La Russie prête à interdire le gaspillage du gaz

Chaque année, on estime à 150 milliards de mètres cubes la quantité de gaz brûlée pour rien lors de l’extraction du pétrole.

Le gaz associé, extrait en même temps que le pétrole, est la plupart du temps consumé sur place, alors qu’il pourrait être valorisé.

Ce gaz gaspillé pourrait répondre à l’ensemble de la consommation de la France et de l’Allemagne réunies. L’interdiction des "torchères" permettrait surtout de répondre à 15% de nos engagements en terme de réduction des émissions de CO2.

C”est ce que vient de décider le vice-premier ministre par interim, Sergueï Ivanov. Celui-ci a décrété que le gaz associé au pétrole ne devrait plus être torché :

"Nous ne laisserons personne brûler du gaz associé, du moins en Russie. La décision a déjà été prise", a-t-il déclaré.

"Nous ne sommes pas encore assez riches pour nous permettre un tel luxe, sans parler des questions d’environnement"

La région de Khanty-Mansiisk, en Sibérie, représente à elle seule de 7,3 à 7,6 milliards de mètres cubes de gaz associés par an réduits en torchères, avoue Alexandre Filippenko, gouverneur de la région.

Il estime que si quelques compagnies montrent de la bonne volonté et valorisent déjà ce gaz, elles restent encore marginales.

 
 

            

Articles connexes

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
all

Au prix où est le gaz il ne faut pas gaspiller !