L’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) viennent de signer une convention de financement à hauteur de 18,5 millions d’euros sur une période de 6 ans.
Cette signature permet au final le démarrage opérationnel de l’IPVF et valide également le contenu des programmes scientifiques.
L’IPVF est une initiative de Total, d’EDF, du CNRS et de l’École polytechnique, associés à AIR Liquide, Horiba Jobin Yvon et Riber. Par ailleurs, l’ANR agit en tant qu’opérateur pour le compte du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) au titre des Instituts pour la Transition Energétique (ITE).
La première présidence de l’Institut sera assurée par Jean-François Minster, Directeur Scientifique de Total. "L’ambition de l’Institut est de faire de la France un leader mondial de l’énergie solaire, et de dessiner le paysage photovoltaïque du futur. Il faut accompagner la transition énergétique en accélérant le développement de solutions économiques et efficaces" a t-il déclaré.
Les activités de recherche visent à améliorer des technologies existantes et à développer de nouveaux concepts. Elles s’articulent autour de cinq programmes scientifiques, portant sur :
– Les matériaux pour les cellules silicium à haut rendement
– Les cellules à base de chalcogénures en couches minces à haut rendement
– Les nouveaux concepts pour un photovoltaïque compétitif
– Un programme transversal sur les caractérisations avancées, la théorie et la modélisation
– Un programme dédié à l’analyse des impacts environnementaux
Elément moteur des politiques nationales et européennes de développement des énergies renouvelables, l’IPVF met l’accent sur l’enseignement et la formation de spécialistes, pour devenir un véritable pôle d’excellence.
Doté d’un budget global de 150 millions d’euros, sa construction va démarrer courant 2014 sur le campus de Paris-Saclay.
En 2016, l’Institut devrait réunir près de 200 chercheurs des entreprises privées et centres de recherche publics partenaires et il accueillera des enseignants et des étudiants de niveau master et doctorat. Des partenariats vont être développés avec les autres pôles de recherche du plateau de Saclay, les grands industriels mondiaux du secteur solaire et les PME-PMI d’Ile-de-France.
A force de créer des ‘poles d’excellence’ ici et là (est c’est vrai dans beaucoup domaines ‘technologiques’ et industrielles) on se demande s’il y a complementarité ou concurrence, avec chaqun voulant ‘tirer la couverture à soi’, toute en éparpillant les acteurs, chercheurs et industriels sur les quatre coins de France et Navarre. Et chacun se reclamant d’être LA référence au niveau national dans son domaine…? Et pourtant, dans le ‘solaire’, ‘National’ et même dans son nom et active depuis plusieurs années (même si à l’origine l’initiative était régionale): Doublon, concurrent ou coopération planifiée ? Ou va on encore gaspiller les resources et les hommes en faisant à peu près la même chose dans plusieurs endroits dans une course pour être ‘number one’, et pour pouvoir drainer un maximum des meilleurs hommes et aussi un maximum de financement…! Ce n’est même pas une question de déshabiller Pierre pour habiller Paul, mais carrement ouvrir une boutique concurrent…….et que la meilleur gagne…..? Et tant pis si on perd de l’argent et du temps en route…? Pourquoi faire ensemble qu’on peut faire chacun dans son coin…..? trimtab
La concurrence peut avoir du bon, il ne faut pas forcement mettre tous ses œufs dans le même panier. Après c’est une question de mesure. Deux ou trois centres en France, pourquoi pas, 50 non. On peut penser au niveau européen ou mondial. 2 ou 3 centres par pays dans l’UE, ça va faire beaucoup. La question est plutôt de savoir si la France a des atouts pour devenir championne du monde du pv. Je n’en vois pas beaucoup et on ferait mieux de se concentrer sur nos spécialités reconnues.
De ce que je comprends des thèmes de R&D affichés sur les sites web, les deux instituts n’ont pas le même positionnement. INES plutôt orienté vers l’aval, c’est à dire l’intégration des technologies diverses (tant PV que thermique) aux usages (bâtiment et mobilité). IPVF est strictement orienté PV, vers l’amont, c’est à dire le développement de nouveaux matériaux et procédés.
