Technip lance officiellement l’activité éolien offshore

L’industriel français Technip a indiqué lundi avoir officiellement lancé son activité dans l’éolien offshore à partir du siège de Technip Offshore Wind à d’Aberdeen en Ecosse.

Ce bureau écossais deviendra ainsi “un centre d’ingénierie d’excellence” et accompagnera les projets éoliens offshore du Royaume-Uni et des autres pays européens.

Technip a récemment lancé le projet d’éolienne flottante Vertiwind et a également acquis tous les actifs de Subocean Group, une société d’installation de câbles sous-marins. Ces éléments s’ajoutent au succès d’Hywind, la première éolienne flottante au monde, située au large de la Norvège.

Lors de cet évènement, où était également présent Alex Salmond, 1er Ministre écossais, Technip et Iberdrola ont signé un protocole d’accord pour répondre à un appel d’offres concernant 2 des cinq parcs éoliens offshore retenus par le gouvernement français dans le cadre de la première phase d’appel d’offres pour un total 3 000 mégawatts. Ce protocole d’accord porte sur la conception, l’ingénierie et la construction de ces deux zones.

"Ce lancement et la signature du protocole avec Iberdrola démontrent que Technip, leader mondial de l’industrie du pétrole et du gaz, soutient fortement le développement des énergies renouvelables. Nous avons au sein de notre Groupe tous les talents, le savoir-faire et l’expérience des opérations en mer et du management de projets pour jouer un rôle majeur dans le domaine de l’éolien offshore en Europe" a déclaré Thierry Pilenko, PDG de Technip.

"Le lancement de l’activité éolien offshore de Technip à Aberdeen est une bonne nouvelle, compte tenu de la croissance du marché des énergies renouvelables en Ecosse. Notre société a installé le siège de son activité éolien offshore à Glasgow il y a plus d’un an et depuis, un certain nombre de sociétés importantes se sont installées en Ecosse" a indiqué de son côté Keith Anderson, Président de l’activité offshore d’Iberdrola.

Enfin, le 1er ministre Alex Salmond a vanté les mérites de son pays : "La décision de Technip de positionner Aberdeen comme siège de tous ses projets européens d’éolien en mer confirme le rôle fondamental joué par l’Ecosse dans le développement et le déploiement d’une génération d’énergies propres de pointe. Le protocole d’accord signé avec Iberdrola – dont l’activité éolien offshore est basée à Glasgow – pour des projets au large des côtes françaises atteste que l’expertise développée en Ecosse pourra s’appliquer non seulement aux importantes ressources naturelles au large de nos côtes, mais également aux énergies renouvelables du monde entier."

Articles connexes

3 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
renewable

désolé mais la france c’est le pays du nucléaire. Pour les ENR : saupoudrage et paillettes magiques, cela n’interesse pas notre gouvernement et nos groupes du CAC40… Les pays qui nous entourent ne mettent pas tous leurs oeufs dans le même panier. Nous si!

Dan1

Une fois de plus on réduit le débat sur les EnR au seul secteur de l’électricité ce qui est très réducteur. La France a choisi le nucléaire pour l’électricité mais pas pour le reste. Donc si on parle d’énergie et donc d’EnR (Energie Renouvelable) la France est nucléarisée à un peu plus de 20% en énergie finale… le reste c’est du pétrole, du gaz et de l’hydraulique. Donc en France, comme dans beaucoup de pays nucléarisés ou pas, les EnR ont un marché énorme à prendre… mais ailleurs que dans l’électricité.

jl06

L’appel des 3000 MW et la perspective des 6000 à l’horzon 2020 sont-ils venus trop tard pour attirer les acteurs du secteur – même nationaux! – en Bretagne où les opportunités de développment d’un secteur éolien fort sont pourtant bonnes? Il est vrai que l’Ecosse dispose d’un patrimoine industriel important qui cherche de nouvelles orientations alors que la production d’hydrocarbures baisse. Les incitations doivent être suffisamment convaincantes. Mais quand même! Dans d’autres domaines industriels, les appels d’offres internationaux incluent fréquemment dans leurs critères des facteurs de développment et d’investissements connexes qui vont au delà du projet. Est-ce le cas pour l’éolien français? Si l’éolien européen est en train de s’établir en Ecosse, où sont les autres grands centres EnR? Quid de la géothermie (Soultz??!), du solaire thermique ou photovoltaïque (Rhône-Alpes?), des courants marins… Où sont les écoles, les centres de recherche connectés au tissu industriel et proches des grandes installations et des espaces à fort potentiel?