Grand Léjon : Nass&Wind va mesurer la vitesse des vents

La société lorientaise Nass&Wind Offshore va procéder prochainement à l’installation d’un appareil de mesure de vent de type LIDAR (Light Detection and Ranging) au sommet du phare du Grand Léjon, au large de Saint-Brieuc (22).

Le laser dont cet instrument de nouvelle génération est équipé balaye le ciel et mesure la vitesse des vents et des turbulences dans toutes les directions jusqu’à 200 m de hauteur, soit encore plus haut que le générateur et les pales des éoliennes offshore qui se situent généralement à 90 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La qualité des mesures relevées va permettre d’établir avec le plus haut degré de précision possible le potentiel de production d’électricité du projet de parc éolien offshore développé par l’entreprise dans la baie de Saint-Brieuc. Un appareil du même type a déjà été installé il y a quelques semaines à proximité du projet développé par Nass&Wind Offshore au large de la Pointe du Croisic (Projet du Banc de Guérande).

Le fait de disposer de données très précises constitue un avantage essentiel pour Nass&Wind Offshore dans le cadre de ses discussions avec les partenaires industriels et financiers avec lesquelles l’entreprise envisage de répondre à l’appel d’offre qui sera prochainement lancé par l’Etat pour la construction et l’exploitation de parcs éoliens en mer.

L’instrument de mesure a été fourni par la société Leosphère (Orsay). Son système de fixation a été conçu par la société Sobec (Brest). Il sera installé d’ici à la première semaine du mois de novembre, en fonction des conditions météo, par la société Iroise Mer (Plougonvelin) et une équipe de Nass&Wind Offshore. Des membres de la subdivision des Phares et Balises de Lézardrieux (22) seront également présents sur le site pendant la pose de l’appareil, qui devrait durer trois jours.

Le phare n’étant pas connecté au réseau électrique, le LIDAR sera alimenté en électricité par quatre panneaux solaires couplés à une pile à combustible qui prendra le relais en cas de déficit d’ensoleillement. Cette configuration innovante sera mise en œuvre pour la première fois.

L’installation d’un appareil de ce type nécessite un investissement d’environ 200.000 euros.

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Clobinson

C’est une initiative intéressante, qui me suggère 2 questions: 1- qui va contrôler l’exactitude des relevés effectués par N&W ? Un contôle externe indépendant serait le bienvenu… 2- les résultats donneront-ils lieu à une diffusion publique complète, et pas seulement un relevé de conclusions inclus dans une étude d’impact généralement partiale ?

michel123

Pour 200 000 euro je veux bien rester debout dans le vent perché sur un pylone ( sur une seule jambe s’il le faut) avec un bête anémomètre et prendre des notes au crayon ou même au stylo sur les vitesses du vent!!!! C’est rustique mais tout aussi efficace.

Hayabs1

la machine scrute l’ensemble de la couche sur 200 mètres et pas simplement une hauteur avec un anémomètre 🙂 Pour Clobinson, les données issues du Windcube sont déjà confrontées aux mesures de vent obtenues classiquement par mât de mesure, en terrestre et en ofshore. On peut trouver des rapports là-dessus sur le net voire sur le site de Léosphère lui-même.

Dave

Chers camarades Bretons, Ne vous laissez pas Berner pas le miroir aux alouettes. Ceux qui poussent vraiment en dessous pour vous défigurer vos cotes visent surtout les 20 à 40% de taux de rentabilité, garantis par des tarifs de rachats d’EDF exhorbitants, que tous les clients devront tot ou tard payer. C’est tellement facile de jouer à ce jeu là en jouant sur la conscience Green… Lisez par exemple Jean Louis Butré (L’imposture), ce sera au moins un contre éclairage. Un Breton amoureux du littoral, et il se trouve aussi expert en énergies du futur.