le cea (donc l’ines) travaille aussi sur le développement de nouveaux matériaux et procédés, d’ailleurs ils ont travaillé avec soitec sur leur nouvelle cellule et record de rendement annoncé y’a pas si longtemps
J’abonde dans le sens de Trimtab et j’émets également une crainte de »compétition » plutôt que »synergies », de »combât d’egos », le francilien se voulant meilleur que le savoyard, etc….ce qui risque de conduire à de la concurrence exacerbée, volonté de ré-inventer sur le site 2, en couleur locale, la roue que les collègues du 1er site avaient DéJA inventée: en clair, du gâchis! Des efforts qui ne s’ajoutent pas, mai qui dans les faits, re-coûtent les mêmes investissements, pas en additionnel mais en répétition, quasi-doublon qui n’apporte rien de nouveau ! Au lieu de ça, il me semble plus judicieux, de clairement fixer et répartir les Objectifs et Cahiers des Charges, à visées complémentaires, en concertation et en toute transparence! Viser: 1+1 = 2, pas 1+1+(-1)=1 ! Ce n’est »pas la peine de réinventer la roue! », elle existe! Il suffit d’adapter la roue et les pneus en fonction des contextes! Donc, vigilance, pour ne pas faire de »me too », au lieu d’élargir le scope et les pistes de progrès ! A+ Salutations Guydegif(91)
Et dans lke meme temps, le meme gouvernement fait crever le photovoltaique, schyzophrenie vous dites ? A quoi ca sert de financer de couteuse recherches si en face il n’y a pas de marche ??
Je suppose que quand on subventionne l’industrie photovoltaïque, on n’a aucun problème de concurrences entre leurs différents acteurs ? Alors, ils ont leur ego (peu être), personne n’est parfait, mais à choisir je préférerais que les milliards de la CSPE leurs parviennes à eux, plutôt qu’à quelques sangsues qui ne réinvestiront qu’une petite partie de la somme dans la recherche. Au moins là l’argent fait directement avancer le schmilblick sans alimenter au passage tout un microcosme de profiteur.
@Nicias : vous vouliez dire REdevenir le champion mondial du photovoltaïque j’imagine…
Voilà que je devienne mauvaise langue, car il semble que Sarclay et IPVF travail déjà avec INES comme centre de recherche ‘associé’ dans les ‘réseaux d’INES : Bizarre toutefois que dans le bref on ne mention guère ce qui se fait déjà, vu qu’ils sont ‘associé’. Peut être Paris veut voler la vedette au Savoyards…pour devenir number one ? trimtab
.. l’allemagne s’offre un pic PV à 13.7 GW à 1 mois et demi du solstice d’hiver. Le résultat est un « entre deux bosse » dans la production classique qui se creuse nettement , libérant des ressources à l’heure où la consommation est la plus forte. Bien sûr le précurseur teuton se mordra les doigts d’avoir investi si tôt sur une technologie très particulière : le silicium cristallin ne produit vraiment bien qu’au zenith quand il fait beau, mais quand même 13.5GW , je n’ai jamais vu l’hydraulique français monter si haut C’est bizarre comme ce projet français me semble plus une distribution de rôles aux copains en relation avec les milieux universitaires : pas un mot sur le multi jonction ni sur le bi jonction a-si / µ-si qui sont pourtant hautement interessants et dont solarbuzz dit que leur marché décollera en 2015 alors que 2014 sera le sacre du poly-cristallin Mon expérience personnelle dit exactement le contraire de ce que dit cet article. Les technologies de rupture sont déjà là et n’attendent que des usines , pas des bureaux d’études ni de subventions déguisées à la recherche universitaire. 150 patates quand même Pendant ce temps , je migre tout mon cristallin vers du triple jonction + µ-éolien maison , et me retrouve avec 11 kwc de panneaux cristallins 80w au rebut (ils trouveront vite preneur) J’obtiens le même résultat avec 9.2Wc triple qu’avec 80Wc de cristallin , c’est dire le choc. Je ne vois pas en quoi la situation d’un pays serait si différente de la mienne, m’enfin, les universitaires ont les mains fragiles, il ne vont pas s’abaisser à grimpter sur un toit avec un casque de chantier ou se ridiculiser avec une visseuse. Un stylo c’est déjà lourd pour eux.. Ah je dois les féliciter , c’est ça ? dites moi quand applaudir parce que là je déprime plutôt
« J’obtiens le même résultat avec 9.2Wc triple qu’avec 80Wc de cristallin , c’est dire le choc. » Je ne suis pas sûr de comprendre, mais je ne suis pas un spécialiste, vous parlez en production annualisée? Merci de préciser.
