Coup de chaud sur les tarifs du gaz au 1er novembre : +2,31%

La CRE a confirmé la hausse des tarifs réglementés de vente de gaz (hors taxes) pour les particuliers au 1er novembre 2014 avec une augmentation de 2,3 % en moyenne par rapport au barème en vigueur en octobre 2014.

L’augmentation est de 0,8 % pour ceux qui n’utilisent le gaz que pour la cuisson, de 1,4 % pour ceux qui en font un double usage cuisson et eau chaude et de 2,2 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.

Selon la CRE, cette évolution résulte de la hausse des coûts d’approvisionnement du fournisseur tels qu’estimés par la formule tarifaire inscrite à l’article 2 de l’arrêté du 30 juin 2014 relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel de GDF Suez. De plus, elle s’inscrit dans un contexte de retour de variations saisonnières marquées (formation d’un écart entre les prix du gaz en hiver par rapport à l’été).

Toutefois, lors du prochain mouvement tarifaire au 1er décembre 2014, les prix réglementés de vente de gaz devraient connaître une "relative stabilité, voire une légère baisse". Ce sera d’après la CRE, la conséquence "d’une légère diminution du niveau des cotations des principaux indices sous-jacents à la formule, observées depuis le début du mois d’octobre."

Pour rappel, la formule permettant d’estimer les coûts d’approvisionnement à prendre en compte dans les tarifs réglementés de gaz de GDF Suez comprend une part d’indexation des prix de marché de gros de 59,8 %.

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Luis

¤ Puisque les compteurs sont réellement relevés une fois tous les six mois seulement, comment se fait la répartition des consommations avec des tarifs qui changent chaque mois ? Au pifomètre ? Mais ce n’est jamais la réalité.

Dan1

C’est une bonne question, car comme GDF-Suez (ou autre fournisseur) ne réalise pas les relevés aux dates des changements de tarif, le fournisseur ne peut pas savoir exactement ce qu’il doit facturer à l’ancien tarif et ce qu’il doit facturer au nouveau tarif. Cette inconnue provoque parfois des surfacturations ou des sous facturation selon la répartition réelle de la consommation dans le temps. Normalement, les incertitudes sont limitées par l’application d’un profil type de consommation, mais la différence entre la facture calculée (et payée) et la facture qui aurait été réglée en tenant comptes des consommations journalières réelles peut atteindre plusieurs dizaines d’Euros selon les années, les changements de tarifs (hausse ou baisse), les dates d’application et le profil retenu.