E.ON soutient la mise en concurrence des concessions hydroélectriques

Suite à la récente communication du Gouvernement relative au renouvellement des concessions hydroélectriques, composante de la politique publique en faveur de l’hydroélectricité, le Groupe énergétique E.ON, a indiqué son souhait de participer au renouveau de la puissance hydroélectrique française.

Le groupe allemand appelle pour cela à la publication rapide du rapport de la mission d’information parlementaire, à la reprise des concertations engagées en 2012 avec tous les acteurs concernés, ainsi qu’à la parution d’un calendrier de renouvellement précis. "Ceci, afin de garantir un démarrage effectif du processus de renouvellement début 2014."

Pour le Gouvernement : "Il semble qu’à ce stade la mise en concurrence constitue la solution juridique la plus robuste pour optimiser le patrimoine national d’hydroélectricité."

E.ON partage cette conclusion : "L’Etat reste ainsi le seul propriétaire des concessions dont il concède l’exploitation à un opérateur dans des conditions fixées par le contrat de concession. L’Etat mènera à bien la sélection du concessionnaire qui servira le mieux l’intérêt général en retenant la meilleure proposition du point de vue financier, énergétique et environnemental."

Le courrier du gouvernement indique l’intérêt du regroupement des concessions par vallée et préconise la méthode des barycentres pour créer des ensembles cohérents d’un point technique, environnemental et économique "sans entraîner de glissement calendaire trop significatif". E.ON a précisé partager dans l’ensemble cette approche méthodologique sous réserve qu’elle n’entraîne pas de nouveaux glissements de calendrier.

En engageant le renouvellement des concessions hydroélectriques arrivées à échéance, l’Etat et les collectivités entendent bénéficier de nouveaux revenus résultant de l’exploitation des centrales hydroélectriques au travers d’une redevance. Cette dernière, répartie entre l’Etat, les départements et les communes constituerait un juste retour et une contribution substantielle aux projets de développement des vallées et territoires concernés.

"Nous sommes un producteur et un investisseur industriel sur lemarché français de l’électricité. Nous bénéficions d’une très grande expérience de l’hydroélectricité en Europe et suivrons bien entendu avec la plus grande attention l’évolution de ce dossier de mise en concurrence dans lequel nous serons actifs afin de contribuer au développement du patrimoine national hydroélectrique et à la transition énergétique française" a déclaré Luc Poyer, Président du directoire d’E.ON France.

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Samivel51

Le gouvernement a-t-il annonce cette mise en concurrence? Pour tous les barrages? Pour quand? Je ne vois rien sur le site du Ministere du Dev durable. les concessions ont-elles deja ete etendues? De quoi se plaint exactement la cour des comptes? Le contribuable est il lese au profit d’EDF? La mise en concurrence permettra-t-elle d’augmenter la production annuelle? La puissance instantanee? La capacite de pompage-turbinage? Ces derniers points paraissent essentiels pour accueillir davantage d’eolien et de solaire sur le reseau. La France peut reguler sans charbon/gaz ses ENR intermittantes, avec son hydraulique. Il faut exploiter ce potentiel au maximum! (Tout en preservant l’ecologie des rivieres) Un article de synthese d’Enerzine sur le sujet serait le bienvenu!

enerZ

Voici déjà la réponse de la Cdc La rédaction