Pas du tout. Sur le forum on compte en watt et on sanglotte sur la disponibilité. Moi je checke la tension d’une batterie 14.8v et surtout la diponibilité des fonctions qui se mettent en veille lorsque cette tension chute. Le calcul est pondéré sur les ephémérides/meteo et les statistiques de production µéolienne mais celles-ci n’ont que 2 semaines d’ancienneté et les prévision meteo sont quasi inopérantes sur le µéolien A la fin , j’obtiens une estimation en ampère heure de la batterie nécessaire et un indice « default de service » qui donne la probabilité de voir l’engin en panne alors qu’il devrait fonctionner Deux cellules triple jonction de 4.6W donnent un résultat légèrement meilleur qu’un panneau 80W multi cristallin orienté de la même manière (quasi vertical)
J’avais oublié que vos applications sont très spécifiques et non raccordées au réseau. Vos conclusions ne sont donc pas généralisables à la grande majorité des applications dans notre vieille Europe.
Je peux en dire autant de vos conclusions notoirement anti PV qui ne sont généralisables avec rien ou plutôt avec l’option zero oû on stoppe le développement du PV.. Mon domaine ressemble terriblemnt à un smart grid qui n’existe pas dans vos modèle car en l’absence de tarif modulé ou de gestion de batteries rémunéré, le smart-grid n’a tout simplement aucun sens ! Pourtant chez moi , tout marche, les ruptures PV me profitent à 100% , ma consommation de batteries et mes coûts sont en chute libre (-61% de frais de maintenance projeté en 2014) Ne confondez pas l’europe avec le truc que vous avez en tête, ça n’a rien à voir. Vous voulez imposer un appareil de production colossalement surdimensionné à tous les besoins et si des gens ont besoin d’autre chose , vous vous contentez de les traiter de ploucs J’e m’impose une extrème adaptation au besoin en dimensionnant mon outil de production autour. Donc moyennant une attention au besoin aussi pointue et quelques milliards de lignes de code , un pays peut tirer un profit comparable à celui que j’obtiens à petite échelle. Mais sauter dans une flaque en hurlant qu’un porte-avion peut remplacer les ferries de la Manche en temps de paix ne résout ni la question du transport trans-manche ni celle de restrictions budgétaires militaires , pourtant c’est strictement conforme à l’adage « qui peut le plus peut le moins » , oui mais cet adage est stupide, dispendieux, anti-intelligent , et c’est celui que vous mettez en avant sans cesse Vous voulez donner du boulot à 5.3 millions de fonctionnaires et vous allez donner à chacun d’eux 1/5300000e du travail disponible. Moi je monte un système qui essaye d’en mettre un maximum au chomage, même si ça ne coute pas moins cher, ça fait de la place pour travailler malgré tout Vous découpez un gros gateau bien standardisé en parts égales, je réunis des miettes de plusieurs gateaux compatibles pour obtenir un gros gateau aux saveurs jamais vues auparavant On ne s’en sortira pas. Nos points de vue ne sont pas compatibles, votre système est définitement déficitaire, le mien fabrique du chomage mais provoque de l’embauche, c’est la vie
Qu’ai je donc dit qui suscite une telle réaction? Que » vos applications sont très spécifiques et non raccordées au réseau ». C’est bien le cas non, vous nous avez parfois parlé d’applications en montagne,sur batteries, avec des panneaux verticaux (ce que vous rappelez ci-dessus) du fait de la neige? Moi je veux bien que mettre du PV en vertical soit la meilleure solution pour tout le monde, mais excusez moi malgré mes faibles connaissances je n’ai pas compris que ce soit l’optimum….
« J’e m’impose une extrème adaptation au besoin en dimensionnant mon outil de production autour. Donc moyennant une attention au besoin aussi pointue et quelques milliards de lignes de code , un pays peut tirer un profit comparable à celui que j’obtiens à petite échelle. » C’et bien là qu’est le biais, ou si vous préférez notre « non-compatibilité ». Parce que 90% des gens (au moins) s’en foutent, ce qui leur importe c’est une electricité à peu près fiable (c’est le cas) et pas trop chère. Et que de toutes façons la majorité n’a pas les moyens physiques ( car locataires) ni même financiers (quand ils sont propriétaires) ni le pouvoir de décision ( copropriétés) de s’équiper de moyens quelconques de production. Sauf « bricoleur » avisé et propriétaire,et là on en revient à vos solutions non généralisables. Quant à votre « gestion de batteries rémunéré », désolé, je n’ai aucune envie de cotiser. Si c’est à votre avantage, tant mieux pour vous, mais c’est votre choix. Il y a un minimum de cohérence à avoir, on ne peut pas dire d’un coté « faut supprimer des fonctionnaires » et de l’autre » faut que j’ai des subventions pour mes batteries à moi Lionel ».
