Le leader mondial des panneaux solaires en couches minces, First Solar, a annoncé mardi un plan de restructuration afin de faire face selon la compagnie américaine à la détérioration des conditions du marché européen.
Dans le cadre de ce programme, First Solar entend réduire drastiquement les coûts de fabrication tout en redéployant son organisation sur "les marchés les plus prometteurs".
La société a d’abord décidé de fermer au quatrième trimestre 2012 son usine de fabrication de Francfort (Oder) en Allemagne. Ensuite, elle a indiqué devoir réduire ses capacités de production dans son centre de fabrication de Kulim en Malaisie, où 4 lignes de production seront arrêtées à partir du 1er mai 2012.
Au total, la firme prévoit de fortes réductions de personnel en Europe et aux États-Unis : "2.000 postes seront touchés, soit environ 30% du total des effectifs du groupe."
Par ces mesures, First Solar espère réduire ses dépenses d’exploitation de 30 à 60 millions de dollars en 2012 avant d’atteindre les années suivantes de 100 à 120 millions d’économie. First Solar s’attend en conséquence à améliorer son coût moyen de fabrication : de 0,70$ à 0,72$ par watt cette année au lieu de 0,74$ par watt annoncé précédemment. En 2013, la société estime que les coûts moyens de fabrication des modules solaires s’établiront entre 0,60$ et 0,64$ par watt. La société indique également qu’elle engagera des coûts de restructuration (provisions et charges) de l’ordre de 245 à 370 millions de dollars.
"Après une analyse approfondie, il est clair que le marché européen s’est détérioré dans la mesure où nos opérations là-bas ne sont plus économiquement viables, et que leur maintien n’est pas dans l’intérêt à long terme de ses actionnaires", a déclaré Mike Ahearn, PDG de First Solar. "Les décisions de ce genre ne sont pas faciles à prendre, en particulier compte tenu de l’importance des marchés européens" a t-il ajouté.
"Le marché solaire a fondamentalement changé, et nous devons adapter rapidement notre approche du marché afin de maintenir et de construire sur notre avantage concurrentiel", a déclaré encore Mike Ahearn. "Après une période de croissance robuste, First Solar a été dimensionné pour fonctionner à des volumes plus élevés qu’actuellement où la réduction des subventions dans les marchés traditionnels importants pèsent. En conséquence, il est essentiel que nous réduisons la production et les dépenses afin de nous ajuster à la demande future qui sera probablement plus faible. Ces actions permettront de concentrer nos ressources sur les marchés générateurs de croissance dans les prochaines années."
Arrêtez de nous diffuser ces mauvaises nouvelles, on va finir par être convaincu que le photovoltaïque est un échec tant économique qu’écologique !
Avec 4% de l’electricite d’origine solaire, l’Allemagne demontre le succes. La situation actuelle n’est qu’un passage en attendant qu’il soit clair pour tout le monde que nous devons sortir du nucleaire, pas le choix si on veut laisser aux generations futures une Terre un minimum respectee.
J’ai beaucoup ri, mais vraiment beaucoup
Bon dos l’Europe … et partielles leurs explications : ils rejettent la responsabilité de ce recul uniquement sur la baisse des subventions en Europe … alors que c’est plus la Chine, avec son objectif, d’ici quelques années, de faire du photovoltaique l’électricité la moins chère pour les particuliers qui y est certainement pour bien plus.
la France, l’Allemagne, après l’Allemagne, les USA, à quand le tour des chinois ? (à moins que…)
Contrairement au secteur public , le secteur privé crée des emplois sensibles à la conjoncture. Mettez des fonctionnaires partout et vous n’aurez plus de nouvelles de ce genre mais qui paiera donc les fonctionnaires ? Le marché du PV est une foire d’empoigne comme le marché du logiciel. Quand Steve Jobs a écrit un tweet qui fustigeait Flash, il a mis 2000 ingénieurs au chômage et au moins 5000 presta spécialisés dans Flash en France avec un seul tweet ! Le marché du logiciel ne s’en est même pas aperçu et continue à générer des profits en centaines de milliards$ Mais pour les gars de Flash , c’était game over ! Tout le challenge consiste pour ces pauvres bougres, à ajouter une ligne sur leur CV et repartir en chasse. Pour les gars du solaire , c’est exactement pareil : first solar est un constructeur connu et prestigieux , ils n’auront pas à rougir d’y avoir travaillé et devront exploiter ce qu’il y ont appris au service d’une autre boite qui a besoin de leurs spécialité Pour reprendre le parallèle avec Flash, un bon flashiste est forcément un bon infographiste, il connait les langages graphiques et a très peu d’effort à faire pour migrer vers son concurrent no1 : HTML5. Une fois cette migration faite , ils trouveront de meilleurs boulots , mieux rémunérés car des millions de boites recherchent à migrer vers HTML5 depuis Flash ! La faute à un tweet de SJ , un mois de chômage à apprendre HTML et on retrouve un job 30% mieux payé .. Le secteur privé quoi…
Décidemment on en apprend tous les jours sur ce sale type qui abrutit des générations de geek… et appauvrit des générations de petites mains asiatiques.
ll s’agit de restructuration du secteur, tout à fait normal en période de « fin de bulle » on a vu la même chose dans l’internet et les télécom. ici, en l’occurance, la bulle était crée par l’effet d’aubaine issu des tarifs d’achat garantis très élevés. on approche dans certains pays d’un équilibre économique. voir le très bon article de Thierry Lepercq pdg de solar Direct dans actu env.