Le 23 août dernier au CEA Grenoble, dans le cadre d’une opération de tri de déchets radioactifs, l’un des opérateurs d’une entreprise de démantèlement* a été potentiellement exposé à une dose de rayonnement inhabituelle.
Les contrôles radiologiques effectués immédiatement par le CEA sur cette personne n’ont pas révélé de contamination.
Cet incident fait suite à une opération visant à séparer, par tamisage, des déchets de déconstruction afin de les conditionner, selon leurs caractéristiques, en vue de leur évacuation vers leur filière de gestion respective par l’ANDRA.
Après examen du dosimètre passif de l’opérateur par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), il apparaît qu’une des limites annuelles réglementaires a été dépassée. Les résultats détaillés ont été communiqués par l’IRSN, conformément à la réglementation, au seul médecin du travail de l’entreprise prestataire.
En raison du constat de ce dépassement, l’Autorité de Sûreté Nucléaire propose de classer cet incident au niveau 2 de l’échelle de classement INES**,
Selon le CEA, une analyse détaillée des causes de cet événement est en cours : "A ce stade d’instruction, le risque pour la santé de l’employé concerné est évalué comme faible, voire inexistant."
* Le chantier fait partie des opérations complémentaires programmées à la fin du projet PASSAGE de démantèlement des installations nucléaires du centre de Grenoble, annoncé en mars 2013.
** Echelle INES (International Nuclear And Radiological Event Scale) : échelle internationale des événements nucléaires graduée de 0 à 7.
quel est l’age de cet opérateur? à court terme, il ne risque peut être pas grand chose, mais à 10 ans? je ne suis pas certain qu’il existe un suivi long terme des « accidentés » nucléaires les enragés, vont me répondre: mais il n’y a pas non plus de suivi des accidentés de la route et nous n’en sauront donc jamais plus!
qu’il y a un suivi long terme de tous les employés CEA, EDF et AREVA pour vérifier leur devenir. Le risque est surtout sur les sous-traitants qui s’ils changent d’entreprise peuvent disparaitre des statistiques. Et sinon, il y a eu récemment 10 personnes dans le public, les passagers d’un avion et les employés chargés du traitement des bagages exposés au delà des limites réglementaires sur un vol Australie-Allemagne, mais là ça n’a fait aucun bruit dans les média : Chaque années les expositions n’ayant rien à voir avec l’industrie nucléaire sont beaucoup plus nombreuses, les efforts pour gérer l’exposition étant beaucoup moins bon dans ces autres filières.
Avec un tribunal complaisant, le gars peut se faire un max: « La maladie professionnelle dont était atteint Jean-François Cloix ayant entraîné son décès est la conséquence d’une faute inexcusable de la société EDF », indique le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Orléans dans un jugement rendu le 27 août et révélé dimanche 8 septembre par Le Journal du Dimanche. Le tribunal d’Orléans a estimé qu’EDF n’apportait pas la preuve que le cancer de son employé mort ne pouvait pas être lié aux doses de radioactivité qu’il avait reçues Le fait que le salarié fumait, cause première de cancer du poumon, ne disculpe pas davantage l’entreprise, selon le jugement. L’opérateur des 19 centrales et 58 réacteurs nucléaires hexagonaux fait notamment valoir que la dose radioactive reçue par son employé au cours de sa carrière ne représentait qu’environ 3 % des limites légales. Cette dose a atteint au total 54,4 millisieverts (mSv) sur trente ans …
« potentiellement » « n’ont pas révélé de contamination » ………….. Non mais sans déconner, il serait temps d’arrêter le délire ! Vous ne voulez pas nous faire un listing des arrêts de travails dû à des accidents dans tous les autres secteurs aussi pour changer ? Qu’es que c’est ce délire paranoïaque ? A chaque fois qu’un joint pète sur la cafetière d’une central c’est la fin du monde …. Attention, je ne minimise pas la gravité de l’incident pour l’employer, ici comme ailleurs, je dit juste qu’en tant que lecteur avoir des nouvelles sur l’avancée des technologies ou les événements importants dans le secteur des énergies oui, mais avoir l’historique des incidents de travail mineur et les rapports de maintenance du concierge qu’elle intérêt ??? Ça ne fait qu’alimenter la psychose des uns et l’exaspération des autres …
A Nicias. Voici une analyse de Sylvestre Huet sur ce très étrange jugement : Est-ce que ce ne serait pas le jugement qui serait inexcusable ?