Merci, merci 1000 fois. Comme je vous suis reconnaissant d’exprimer avec retenue ce que je pense ! Merci, et bravo.
You are welcome. Et pourtant, je vous assure (et à lionel aussi qui semble parfois en douter) que je suis pro-renouvelables, mais du renouvelable compétitif et qui s’assume, pas du renouvelable qui pleure et qui pompe du pouvoir d’achat de ceux qui ne peuvent pas dans la plupart des cas s’équiper au bénéfice des « rentiers »(institutionnels ou particuliers). Bref du renouvelable à maitriser (en volume) à court terme pour le lacher le jour où on en aura besoin (parce qu’aujourd’hui ce n’est pas vraiment le cas en France) et où il sera devenu compétitif, et ce jour arrivera, je n’en doute pas. 62€/MWh de « surcharge » pour chaque ménage allemand en 2014, c’est 1,5 fois de coût de l’énergie elle-même (environ 40€/MWh)…. Merci à NKM (et ses conseillers) d’avoir évité une dérive vers une telle gabegie en France.
Je parle de renouvelable électrogène, bien sûr. Il y a surement pas mal de choses à faire dans le domaine de la substitution du fuel ou du gaz par de la biomasse, mais ça ne passionne pas en rêgle générale les intervenants sur Enerzine.
Vous et Dan êtes de grands traumatisés du tarif à 60c. Je vous imagine lors de votre dernier souffle avoir une dernière phrase assassine à cet égard , vos petits enfants auront pris soin de faire graver « grand pourfendeur des tarif d’achat à 60c. » sur votre tombe et spritus sancti.. Amen Je suppose qu’à ronger son frein de la sorte, on trouve une raison de vivre, même si un psy vous dirait d’aller de l’avant, que votre vie ne peut pas s’arrèter à un truc dont plus personne ne se souvient C’est vrai que ce tarif a subventionné excessivement une activité qui n’a pas fait d’effort de rentabilité suffisant pour y survivre. Le déclin des installateurs post moratoire était un mal nécessaire. Aujourdhui le PV est rentable sans subventions dans de nombreux cas (surtout quand il se substitue au pétrole bien sur) Il n’est donc plus d’aucune utilité de nous rabacher un truc qui a pris fin en 2010 et dont personne ici n’a profité. Quoique.. C’est donc grâce à ces tarifs excessifs que la baisse de prix s’est engagée et que nous sommes aujourd’hui en position de se passer des tarifs, d’autant plus que la chute des nouvelles installations PV en Europe n’a pas affecté la croissance du secteur : FirstSolar à monté de 17.5% hier vendredi 1 octobre 2013, Sunpower a grimpé de 2.5%.. Le secteur affiche une santé enviable, ce n’est pas les 500MWc/an français qui le lui permet, l’année 2014 est annoncée pour 50GWc de nouvelles installations mondiales, tout va bien donc et cet article comme le MIT ou d’autres analystes parlent d’une croissance ininterrompue pour au moins une grosse 15aine d’années Donc , le mal est fait selon vous.. Oui mais le PV est désormais accessible et se porte à merveille merci pour lui. On assiste en ce moment aux prémices de la première rupture technologique : exit les gros panneaux cristallins, bienvenue aux couche minces légères et souples , qui remplacent la grosse vitre par un textile synthétique ultra solide La prochaine rupture sera probablement l’apparition des surfaces rendues photosensibles par une procédé de « peinture » qui permettra d’équiper toutes les formes et la majorité de matériaux D’ici là , les autos stockeront de plus en plus d’électricité dont une petite fraction servira de stock pour le réseau. Voilà, la boucle est bouclée , ya rien à dire de plus, c’est une affaire qui marche et les jérémiades, il fallait les faire à chirac quand il a accepté le principe des tarifs d’achat , mais à l’époque les pronukes étaient tellement sûrs d’eux… yaka relire jancovici : son estimation de coûts n’a pas varié d’un poil en 15 ans , pour lui, on est encore en 2000 avec un prix de panneau de 6euros / Wc , et c’est à peu près tout ce que votre cerveau traumatisé est prèt à entendre… Pourtant le PV se porte comme un charme
Il m’arrive de parler d’autre chose que du tarif PV, y compris sur Enerzine, je vous trouve un tantinet réducteur…. Remarquez qu’il y a toujours (en France) un tarif IAB à près de 30c€/kWh, c’est effectivement moins que 60 vers 2008 mais ça reste tout aussi scandaleux compte-tenu de la baisse du prix des modules. Sur le reste, je suis assez d’accord: le marché ( coté acheteurs) est désormais mondial et en croissance, les progrès se feront via cette croissance qui deviendra independante de tarifs d’achat mais liée à des conditions locales favorables, notamment ( ça parait bête) les conditions d’ensoleilllement mais également comme vous le soulignez à quelle électricité (quel combustible ) le PV se substitue. Allons y, pour une fois soyons en avance, supprimons les tarifs!
