Dans l’objectif de préparer le Royaume-uni à l’après pétrole, le Trésor britannique a annoncé la semaine dernière une réforme de la taxation sur l’exploitation offshore des gisements de gaz.
La première réforme qui sera présentée au cours du deuxième semestre de l’année 2012, consistera à développer les réserves naturelles de gaz et coûterait 20 millions de livres sterling (25,6 millions d’euros) par an à l’Etat. Les gisements impactés seront ceux situés près des côtes (en eaux peu profondes), ne nécessitant pas d’investissements importants.
Par ailleurs, cette mesure sera appliquée aux gisements d’hydrocarbures contenant au moins 95% de gaz, dont les réserves ne dépassent pas 25 milliards de mètres cubes, et situés à moins de 30 mètres de profondeur.
D’après les données fournies par le Trésor, les gisements qui profiteront le plus de la nouvelle disposition sont ceux d’une capacité comprise entre 10 et 20 milliards de mètres cubes.
Les réserves prouvées de gaz du Royaume-Uni sont évaluées à 253 milliards de mètres cubes pour une production de 55 milliards de mètres cubes par an.
Si quelqu’un peut faire une explication de texte sur cet article, merci. Les taxes vont baisser dit le titre, mais aucun développement ou chiffre précis. Serait-ce juste un papier de remplissage?
Sur la base de réserves prouvées de gaz du Royaume-Uni évaluées à 253 milliards de mètres cubes et sur la base d’une production de 55 milliards de mètres cubes par an, ce sera la fin du gaz dans 5 ans dans ce pays. Mais production n’est pas aussi carrée qu’une marche d’escalier et nous aurons plutôt la partie descendante d’une courbe en cloche.
Il est évident que le RU fait face à une difficulté certaine dans le domaine energetique. Les années fastes et le libéralisme à tout crin dans ce domaine sont un peu passés de mode…. Pourtant, c’était un modèle! Enerzine n’existait pas, mais s’il (ou elle)avait existé j’imagine les textes savoureux que nous pourrions y retrouver… Ceci dit, j’ai trouvé des statistiques un peu plus optimistes que les votres:
A noter que depuis la remise en service très récente à pleine puissance de la liaison France-Angleterre ( IFA2000), celle-ci est exploitée à environ 2000MW ou un peu moins dans de sens France Angleterre 24/24.