Les situations climatiques extrêmes affectent les investisseurs

Dans le sillage d’un nouveau rapport du Groupe d’experts inter- gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) traitant des situations météorologiques et climatiques extrêmes, des leaders d’entreprise ont discuté, lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier par la Ceres, des impacts croissants des situations météorologiques extrêmes sur leurs sociétés et leurs clients, et des actions requises pour réagir si les tendances climatiques actuelles se poursuivent.

« Le rapport du GIEC souligne les effets qu’exerce déjà le changement climatique sur l’économie mondiale et l’importance d’adopter des solutions commerciales novatrices et des politiques gouvernementales offensives afin de gérer cette menace croissante », a déclaré Mindy Lubber, présidente de la coalition Ceres.

Pour Deutsche Asset Management : « Le rapport du GIEC est une nouvelle confirmation pour les investisseurs non seulement de la réalité du changement climatique mais aussi du besoin urgent de se couvrir face au risque croissant d’événements climatiques dévastateurs dans de nombreuses parties du monde », a déclaré Kevin Parker, responsable mondial de Deutsche Asset Management. « Cela devient de plus en plus facile à faire grâce à la disponibilité croissante de stratégies et d’outils d’analyse plus sophistiqués permettant aux investisseurs d’agir. L’important maintenant est de sensibiliser les investisseurs sur le problème, ce rapport y contribuera sans aucun doute ».

Pour Jones Lang LaSalle : « Le secteur de l’immobilier agit depuis longtemps sur la réduction de l’impact des bâtiments sur l’environnement par le biais de la consommation d’énergie et des émissions de carbone résultantes », a déclaré Dan Probst, président des services pour l’énergie et la durabilité chez Jones Lang LaSalle, société gérant des propriétés aux États-Unis et à travers le monde. « Nous voyons aujourd’hui le besoin de nous concentrer sur l’impact de l’environnement sur les bâtiments du fait des effets physiques du changement climatique. Plus que jamais auparavant, les événements météorologiques et autres facteurs liés au climat commencent à avoir un impact sur l’emplacement des biens immobiliers et sur les décisions de conception ».

Pour Swiss Re : « Les coûts humains et économiques des conditions météorologiques extrêmes sont en hausse et le rapport du GIEC est un autre rappel important du besoin de renverser cette tendance », a déclaré Mark Way, responsable du pôle Sustainability Americas de Swiss Re. « Swiss Re pense que des mesures d’adaptation efficaces peuvent améliorer significativement la résilience de la société face au risque climatique et les assurances ont un rôle important à jouer à cet égard ».

Pour The Climate Corporation : « Nos clients nous disent que la météo sur leurs fermes est davantage extrême et moins prévisible qu’elle ne l’était ne serait-ce qu’il y a cinq ou dix ans », a déclaré David Friedberg, fondateur et PDG de The Climate Corporation. « La météo représente le principal risque opérationnel que les fermiers ne peuvent pas contrôler, et il est vital pour la sécurité de l’approvisionnement mondial en nourriture que les producteurs agricoles disposent de solutions qui atténuent leur exposition financière à une météo de plus en plus extrême ». The Climate Corporation offre une assurance météo automatisée afin d’atténuer pour les fermiers l’impact financier qu’exercent les situations extrêmes de pluie, sécheresse, chaleur et gel.

** Ceres est une coalition d’investisseurs et d’organisations d’intérêt public qui travaille avec les entreprises pour aborder le changement climatique et d’autres défis en matière de développement durable.

            

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Pastilleverte

lire “prendre conscience de la réalité du changement climatique” a autant de sens que de dire “la nuit succède au jour, qui succède à la nuit” jadis, on disait : “après la pluie vient le beau temps” et la mère Denis d’ajouter : “ça c’est bien vrai !”