Le GPL se cherche un nouveau souffle

Le bonus écologique et le prix du carburant ont offert un regain d’intérêt aux véhicules GPL. De quoi redonner de l’espoir aux professionnels, qui voient baisser les ventes de véhicules neufs depuis 2001.

Mercredi 16 septembre, les professionnels du secteur tenaient conférence à Paris. Une rencontre placée sous le signe de l’optimisme, alors que les transformations de véhicules ont connu une hausse de 25% dans les six premiers mois de l’année. Un "signe de réveil", interprète Joël Pedessac, directeur du Comité Français du Butane et du Propane (CFBP)

Les raisons de ce sursaut : les prix du gaz de pétrole liquéfié n’ont connu qu’une hausse limitée de 2,7% entre janvier et juin, alors que l’essence gagnait 10,5% à la pompe.

Autre explication : les véhicules GPL peuvent bénéficer de la prime à l’achat de 2000 euros pour un véhicule neuf n’émettant pas plus de 140 g/km pour un véhicule neuf, et 160 g/km pour un véhicule transformé.

La profession espère en 2020 représenter 5 à 10% du marché français, soit près d’1,5 millions de véhicules, contre 180 000 aujourd’hui. Le secteur espère surtout enrayer la baisse continue des ventes de véhicules neufs depuis 2001.

La GPL est constitué à 60% de gaz naturel, et à 40% de pétrole raffiné. La combustion complète du carburant permet d’éviter les émissions de particules, et limite celles de CO2 par rapport au diesel et à l’essence. Tout en réduisant l’usure du moteur, le bruit et les vibrations.

Le litre se vend autour de 0,78€ en moyenne, mais un véhicule GPL consomme davantage qu’un moteur classique.

   

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