Le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a publié le 4 février 2016 un arrêté relatif à la liste des carburants autorisés en France dont l’ED95.
L’ED95 est un carburant destiné principalement aux autobus et autocars et au transport de marchandises, qui contient 95% de bioéthanol et 5% d’additif non pétrolier. Ce carburant dédié permet de bénéficier de tous les atouts du bioéthanol dans des moteurs à allumage par compression adaptés.
Réduire l’empreinte environnementale des transports en commun
L’ED95 est un carburant qui permet de réduire de plus de 50% les émissions de CO2 par rapport au gazole grâce au caractère renouvelable du bioéthanol et de plus de 70% les émissions de particules en nombre par rapport à la limite autorisée par la norme EURO 6.
Alors que les collectivités locales recherchent activement des solutions plus respectueuses de l’environnement pour renouveler leurs parcs de véhicules de transports en commun, l’autorisation de l’ED95 vient offrir une réelle alternative immédiatement disponible. La Maire de Paris a montré l’exemple pendant la COP21 lors du « Sommet des Elus locaux pour le Climat », en transportant des élus du monde entier dans le « bus pour le climat » construit par Scania et équipé d’un moteur fonctionnant à l’ED95.
Un satisfecit de la filière française du bioéthanol
« Nous sommes heureux de la publication de cet arrêté autorisant le nouveau carburant ED95 pour rendre plus propres les transports en autobus et autocars. Nous sommes prêts à accompagner le développement de ce nouveau marché en France » a précisé Bruno Hot, président du SNPAA (Syndicat national des Producteurs d’Alcool Agricole).
« L’autorisation en France de l’ED95, qui existe depuis longtemps en Suède, ouvre de nouveaux débouchés pour nos productions agricoles. Nous sommes très satisfaits que l’administration française permette aux collectivités locales d’adopter des carburants issus de la biomasse que nos agriculteurs produisent en France » a commenté Eric Lainé, président de la Confédération Générale des planteurs de Betteraves.
( Src – CP – Collective du Bioéthanol )
Un nouveau carburant, dont il va falloir assurer dans le temps la distribution pour des usages forcément très limités? Avec des flottes également très limitées? Et sur la base d’un carburant ( l’éthanol) dont on sait parfaitement que ses avantages en termes d’empreinte écologique sont quand même discutables? l’E85 est disponible et déjà distribué, quel avantage à créer un machin pour 10% de plus?
Peut-on en savoir un peu plus quant à la nature des ‘5% d’additifs non pétroliers’ ? L’ éthanol est-il produit à partir des bettraves (pour se sucrer davantage) ou alors des déchets de sucrerie? Il me semble qu’on peut aussi produire du méthanol (non consommable) pour valoriser les déchets ligneux et pouvant servir de carburant tout comme l’éthanol. Reste à voir à quel coût?
Si L’ED95 peut contribuer à permettre aux occidentaux,d’être nettement moins dépendant du Moyen Orient(financier des terroristes islamistes avec ses pétro-dollards pourris)pour alimenter ses bus,autocar et camions;alors tant mieux.En plus,on pourrait faire en sorte qu’ils soient des véhicules hybrides série électriques-agrocarburant pour que la même quantité produite de ED95 fasse rouler plus de bus,autocar,camions…
Okay.. Ceux qui pensent que l’éthanol est extrait du sucre vont jeter un coup d’oeil sur une de ces videos : Et oui, vous avez bien entendu 200 millions de dollar d’investissement (Audi a beaucoup investi).. C’est pas le conseil général de la 2eme circonscription de la Creuse qui peut se le permettre… Bon, de toutes façons tant que le pétrole de mine coute moins de 40$, on n’entend pas vraiment parler d’eux mais ce n’est pas une raison pour penser que l’avenir est forcément au pétrole pas cher et aux technologies de remplacement impossibles à financer autrement que par la COP Le pétrole finira par remonter parce que les investissements sont tombés au plus bas et que les puits actuels ne vont pas donner éternellement. Ce jour là, on reparlera d’éthanol non-conventionnel Et les cyanobactéries auxquelles on doit déjà nos 16% d’oxygène atmosphérique reprendront du service pour faire rouler les engins..
Au secours, j’étouffe!