Le low-cost touché par la flambée du prix du carburant

La compagnie à bas coût Ryanair annonce un effondrement de son résultat net au premier trimestre et une réduction prochaine de sa voilure comme l’ont déjà fait d’autres low-cost, tandis que plus d’une vingtaine d’entre elles ont déjà disparu cette année.

Difficile de reporter la hausse du carburant sur le prix du billet quant on se veut une compagnie à bas prix. La plus grosse compagnie low-cost européenne en a fait les frais.

Alors que plus d’une vingtaine de transporteurs à bas prix a déjà fait faillite cette année, Ryanair vient, en effet, d’annoncer une baisse de 85% de son résultat net au premier trimestre de cette année malgré un chiffre d’affaires en hausse de 12,1%. Son directeur général, Michael O’Leary, n’exclut d’ailleurs pas une perte annuelle.

Devant une telle situation Ryanair va clouer au sol, dans la période d’hiver, une vingtaine d’avions aux aéroports de Dublin et de Londres Stansted, voire même, supprimer certaines lignes.

Son concurrent principal Easyjet avait annoncé lui aussi, après avoir révisé le 24 juillet son bénéfice imposable à la baisse, une réduction de ses capacités de l’ordre de 4% à 6% pour la période hivernale. Quant au parton d’Air Berlin, Joachim Hunold, il a lui aussi annoncé une suppression de 14 lignes ce qui ne pourrait "être qu’un début".

[Article parus sur le site Fenêtre sur l’Europe, sous licence Creative Commons (cc)]

         

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Gp

depuis le temps que les défenseurs de l’environnement exigent du transport aérien qu’il paye le “vrai prix” … du kérosène plus cher certes mais toujours sans taxe!on ne va qd mm pas s’en plaindre si???!