¤ Pour les six premiers mois de 2013, les installations au tarif le plus cher, en IAB, ont représenté seulement 10% de la puissance installée. Et encore, c’est en supposant que tout ce qui fait moins de 9 kW est de l’IAB alors qu’il y a aussi de l’ISB. Cela va donc avoir peu d’influence sur la CSPE. Pour ce qui précède, le passé, c’est le passé. Cela n’empêche pas de dire que l’IAB, qui subventionne la toiture en faisant du tort au photovoltaïque (montré du doigt), n’a pas lieu d’être.
Cela ne suprend personne que TOTAL soit à la tête de ce nouveau « machin »?
« Parce que 90% des gens (au moins) s’en foutent, ce qui leur importe c’est une electricité à peu près fiable (c’est le cas) et pas trop chère. » quand vous dîtes « à peu près fiable » vous pensez au fonctionnement des centrales nucléaires? 45% en moyenne sur 20 ans voient plus d’inconvénients que d’avantage à l’utilisation du nuc. Au moindre pépin… et vous le savez bien, alors non ils ne s’en foutent pas. « pas trop chère »: gag, les coûts du nuc « explosent » (refit anciennes centrales + coûts hors contrôles EPR Flamanville), et le prix de l’élec augmente bien vite uniquement de ce fait. « Et que de toutes façons la majorité n’a pas les moyens …de s’équiper de moyens quelconques de production. Sauf « bricoleur » avisé et propriétaire,et là on en revient à vos solutions non généralisables. » Parlez-en aux propriétaires des centaines de milliers de toits californien et italiens équipés. Le syndrome Maginot a encore frappé.
« Parlez-en aux propriétaires des centaines de milliers de toits californien et italiens équipés. » Mouais, Italie et Californie sont sûrement deux modèles en pointe en matière de mix électrique vert ? S’agisant du nucléaire français, le parc de 58 réacteurs représentant 63 GW installés a déjà produit plus de 11 000 milliards de kWh et s’apprète à en produire encore à peu près autant pour un investissement global (passé, présent et futur) estimé par la Cour des Comptes à environ 228 milliards d’euros : 228 milliards d’euros = 22 000 milliards de kWh + quelques dizaines de milliards de dividendes reversés à l’Etat Et alors ? Comme d’habitude le nucléaire obéit à l’équation : Milliards d’Euros = milliers de milliards de kWh Et c’est grave pour la France ça ? Et ça permet même au nucléaire de nourrir au biberon la concurrence via l’ARENH dont la CRE ne veut pas augmenter le prix pour ne pas augmenter les bénéfices d’EDF.
« Parce que 90% des gens (au moins) s’en foutent, ce qui leur importe c’est une electricité à peu près fiable (c’est le cas) et pas trop chère. » Quel rapport avec le nucléaire? C’est général: fiable , ça veut dire que globalement quand vous appuyez sur l’interrupteur, vous avez de la lumière. Allez faire un séjour, même limité », dans un pays où ce n’est pas le cas et vous comprendrez ce dont je parle. Pas trop chère, bah ça veut dire pas trop chère rendue chez vous, tout compris.. Maintenant, je vous accorde tout-à-fait qu’l vaut mieux faire du PV en Californie ou dans tout autre coin où la pointe de demande est maximale en pleine journée l’été que de le faire par exemple en France.
A si c’était simple et les autres lobiystes qui se reconnaitront. Je partage parfaitement l’avis de Lionel.fr. Il y a tout dans ce mail du 1-11 à 13h30! Nous entrons dans un monde nouveau. Arrétons de penser comme par le passé. Ce qui a marché autrefois ne fonctionne plus aujourd’hui. Et utilisons l’informatique poru ce quoi elle a été conçue: faire avancer. La différence entre la vision technologique de Lionel et vous c’est: – un maximum d’indépendance énergétique pour le pays – Moins de CO2 – Moins d’énergie fissile non renouvelable Et la satisfaction d’avoir un système performant. L’avenir de l’emploi devra suivre la meme tendance se réformer intelligement ou disparaitre.