fallait faire n’importe quoi. Mais de là à affirmer, « sous 5 ans, no way », il y a un pas me semble-t-il, ce pas c’est celui d’une certaine forme de courage. Mais importer du gaz, c’est vachement fastoche….et à l’horizon de 5 ans ça ne devrait pas poser trop de problème.
Rappelons que NS voulait se faire élire contre FH..Ce n’est pas un argument….en tour cas par pour moi.
Vous nous parliez de « concurrence féroce » de l’H2 vis -à-vis des réseaux, bien sûr hors de la Gaule noyautée par EDF. Vous avez des exemples concrets?
Excusez moi, j’ai du mal à vous suivre… Il y a quelque heures vous nous parliez de « concurrence féroce » de l’H2 vis-à-vis des réseaux (sauf en Gaule où le réseau est noyauté par EDF). Maintenant vous nous dites que « l’hydrogène fixe », c’est trop simple et trop facile à déployer en volume et donc (si je comprends bien) promis à aucun avenir…. Au fait, votre frigo va bien?
curieux votre façon de simplifier au sujet des verts ! Faut-il comprendre que vous souhaiteriez simplifier aussi l’impact sur l’environnement, et passer outre, en force en quelque sorte, même si vous évoquez le contraire? Rappelons une chose: la ressource éventuelle n’est pas prouvée du tout, on parle juste de probabilité de présence d’une ressource c’est très différent d’une estimation théorique par l’Agence EIA US qui prend grâce aux GDS le leadership international sur l’Energie sur l’AIE et l’OCDE en général (situés à Paris et que les US contrôlent mal), pour laquelle ils sont très réticents à verser le moindre dollar (sûr que l’AIE n’avait rien vu venir sur les GDS US, aïe). Donc méfiance sur les potentiels mirifiques ! La recherche doit donc aller dans non pas 1 mais 2 directions: -valider la présence d’un potentiel GDS significatif, -trouver une technique d’exploitation propre.
Nous sommes d’accord, il faut valider la présence d’un potentiel significatif et trouver une technique d’exploitation (plus) propre. Suffit juste de savoir comment on fait ça dans un bureau. Où, ce qui est effectivement une autre solution, laisser les autres avancer, au moins sur les techniques, et pour le potentiel, on verra (peut-être) dans 5 ans.