Les scientifiques de KSTAR (Korean Superconducting Tokamak Advanced Research), en Corée du Sud, viennent de produire avec succès les premiers plasmas au cœur de leur nouveau réacteur Tokamak.
Cette réussite conclut la phase d’installation et de mise en route du projet.
Combiné à d’autres programmes internationaux, il doit contribuer à améliorer la connaissance et la maîtrise des réactions de fusion.
Un Tokamak a pour objectif de générer des plasmas qui permettent d’atteindre les conditions nécessaires à la fusion nucléaire contrôlée des atomes. Cette réaction, semblable à celle qui se produit au niveau du soleil, dégage une grande quantité d’énergie, laquelle peut être convertie en énergie électrique.
Pour obtenir les champs électromagnétiques très puissants nécessaires au confinement de cette réaction physique, il est indispensable d’utiliser des aimants supraconducteurs qui fonctionnent à une température extrêmement basse. Air Liquide, partenaire du projet KSTAR depuis 2005, a conçu, réalisé, puis mis en service au début de cette année le système de liquéfaction et de distribution d’hélium du Tokamak, qui assure le maintien de ces températures.
Ce système intègre un réfrigérateur destiné au refroidissement des aimants supraconducteurs du réacteur expérimental, à la température de -269°C, c’est-à-dire proche du zéro absolu.
Pour Air Liquide, ce premier succès constitue "une étape importante vers le réacteur expérimental international ITER auquel nos équipes pourront apporter leur savoir-faire" a commenté François Darchis, membre du Comité exécutif du groupe Air Liquide.
Le Tokamak a été développé par le NFRI, National Fusion Research Institute de Corée du Sud.
Iter ou pas certains jouent en solo… humanus cretinus fraichement découvert en Corée… voilà le seul produit développé en commun: la connerie…