ITER : la Corée du sud a rejoint le consortium

La Corée du Sud a officiellement rejoint un consortium international pour la construction du réacteur expérimental à fusion nucléaire en France prévu pou l’année 2015.

L’accord signé par 7 pays à Paris permettra de construire le premier réacteur thermonucléaire international (International Thermonuclear Experimental Reactor). Le Japon, l’Inde, l’Union Européenne, Les Etats-Unis, la Chine et la Russie sont également signataires du projet qui s’est conclu après 10 ans de négociations.

Le projet ITER initialement proposé par les Etats-Unis et la Russie en 1985 est un projet expérimental qui offrira une source d’énergie propre et infinie qui permettrait de remplacer les énergies fossiles. La Corée du Sud a rejoint le projet en juin 2003 et participera au financement de sa construction à hauteur de 9,09%, soit 5 milliards de dollars. Les scientifiques rappellent que l’électricité issue de l’énergie thermonucléaire est sûre et que des installations de ce type peuvent être établies à l’intérieur même des villes dans la mesure où c’est une source énergétique pure ne présentant aucun danger.

Les pays non membres de l’Union Européenne prennent en charge quelques 54,54% du coût total du projet, l’Union Européenne supportant le reste.

Le ministre de la science, M. KIM Woo-sik a signé l’accord au nom de la Corée du Sud lors de la cérémonie qui s’est tenue à l’Elysée.

Selon le ministre, "La Corée du Sud considère l’énergie thermonucléaire comme la prochaine source d’énergie alternative". Selon le gouvernement, une participation au projet ITER est significative puisque cela permettra au pays de se créer une place au sein des technologies énergétiques thermonucléaires.

La Corée du Sud importe actuellement 97% de ses sources d’énergie. Elle est le 10ème plus gros consommateur d’énergie dans le monde en raison de son importante industrie lourde.

Les membres du consortium ont mis en place un plan de développement qui prévoit notamment la finalisation de la phase de construction à Cadarache pour 2015. Ce réacteur expérimental devrait être opérationnel pendant 20 ans et permettre aux scientifiques de déterminer l’efficacité du système à produire de l’énergie à usage commercial. Si l’expérience est un succès, les Etats membres devraient enclencher la seconde étape du processus et utiliser l’installation pour produire de l’électricité.

 
Cette information est un extrait du BE Corée numéro 37 du 8/12/2006 rédigé par l’Ambassade de France en Corée. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

      

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eole

Espérons qu’il ensortira quelque chose de probant !