La Russie tente de rassurer l’Europe : en dépit de la crise diplomatique déclenchée par le conflit géorgien, elle n’entend pas utiliser l’énergie comme moyen de pression.
Reçu par l’Agence France Presse, le porte-parole du premier ministre russe Vladimir Poutine a démenti les informations parues dans la presse britannique, selon lesquelles Moscou s’apprêterait à réduire les exportations de pétrole et de gaz vers l’Allemagne et la Pologne.
Selon le porte-parole M.Peskov, la Russie restera "le fournisseur sûr et fiable des ressources énergétiques, notamment pour nos partenaires occidentaux."
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Rossia, le premier ministrea assuré que la Russie allait "strictement respecter [ses] obligations contractuelles, mais [allait] élargir et diversifier [ses] possibilités d’exportation de ce produit, si nécessaire à l’économie mondiale."
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) adopte également un ton rassurant. Selon elle, le fait que les bombardements russes aient épargné le gazoduc Bakou-Tbilissi-Cayhan (BTC) confirme les propos tenus par Moscou.
Les importations européennes en provenance de Russie assurent 20% de ses besoins en pétrole et 40% du gaz.
Par une telle déclarasion ,voila le moyen élégant de rappeler qu’on pourrait le faire …
me voila rassuré. Etdire que je me faisais du soucis pour notre approvisionnement à long terme. J’ai vraiment pu être idiot. Grace à ces très sincères déclarations, je vais enfin pouvoir dormir tranquille.