Après avoir acquis son premier client dans le Sud de la France fin 2012, Gas natural fenosa (GNF) a indiqué dans un communiqué poursuivre son expansion dans l’hexagone en signant un nouveau contrat avec le Groupe Knauf Industries dans le Nord Ouest de la France cette fois.
Pionnier dans la fourniture de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), Gas natural fenosa vient donc de signer son premier contrat en Bretagne, plus précisément à Guémené-sur-Scorff. Le groupe industriel Knauf Industries devient ainsi le premier site industriel du Grand Ouest à utiliser du GNL en tant que combustible pour son process et son chauffage.
Le Groupe Knauf Industries a décidé d’opter pour le GNL afin d’accéder à une énergie en adéquation avec ses contraintes de maîtrise de coûts et d’impacts sur l’environnement. En effet, le site de Guémené-sur-Scorff est classé Natura 2000, ce qui signifie qu’il abrite de nombreuses espèces animales et végétales protégées.
Le GNL composé essentiellement de méthane, est réduit à l’état liquide par condensation à -161°C, ce qui divise son volume original par 600. Ce combustible est promis à un bel avenir dans un contexte où les contraintes réglementaires en termes d’émissions de particules sont élevées. Il se distingue par son côté économique car il peut être stocké et transporté par camions pour optimiser les coûts d’acheminement. Les économies budgétaires peuvent aller jusqu’à 30%, ce qui permet aux industriels d’investir davantage dans d’autres postes de consommation. Quant à l’investissement concernant le changement de process, il reste minime pour le site industriel concerné étant donné que Gas Natural Fenosa absorbe jusqu’à 95% des coûts liés au changement de combustible.
Très impliquée dans le développement des énergies vertes, la société Knauf Industries met l’accent sur la préservation de l’environnement. En choisissant le GNL comme combustible, Knauf Industries a opté pour une énergie produisant zéro particule fine et générant 26% de moins de CO2 (soit en moyenne 1300 tonnes annuelles économisées) et 98% de moins de dioxyde d’azote (soit en moyenne 81 tonnes annuelles économisées) que le fioul lourd auquel le GNL peut se substituer.