La compréhension des différents écosystèmes de la planète dans les échanges atmosphériques permet d’affiner les modèles de simulation de l’évolution du climat et donc d’améliorer les moyens de lutte contre le réchauffement climatique.
L’analyse des molécules à l’état de traces dans l’atmosphère, telles que l’ammoniac, se révèle être un axe majeur pour perfectionner les modèles atmosphériques existants.
La Fondation Air Liquide soutient le Carnegie Institution for Science, organisme privé de recherche à but non lucratif aux Etats-Unis, dans ses travaux sur l’atmosphère. Ces recherches porteront sur l’évaluation de la concentration en ammoniac dans l’atmosphère ainsi que sur la compréhension des différents phénomènes à l’origine de ses variations.
Cette étude permettra d’affiner les modèles de simulation climatiques existants car l’ammoniac joue un rôle de marqueur des différents phénomènes atmosphériques. Cette molécule intervient à trois niveaux, susceptibles de mener à de nouveaux développements des modèles climatiques :
- dans la chimie atmosphérique,
- dans la formation des aérosols stratosphériques qui ont une influence sur le changement climatique,
- dans le métabolisme des végétaux, lui-même lié à la fixation du CO2 atmosphérique.
Les travaux seront conduits sur une durée de 3 ans par le Department of Global Ecology du Carnegie Institution basé à Stanford en Californie. Ils ont pour objectifs de collecter des données en temps réel sur la concentration en ammoniac présent dans l’atmosphère ; de mener des études en laboratoire sur l’échange d’ammoniac par les végétaux et de développer des modèles de flux d’ammoniac atmosphérique à grande échelle.
La Fondation Air Liquide soutient ces travaux à hauteur de 60 000 euros dans le cadre de son axe de mécénat en faveur de la recherche scientifique pour la préservation de l’atmosphère.