Taxe EBE : “Un mauvais coup pour la croissance et la compétitivité”

Pour l’Union française des industries pétrolières (UFIP), la création d’une taxe pesant sur les entreprises, assise sur l’excédent brut d’exploitation (EBE), si elle voyait le jour, aurait pour première conséquence de limiter encore plus leur dynamisme en réduisant leur capacité d’investir.

L’industrie pétrolière, notamment dans ses activités de raffinage, met en œuvre un important outil industriel et mobilise des investissements coûteux pour développer sa compétitivité et faire face à ses obligations de sécurité et de réduction d’impact sur l’environnement. Une taxe sur l’EBE frapperait directement sa capacité à investir et à se battre sur un marché européen et mondial où la concurrence fait rage. Elle affaiblirait encore une industrie qui connaît depuis plusieurs années de graves difficultés, qui ont conduit certains de ses acteurs à réduire ou à cesser leur activité.

« Ce projet, caractéristique de l’instabilité fiscale qui mine la confiance des investisseurs dans notre pays, n’a fait l’objet d’aucune concertation, ni analyse d’impact. Il est antiéconomique car il va à l’encontre même de l’exigence de croissance attendue de notre pays et de ses entreprises en frappant directement leur capacité d’investissement. Il est de surcroît absurde de pouvoir taxer ainsi un secteur qui subit de lourdes pertes depuis plusieurs années » a déclaré Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières.

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