GDF : chiffre d’affaires 2006 en forte hausse + 21 %

Le Groupe Gaz de France a réalisé en 2006 un chiffre d’affaires consolidé record de 27 642 millions d’euros, en progression de 21 % par rapport à 2005.

A climat moyen et à méthodes comptables constantes, le chiffre d’affaires progresse de 24 % par rapport à 2005.

Cette progression résulte principalement de l’augmentation générale des prix de l’énergie en Europe, qui s’est toutefois quelque peu ralentie en fin d’année. Elle s’explique également par une progression des volumes et par l’effet d’opérations de croissance externe.

Après un premier semestre plus froid que le premier semestre de l’exercice précédent, l’année 2006 a connu un automne particulièrement chaud qui a défavorablement impacté la progression du chiffre d’affaires (baisse de 12 TWh entre 2005 et 2006).

Le chiffre d’affaires du Groupe à l’international atteint 10 839 millions d’euros en progression de 33 %. Il représente désormais près de 40 % du chiffre d’affaires total.

Dans ce contexte, le Groupe a confirmé lors du conseil d’administration du 23 janvier la réalisation des objectifs annoncés pour 2006, à savoir :

  • Une croissance de l’Excédent Brut Opérationnel supérieure à 20 %, soit plus de 5 milliards d’euros.
  • Un résultat net supérieur à 2,2 milliards d’euros.

Faits marquants du quatrième trimestre 2006 et événements récents

-1- Nouveau tarif d’accès des tiers au réseau de transport de gaz naturel en France à compter du 1er janvier 2007.

-2- Lancement de l’extension du terminal de Montoir-de-Bretagne, pour répondre au développement du GNL en France et en Europe.

-3- Consolidation des approvisionnements en gaz avec le renouvellement, jusqu’en 2030, des contrats d’approvisionnement entre Gazprom et Gaz de France.

-4- Entrée dans le projet de gazoduc entre l’Algérie et l’Espagne (Medgaz) et achat de gaz naturel à Sonatrach transitant par ce gazoduc.

-5- Succès dans l’appel d’offres RTE pour la construction d’une centrale électrique de pointe, d’une capacité d’environ 200 MW en Bretagne.

-6- Mise en service du Provalys et du Gaz de France energY qui ont rejoint la flotte désormais composée de 11 bateaux.

-7- Poursuite du projet de fusion entre Gaz de France et Suez, avec la perspective d’une assemblée générale extraordinaire de fusion le 25 juin 2007 (date au plus tôt)

(src : CP – GDF)

   

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josiane

La température de mon appartement ne cesse de baisser, ma facture de grimper et les benefices de gaz de france de s’envoler!!!!!!

pasqual

Finalement, “seulement” 21% de chiffre d’affaire en +, ce n’est pas beaucoup, c’est à peine la hausse des tarifs qu’ils ont appliquée au particuliers…(En voyant ma facture je pensais que leur chiffre d’affaire aurait plus augmenté) Merci les actionnaires et merci bruxelle pour cette facture salée

pierre

c’était pourtant prévisible! Se chauffer va bientôt devenir un luxe ! Pourquoi une entreprise privée vendrait elle le gaz bon marché alors qu’elle a le droit de le vendre hors de prix et de faire un gros bénéfice au passage ? Le profit a toujours été le but d’une entreprise. Il fallait y penser avant de laisser faire la la privatisation. MAis l’opinion publique était sans doute trop occupée à casser du sucre sur le dos des fonctionnaires.

Claude

il ne faut pas confondre bénéfices et chiffres d’affaires . Le prix du gaz a monté partout dans le monde , parce que les fournisseurs de gaz comme la Russie ont monté leurs prix . Les revendeurs au détail comme GDF n’ont fait que répercuter la hausse au consommateur . La hausse des prix n’est pas terminée , parce que comme pour le pétrole , le gaz est une ressource d’énergie finie et donc destinée à devenir rare , puis à finalement disparaitre . La solution n’est pas de consommer toujours plus d’énergie , ce qui est matériellement impossible , mais de prendre des mesures d’économie d’énergie . Les Allemands construisent des “maisons passives” ou des “maisons à énergie positive” , c’est à dire des logements qui ne consomment que très peu d’énergie ou même qui produisent l’énergie dont elles ont besoin . Leurs propriétaires ne sont plus dépendants des énegies fossiles comme le gaz dont les prix sont destinés à encore monter pour cause de raréfaction . Gaz de France privatisé ou nationalisé , n’a rien à voir dans la dispariton progressive à venir des ressources en gaz . Par contre nous sommes tous concernés par l’adaptation de nos économies à la disparition progressive des énergies fossiles . Il ne sert à rien de trouver des boucs émissaires et de faire des incantations , il faut se mettre à l’ouvrage , par exemple améliorer l’isolation des nos logements . Même s’iln’est plus candidat , la relecture du pacte de Nicolas Hulot n’est pas superflue .

pierre

Non je ne confond pas chiffre d’affaire et bénéfice, mais il faut tout de même reconnaitre que le bénéfice est souvent proportionnel au chiffre d’affaire et que les actionnaires en veulent toujours plus. D’ailleurs lorsque les cours du gaz sont à la baisse les factures ne le sont pas. Je ne suis pas sur que d’enrichir les actionnaires soit la meilleur solution d’inciter les gens à faire des économies d’énergie, même si je reconnais que c’est une solution, indirectement…