Avec son partenaire Sofiproteol, l’américain Cargill a inauguré le 18 septembre 2008 sa nouvelle usine de trituration de colza à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Cette troisième usine de Cargill dans le Grand Ouest pourra traiter jusqu’à 600 000 tonnes de graines de colza par an.
« Ce projet renforcera la position de Cargill sur le marché de l’alimentation humaine et animale, ainsi que sur celui des biocarburants en France, explique Hervé de Praingy, Directeur des opérations de trituration et de transformation des oléagineux de Cargill en France. L’usine de Montoir pourra traiter jusqu’à 600 000 tonnes de colza chaque année, augmentant en France notre production par trituration des oléagineux de 50%. L’usine de Montoir produira, chaque année, 250 000 tonnes d’huile de colza et 350 000 tonnes de tourteaux de colza ».
L’huile de colza servira à approvisionner les industries françaises de l’agroalimentaire et des biocarburants. Environ 75 % de cette huile sera directement acheminée par oléoduc jusqu’à l’usine de Diester Atlantique, située également à Montoir. Le reste, soit un volume de 187 500 tonnes, sera livré par bateau aux entreprises européennes de l’agroalimentaire.
Les tourteaux de colza (graines écrasées), seront vendus aux industries régionales de nutrition animale. Les éleveurs et les producteurs de lait auront dorénavant la possibilité de se procurer une nouvelle source de protéine végétale pour leur bétail. Avec une production accrue de 350 000 tonnes de tourteaux de colza – volumes qui viennent s’ajouter aux 700 000 tonnes déjà produites en 2007 – Cargill renforce sa position de leader sur le marché français de l’alimentation animale.
A Montoir, Cargill jouira des excellentes infrastructures locales. Une grande partie de la production sera ainsi acheminée par fret ferroviaire, par bateau et par oléoduc, contribuant ainsi à réduire l’empreinte environnementale du site.
"Cette nouvelle usine aura des retombées économiques positives sur l’ensemble de la région."
- Outre la création de 33 emplois permanents à Montoir, c’est près de 4 000 emplois dans les industries agricoles et agroalimentaires de la région qui seront soutenus par la nouvelle usine de Cargill à Montoir.
- L’usine offrira un nouveau débouché important aux producteurs locaux de colza. 80% de ces graines seront fournies par les 10 000 exploitations agricoles de Bretagne, des Pays de Loire, du Centre et du Poitou-Charentes.
- Avec trois usines dans la région, à Brest pour le soja et le colza, à Saint-Nazaire pour le tournesol et, dorénavant, à Montoir pour le colza, la contribution financière de Cargill au Grand Ouest s’élève à plus de 20 millions d’euros chaque année.
Mais Cargill reste critiqué par le collectif d’associations et partis écologistes "Manger ou rouler", qui a appelé à manifester jeudi devant la nouvelle usine pour "dénoncer ce danger qui va avoir des conséquences désastreuses pour la planète"…
Il faut savoir que les biocarburants dîtes de "première génération" sont de plus contesté au sein de l’Union européenne.
Gagnant – Gagnant ? Il faut faire un VRAI BILAN objectif ! Il est vrai qu’il s’agit ici d’un agro-carburant de 1ère génération, donc méfiance, mais contrairement au maïs et au blé, y a-t-il ici réellement pénurie ou du moins réduction drastique de la ressource ? En clair: le volume de Colza utilisé pour en faire du biodiesel manque-t-il gravement à la flière nutrition humaine ou animale ? That is the question?Fait-il gravement augmenter le prix de la ressource pour des utilisations »nutrition »? That is the other question?Ou finalement, ne présente-t-il que tout pleins d’avantages, pour les débouchés des agriculteurs et éleveurs du grand ouest? pour les emplois au global dans un grand rayon autour de Montoir et +? en tant que substitut et complément de la filière fossile pour le diesel? (NB.: je rappelle que la France DOIT importer du diesel car pas assez produit dans nos raffineries, alors que nous exportons de l’essence!) Après une petite correction dans les chiffres »huile » ci-dessus, on voit que 187500 t (si 75% de 250000) sont livrées par oléoduc à l’usine Diester à Montoir (Bravo d’éviter les camions !!) et le reste soit 62500t par bateaux aux entreprises agro européennes.Question: saurait-on utiliser la totalité des 250000 t d’huile pour l’agroalimentaire? ou peut-on dire que »Heureusement il y a l’appli Diester càd biodiesel ! » ?Faisons ce bilan objectivement et répondons aux questions ci-dessus en toute intégrité avant….d’aller manifester devant la nouvelle usine ou d’autres.Gagnant – Gagnant ! voilà l’objectif à viser pour toutes les parties !A+ Salutations Guydegif(91)
Pourquoi omet-on d’écrire dans tous les articles relatant ces faits que Cargill est une filiale de Monsanto depuis 1998 ou qu’il est a du moins des participations croisées entre ces deux sociétés… Le but de Monsanto était à l’époque de se placer géographiquement sur le territoire européen grâce aux structures de Cargill et de pouvoir écouler ses OGM le moment venu. Heureusement que jusqu’à ces derniers mois cela a été un échec pour les cultures OGM, cependant pourquoi ne rendre-t-on pas dans le détail dans les articles en précisant le type exact des colza qui seront utiliser… La signature de Monsanto est évidente derrière les propos de ce monsieur de Praingy… « Ce projet renforcera la position de Cargill sur le marché de l’alimentation humaine et animale » et correspond tout à fait avec la volonté de Monsanto de mettre la main sous l’alimentation mondiale dans les 20 ans à venir… Alors en plus avec le soja OGM de Bayer que l’Union Européenne a décidé de laisser entrer sur le territoire européén aussi bien pour l’alimentation animale qu’humaine, on voit bien se qui se trame… le début de l’empoisonnement de la population européenne ? à petit feu ? car n’oublions pas qu’aucun tests sérieux n’ont encore prouvé que les OGM ne sont pas dangeureux pour la santé. C’est dans le flou le plus total et l’unique conviction que parce que les américains mangent des OGM’s depuis dix ans et ne sont pas encore morts que l’on peut donc sans risque en consommer… Peuple d’Europe mobilise toi pour demander de vrais tests indépendants prouvant la non toxicité de ces plantes pesticides !!! C’est promis dès que des preuves avérées sont sur la table, j’en mangerai aussi !!! Pour plus d’info sur le sujet et preuves qu’on essaie de nous vendre n’importe quoi sous prétexte d’emplois et d’agrocarburant, mais qu’en douce kes OGM seront dans nos assiettes !
Manger ou rouler, créé en juin en Loire Atlantique, a manifesté lors de l’inauguration de Cargill. Début juillet, lors d’un pique nique organisé devant Diester Industrie (l’usine de diester approvisionnée par Cargill), ses responsables nous ont dit devant la presse que le colza+tournesol viendraient de l’ouest de la France, complétés par l’Est de l’Europe + du soja d’Argentine (donc en grande partie OGM). En effet, les coopératives agricoles locales font du « raccolage » pour brancher les agriculteurs colza diester plutôt que colza alimentaire (désormais plus intéressant au vu de l’augmentation des prix), et cela avec très peu de succès. Quand on considère les réticences européennes et régionales face aux agrocarbs de 1e génération (en attendant les réticences pour la 2e génration…), il est clair que le diester montoirin proviendra d’oléagineux d’importation, donc de produits OGM!