Natixis investit dans un projet éolien de près de 200 MW en Suède

Le fonds d’investissement géré par Natixis (groupe BPCE), Eurofideme 2, vient d’investir 20 millions d’euros en fonds propres dans Sydvastanvind, coactionnaire du parc éolien de Jädraås en Suède avec le développeur suédois Arise Windpower.

Le projet prévoit l’installation et la mise en service de 66 éoliennes Vestas V112-3MW (soit 198 MW) dont l’exploitation devrait être lancée en 2013. En octobre 2011, les sponsors du projet avaient signé un financement de 248 ME, apporté par DnB NOR, SEB et le fonds de pension danois PensionDanmark, lui-même couvert par l’organisme public danois de crédit à l’exportation Eksport Kredit Fonden (EKF).

Ce projet, qui sera l’un des plus grands projets éoliens d’Europe du Nord, a été élu « Deal of the Year » (Contrat de l’année) dans sa catégorie par Euromoney et Project Finance Magazine en mars 2012.

"La Suède offre un contexte particulièrement attractif pour la mise en place de projets éoliens en raison d’un bon gisement de vent, de la fiabilité de son réseau électrique et
d’une politique énergétique résolument tournée vers les énergies renouvelables. Nous sommes ravis de participer à ce projet emblématique avec des partenaires de qualité et de
contribuer au développement des énergies renouvelables en Europe,
" a souligné Raphaël Lance, directeur d’Eurofideme 2.

Eurofideme 2 est un fonds d’investissement spécialisé dans le financement de projets d’énergie renouvelable en Europe. Il détient une participation dans le développeur français Vol-V (éolien, photovoltaïque et méthanisation) et est actionnaire à hauteur de 30% de Curbans, l’un des plus grands parcs photovoltaïques en France, en partenariat notamment avec GDF Suez.

         

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De passage

La Suède a la chance d’avoir courageusement développé son hydraulique au point qu’il représente 40-50% de leur production d’électricité. Cela se traduit par d’innombrables lacs de retenue et donc il leur est facile d’économiser leurs réserves d’eau en lac par bon vent. C’est bien la première fois que je salue un projet éolien intelligent: Pas d’instabilité de réseau électrique, pas de centrale charbon ou gaz à tenir en permanence à mi-régime pour épauler les défaillances du vent (source d’excès de CO² émis), que du bonheur. Vu les prix du gaz, l’éolien est aussi économique. …à condition qu’il soit terrestre, car offshore il ne serait que du fric (des quidam suédois) gaspillé dans la poche de capitaux à recherche de profit purs. Ce n’est pas comme les malheureux danois…

Fa

Bonjour De passage En lisant le rapport bilan électrique de 2011 fait par RTE je viens de m’appercevoir qu’en France la puissance éolienne installée avait augmenté de 15% entre 2010 et 2011, je me suis donc dis que la puissance installée en centrales thermique durant la même période devait être la même et que donc par conséquent nos émissions de CO2 toujours durant cette période avaient dû également augmenter. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant que l’augmentation de la puissance installée en centrale thermique n’avait été que de 1,4% et que dans le même temps nos émissions de Co2 avaient baissé de 20%. Cela signifirait-il que le développement éolien en France n’augmente pas les émissions de CO2 mais au contraire contriburait à les faire baisser? Par bon vent donc on économiserait de la production thermique en France. L’éolien intelligent pourrait donc existait aussi en France, si certaines personnes ne véhiculaient pas de fausses informations.